La chronique des arts et de la curiosité (1867)

ET DE LA CURIOSITÉ.

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artistique, ou leurs mandataires légaux et ayant
cause, jouiront réciproquement, dans chacun des
deux États, des avantages qui y sont ou y seront
attribués par la loi à la propriété des ouvrages de
littérature ou d’art, et ils auront, contre toute
atteinte portée à leurs droits, la même protection
et le même recours légal que si cette atteinte s’a-
dressait aux auteurs dAiuvrages publiés, pour la
première fois, dans le pays même.

*** M. Jacques-Charles Brunet, le bibliophile,
le savant auteur du Manuel du libraire et de
l’amateur de livres, chevalier de la Légion
d’honneur, vient de mourir à Paris, à l’âge de
quatre-vingt-huit ans.

L’ouvrage, extrêmement érudit et intéressant
dont il est l’auteur, en est à sa cinquième édition
et demeurera comme un monument indispensable
aux recherches et aux études de tous ceux qui se
piquent d’aimer les livres.

*** Rarement, nous écrit-on de Marseille, notre
exposition a été aussi belle que cette année; les
vastes salons de l’ancienne préfecture, fort bien
éclairés, se prêtent parfaitement à cette exhibi-
tion. Parmi les œuvres qui y figurent, je vous
citerai un Paysage, de Courbet; un Échouage,
d’Isabey; de?_i2r’^,'"”/c‘ '' rtnma iTHi'hori - une.
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est absolument terminée, mais cette partie de
l’église métropolitaine reste fermée aux per-
sonnes qui ne veulent pas payer les 50 centimes
que le suisse réclame de quiconque voudrait s’y
livrer à quelques études archéologiques. Contre
cette coutume, admise dans aucune autre église
de France et si contraire au caractère français,
nous réclamons avec force, Notre-Dame de Paris,
restaurée avec l’argent de tous, appartient à tous,
et nous ne cesserons de demander qu’on laisse
aux savants, au public, la possibilité de voir et
d^étudier, sans rétribution aucune, la clôture en
imagerie de pierre qui ferme le chœur au nord
et au midi; le magnifique groupe en marbre
blanc de Nicolas Coustou;la statue deLouisXIIl,
de Guillaume de Coustou, et celle de LouisXIV,
par Coysevox, que nous pouvions autrefois ad-
mirer au Louvre sans bourse délier.

Le déménagement de la section Beaux-Arts
à l’Exposition universelle est actuellement ter-
miné. 11 ne reste plus, au moment où nous écri-
vons ces lignes, qu’à réexpédier de grosses
pièces aux musées de province. Quelques-uns
de ceux-ci, dans un sentiment archéologique
très-louable, s’étaient dessaisis de monuments
en pierre pesant plusieurs milliers de kilogr.

:^a seconde partie du catalogue de l’His-
u travail est parue... la veille de la ferme-
is galeries. Enfin elle est parue. Elle offre,
ue la première, une quantité innombrable
' es d’impression. Elle est .imprimée en ca-
I s microscopiques et sur le papier que l’on

inconvénients ne sont pas très-graves,
e qui l’est beaucoup, c’est que si ce cata-
était paru en temps utile, raisonnable, les
mes qui se sont dévouées à sa confection
ne constance héroïque et dont les noms ne
as indiqués sur la couverture ni en queue
ni chapitre, ces personnes, qui n’ont d’au-
ibile que l’amour de la science et de l’art,
nt pu bénéficier des critiques de détail ou
,s soulevés par la discussion de leurs notes
e des originaux et auraient pu ainsi recti-
js erreurs inévitables dans les travaux de
ire.

On frappe activement au grand Hôtel des
aies du quai Conti, les nombreuses médailles
d’argent et de bronze des lauréats de l’Ex-
on universelle avec leurs noms en relief sur
touche supporté par deux petits génies.

Parmi les membres du Conseil supérieur
rfectionnement de l’enseignement secon-
spécial nommés pour l’année scolaire de