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La chronique des arts et de la curiosité — 1867

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Nr. 193 (20 août)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26659#0231
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i 867. — N° 193.

BUREAUX, 55, RUE VIVIENNE.

20 août.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE DIMANCHE MATIN

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la Chronique des Arts et de la Curiosité.

PARIS HT DEPARTEMENTS :

Un an.10 fr. | Six mois. ....... 6 Q

MOUVEMENT DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ.

CORRESPONDANCE DE LONDRES

Du 30 juillet au 15 août.

M. Reid, conservateur des dessins et estampes
au British Muséum, s’est spécialement attaché
depuis quelque temps à classer les pièces de
de l’École anglaise et à en acquérir; la collec-
tion est très-nombreuse, mais pour quelques
maîtres, Reynolds par exemple, incomplète. Les
dernières acquisitions sont les dessins de Francis
Barlow pour les fables d’Ésope; un volume de
129 études de Stothard, presque toutes sur des
demi-feuilles de lettres; une série de portraits au
crayon par Edridge, dont quelques-uns repré-
sentent Stothard, Humphrey le miniaturiste et
l’élève de Reynolds, Barlolozzi le graveur, James
Ileath, etc.; une série complète des œuvres de
Cromek, donnée par son fils; un portrait d’Élisa-
beth, épreuve unique peut-être d’une planche
due au burin de AVilliam Rogers qui, d’après
Stanley’s Brvan, naquit à Londres vers 1545 et
était par conséquent contemporain de la Reine.

M. I. II. Anderdon a donné au British Muséum,
une collection complète des catalogues des expo-
sitions annuelles de l’Académie Royale, depuis la
première en 1769 jusqu’à celle de 1849, enrichis de
plus de 2,000 portraits et gravures d’après les œu-
vres exposées dans ce long laps de temps. C’est

là un ensemble des plus curieux, etM. Anderdon
l’a enrichi de notes manuscrites fort intéressantes.

Dans la séance de la Chambre des communes
du 29 juillet, la discussion est revenue, à propos
de la discussion du budget, sur les mesures que
compte prendre le Gouvernement pour la sépara-
tion des collections scientifiques et artistiques
accumulées dans le British Muséum. Le chance-
lier de l’Échiquier a annoncé qu’au commence-
ment de la prochaine session, le Gouvernement
soumettrait aux Communes un plan complet de
réorganisation des collections publiques. Les
sommes demandées par l’État sont, pour l’année
budgétaire finissant le 31 mars 1868, de 99,621
livres sterling pour le British Muséum ; 15,895
livres pour la Galerie nationale; 1,650 pour la
Collection nationale des porlraits, et 206,387
livres pour le Département ministériel de l’art et
de la science.

On trouve, parmi les pensions payées cette
année sur les fonds de la liste civile :

100 livres à la veuve de M. Carpenter, conser-
vateur des dessins et estampes du British Mu-
séum.

75 livres.à la veuve de M. Sykes, un des em-
ployés du South Kensingtou Muséum, et 95 livres
àM. George Cruikshank, le célèbre caricaturiste.

Il vient de paraître un petit livre très-curieux
de M. Scharf, conservateur de la Galerie nationale
de portraits, sur le portrait de Richard 11, que pos-
sède l’abbave de Westminster. C’est la plus an-
cienne image royale authentique que possède le
pays, ce souverain, fils du célèbre Prince-Noir,
ayant régné de 1377 à 1399. Depuis 1775, celte
curieuse peinture était reléguée dans la chambre
dite de Jérusalem à l’abbaye, et pour la première

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