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La chronique des arts et de la curiosité — 1867

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Nr. 190 (10 juillet)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26659#0207
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i 8 67. — N ' 190.

BUREAUX, 5 5, RUE V I V [ E N N F

re juillet.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE VF.S BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE DIMANCHE MATIN

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PARIS ET

Un an.10 fr.

MOUVEMENT DES A HT S

ET DE LA CURIOSITÉ.

AUTOGRAPHES

PROVENANT DE SI. MONMERQUÉ.

(Vente des 21 et 25 juin 1867. 211 numéros.)

Étienne Charavay, Expert.

O11 remarquait dans le catalogue, et la vente a
compris en effet, d’abord la pièce reine de la fête
(au moins pour le gros du public), savoir: une
lettre aut. n. s. de Mmc de Sévigné à sa fille, du
13 juin 1685, en 21 pages in-4°, qui avait déjà
paru au catalogue d’une vente faite en 1861,
après le décès de M. Monmerqué; puis : — en-
viron 40 lettres adressées à Arnauld d’Andilly,
notamment par son (ils Pomponne (15), le maré-
chal Imbert (8), l’abbé de liancé (6), Berlier de
Montrave (2), au sujet de l’ouvrage du président
de Gramond, hostile à d’Andilly, etc.; — 50 à
Pomponne, notamment par le grand Condé, Bos-
suet, les cardinaux Forbin-.Janson et Bonzi, l'ar-
chevêque de Harlay, Choiseul-Praslin, évêque de
Comminges, le maréchal de Gramont, le premier
écuyer Béringhen, les présidents Bailleul et de
Mesmes, les Grignan, les Feuquières, Mmc de
Molleville, la comtesse de Maure, etc.; — 14 à
MUe de Scudéry, par le duc de Saint-Aignan, le
cardinal de Forbin-Janson, Chapelain, Corbinelli,
le P. Archange de Bourbon, le P. Verjus, attes-
tant toutes à quel point el de quelle façon une

femme laide peut se faire aimer, quand elle le
peut; — 8 au vaniteux cardinal de Bouillon, par
Villars, Vi 1 leroy, le cardinal d’Estrées, par ce
comte du Charmel qui a une belle place dans
Saint-Simon, le jésuite de La Rue, Baluze, l’abbé
Testu;plus 74 lettres d ■ lui depuis sa disgrâce, à
son neveu l’abbé d’Auvergne; plus 500 (en un lot)
de divers à lui, ou projets de lettres de lui, à la
même époque; — 14 de J.-B. Rousseau, presque
toutes à Mme de Ferriol, et dans l'une desquelles,
parlant de MUc Aïssé : « Je ne sais plus comment
les Grâces sont faites: j’aurais grand besoin de la
revoir pour m’en rafraîchir l’idée;... » — 4 de
Coulanges; — 1 (la seule que M. Monmerqué eût
rencontrée) de Mmc de Coulanges; — 3 du duc
de Nevers, Louis de Gonzague, l’une de 1569 à
Charles IX, sur un voyage en Italie, tendant à
mettre les souverains de ce pays dans les intérêts
du roi, une autre de la môme année sur une
malheureuse mère qui a été massacrée : il de-
mande justice contre les assassins; la dernière
sans date et entièrement de sa main, à Catherine
de Médicis, pour se défendre d’avoir mal parlé
du roi au saint-père; — Quelques recueils que
j’indiquerai en parlant des prix; — Un volume
(Lettres inédiles de Mm,‘ de Sévigné, 1827), re-
couvert d’un fragment d’une robe de la mar-
quise, et contenant une mèche de ses cheveux,
avec des explications sur l’authenticité de ces
reliques; — Lnfin les deux premiers volumes
de cet exemplaire-monstre ilIuMré des Lettres-
Sévigné, œuvre de la vie du chevalier de Mus-
scy, et sa ruine, dit-on; lequel exemplaire donna
au libraire BQigo l'idée de l'édition de 1818. Us
avaient déji para, ainsi que le volume-reliques,
i eu 1861,

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iv.
 
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