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La chronique des arts et de la curiosité — 1867

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Nr. 189 (20 juin)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26659#0200
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LA CHRONIQUE DES ARTS

i 86

89. Fyt. Fruits et gibier. 700 fr.

94. Samuel Van IIoogstraten. La partie de mu-
sique. 1,000 fr.

25. Mürillo. Saint Joseph et l'Enfant Jésus. 4,400 fr.
68. Tisio, dit Garofalo. L'adoration des Mages.
3,800 fr.

225. Castillo, maître de Mürillo. L'Enfant Jésus
endormi. 2,300 fr.

51. Zürbaran. Un pénitent gris. 1,480 fr.

29. Ribera. Saint Paul ermite. 1,130 fr.

219. Carrey. Dîner offert à M. de Nointel, ambas-
sadeur, par le grand vizir. 810. — 220. Visite de
M. de Nointel au quartier des janissaires. 860 fr.

228. Rigaud. Portrait de deux magistrats. 1,380 fr.
183. Coello. Portrait de don Sébastien, roi de Por-
tugal. 880 fr.

185. Attribué à Coello. Portrait de Philippe IV.
540 fr.

188. Van Dyck. Portrait de la marquise de Lega-
nès. 2,351 fr. — 189. Portrait de jeune fille. 590 fr.

190. Pantoja de la Crüz. Portrait de Philippe IL
1,000 fr.— 191. Portrait de l’archiduc Albert. 940 fr.

— 193. Portrait de femme. 820 fr. — 195. Portrait du
comte de Salazaer. 1,240 fr.

197. Attribué à Pantoja. Portrait d’un jeune homme.
810 fr.

199. École de Rubens. Portrait de l’archiduc Albert.
800 fr. — 200. Portrait de l’infante Isabelle. 880 fr.

— 201. Portrait de Marie-Anne d’Autriche. 1,005 l’r.

— 202. Portrait d’Isabelle de Bourbon. 860 fr. —

203. Portrait d’une dame. 920 fr.

204. Gaspard Seghers. Portrait d’un moine. 400 fr.

205. École de Velasquez. Portrait de don Carlos.
950 fr.

206. D’après Velasquez. Portrait d’une infante.
680 fr.

210. École espagnole. Portrait d’nne princesse.
700 fr.

211. Inconnu. Portrait du duc d’Albe. 680 fr.

131. Paul De Vos. Chasse au cerf. 3,200 fr. —
132. Chasse au cerf. 2,700 fr. — 134. Chasse au tau-
reau. 1,850 fr. — 136. Chasse à l’ours. 3,100 fr. —•
137. Chiens et gibiers. 1,550 fr. — 138. Paysage et
animaux. 1,550 fr. — 139. Nature morte. 1,380 fr.

— 140. Chasse au sanglier. 2,050 fr. — 142. Chasse
au sanglier. 1,000 fr. — 144. Chasse au cerf. 1,250 fr.

— 145. Chasse au lion. 1,250 fr. — 146. Chasse à
l’ours. 1,350 fr.

234. Jean Steen. Les Joueurs de boules. 950 fr.

235. Le chevalier Villavisencio. Personnages en
conversation. 500 fr.

236. École de Va-n Eyck. Sainte Famille. 1,180 fr.

237. Breugiiel, Fleurs et sujet allégorique. 405 fr.

Produit total de la vente, 1,612,655 francs.

OBJETS D’ART PEU CONNUS

DISSÉMINÉS EN PROVINCE.

U existe en province un certain nombre d’œu-
vres d’art que le soin de leur conservation fait

souvent dérober aux yeux du public. Peu à peu
le souvenir s’en efface et on finit par les oublier
complètement, même dans le pays où elles se
trouvent. Il est bon, ce me semble, de les si-
gnaler de temps en temps aux amateurs. Ainsi la
bibliothèque de Nancy possède un des plus beaux
camées romains connus, l’apothéose d’Adrien.
Malgré le dessin qu’en ont donné Montfaucon et
Visconti, on ignore assez généralement où se
trouve ce travail remarquable de l’époque des
Antonins.

Le trésor de la cathédrale de Nancy garde pré-
cieusement la patène et le calice d’or, le peigne
d’ivoire et le livre des évangiles de Saint Gauze-
lin, trente-deuxième évêque de Toul, de 922 à
942. M. de Caumont a donné le dessin du calice
dans son manuel d’archéologie. La couverture de
l’évangéliaire ornée d’émaux, de nielles et de
pierres précieuses enchâssées est un des plus
beaux spécimens de l’orfèvrerie du xc siècle. Nous
regrettons que le caractère sacré qui s’attache à
ces objets n’ait pas permis de les envoyer à l’Ex-
position universelle. Les travaux de l’époque
carlovingienne sont fort rares, et l’authenticité
de ceux-ci n’est pas douteuse. Ils furent légués
par Saint Gauzelin à l’abbaye de Bouxières-aux-
Dames qu’il avait fondé, et ils échappèrent heu-
reusement à l’avide curiosité de Colbert et aux
recherches des agents révolutionnaires.

— M. Alfred Michiels qui vient de rendre un
grand service aux arts en publiant une nou-
velle édition de son histoire de la peinture fla-
mande et hollandaise ne sera-t-il pas tenté de
refondre son travail sur Rubens et son école?
Les nouveaux documents publiés sur ce maître
doivent l’y inviter. S’il cédait à ce vœu des ama-
teurs, je lui indiquerais, pour le catalogue, une
charmante tête de Vierge qui se trouve dans la
chapelle des reliques, à la cathédrale de Langres.
La peinture ne couvre pas plus de 9 cent, de
toile; mais que de science réunie sur ce petit
espace et avec quelle merveilleuse délicatesse de
pinceau Rubens n’a-t-il pas exprimé le ravisse-
ment de la Vierge voyant les deux entr’ouverts!
Cette perle exquise a pour pendant une tête de
Christ d’un sentiment admirable. Une inscrip-
tion gravée sur l’ébène du cadre désigne Cor-
rége comme étant l’auteur de cette dernière pein-
ture. J’ai vu les œuvres principales de ce grand
artiste, et comme aucune d’elles ne me rappelle
le faire de ce petit tableau, je me sens tout dis-
posé à rejeter cette attribution.

Ces deux médaillons encadrés dans une large
bordure debène étaient autrefois réunis par des
charnières et formaient un diptyque. Us furent
rapportés de Vienne par l’abbé de Huvé, à la
suite de l’émigration. A la mort de l’abbé, ces
 
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