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La chronique des arts et de la curiosité — 1867

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Nr. 202 (8 décembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26659#0304
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LA CHRONIQUE DES ARTS

Médicis, depuis Clément VII, fut donnée en restitu-
tion de dot à Marguerite d’Autriche, première femme
d’Alexandre de Médicis. 2,525 fr.

Villa d’Este, a Tivoli. — Un Dessin Sépia: la
Villa, vue des Jardins. 425 fr.

Rome. — Chapelle Sixtine. 2G0 fr.

LE BAS ET I1UVOT.

Architecture grecque.— Album de cent douze Des-
sins et Études : Temple à Antès, temple prostyle, temple
amphiprostyle, périptère, pseudodiptère et pseudo-
périptère, dipthère,hypèthre, monoptère, constructions
primitives des Grecs, édifices et monuments divers,
théâtres, tombeaux, etc. 400 fr.

Architecture égyptienne. —• Album de quatre-
vingt-sept dessins, faits eu Égypte : Pyramides cl’As-
soul et de Louqsor, édifices divers de Thèbes, temples
de Philae, de Louqsor, d’Edfou, d’Amadone, cl’Essa-
boua, d’Andour, d’Erri, Guircheh, etc., etc. 490 fr.

Architecture étrusque toscane. — Monuments à
Vulci, Corneto, Toscanella, Bomazzo, Palazzuola,
Veïes, Tliuisi, Castel d’Asso, Albano, Volterra, Fal-
leri, Perouse. 300 fr.

Constructions pélasgiques. — Deux Dessins de
Romanelli. 830 fr.

TABLEAUX MODERNES 1>A1\ DIVERS MAITRES.

Drolling. — Jésus au milieu des Docteurs. Notre-
Dame-de-Lorette. 175 fr.

Delorme. — La Translation de la sainte Maison de
Lorette, par les Anges, en présence de la Vierge et de
la Cour céleste. Coupole de Notre-Dame-de-Lorette.
— Figures des quatre Évangélistes. Pendentifs de la
même église. Ensemble. 200 fr.

Le Thière. — La Mort de Virginie. Esquisse du
tableau de la galerie du Luxembourg. 325 fr.

Robert Fleury. — Un Sénateur vénitien. 1,750 fr.

LIorace Vernet. — Frère de la doctrine chrétienne
peignant à son chevalet. 1,525 fr.

DESSINS MODERNES PAR DIVERS ARTISTES.

LIeim et Le Bas. — Assemblée du Champ-de-Mai,
en 1815. Sépia. 140 fr.

Delacroix. — Croquis de lions, à la plume. 250 fr.

Paul Delaroche. — Uu Savant. — Deux Moines.
Croquis à la plume. Ensemble. 300 fr.

Desprès. — Vue du port et de la Pallazzatta de
Messine, avant le tremblement de terre de 1783
Aquarelle. 120 fr.

Duban. — Une Mosquée. Plume. 155 fr.

Fontaine et LIeim. — Vue de la galerie des Guises,
au château d’Eu. Aquarelle. 201 fr.

LIeim. — La Défaite des Cimbres. Dessin capital.
320 fr.

-Héliodore frappé au milieu du temple. Sépia.

205 fr.

Ingres. — Le Songe d’Ossian. Dessin rehaussé.
285 fr.

-Femme romaine. Sépia. 160 fr.

Meissonier. — Croquis de Soldats républicains.
Plume. 300 fr.

Percier. — Galerie de monuments antiques. Cette
composition importante fut léguée à M. Le Bas par
Percier. Lavis. 600 fr.

Thibauld. — Vue de Tivoli. Sépia. 63 fr.

PORCELAINES MODERNES

DU JAPON.

La province de Fizen est située à l’ouest de
Kiou Siou, l’île la plus méridionale du groupe
des lies du Japon. C’est dans cette province des
plus pittoresque et des plus volcaniques qu’est
Nangasaki un des ports ouverts aux Européens.
On lit dans l’Histoire du Japon de Engelbert
Kaempfen (La Haye 1729) : « Dans ce village de
Swata, de môme qu’à Urisijno, sur les monta-
gnes voisines et en plusieurs autres lieux de la
province de Fizen, se fait aussi de la porcelaine
du Japon, d’une argile blanchâtre, qu’on trouve
là en grande quantité. » Thunberg et Siebold en
parlent aussi. Mais rien n’est plus concluant,
pour juger de l’état actuel des fabriques de cette
province, que les envois récents.

Si quelque chose rend évidents les dangers de
l’influence européenne sur les arts et les fabrica-
tions de l’Orient, ce sont bien ces déplorables
porcelaines. Lourdes comme des services cle
! table anglais, elles sont décorées de bonshommes
j plus maladroits que les plus mauvais des faïences
de Delft. Les grands vases sont couverts de haut
en bas de groupes de personnages superposés, à
mi-corps comme les assemblées célestes des pein-
tures byzantines. Mais ces têtes de face ou de trois
quarts, autrefois nerveuses et étranges, sont main-
tenant croquées à la diable, sans expression, sans
variété. Les tons des vêtements sont fades ou durs.
Cela ressemble aux tasses et aux saladiers que Ton
tire à la foire de Saint-Cloud. Seules dans ces
décors polychromes, quelques tasses avec la sou-
coupe et le présentoir feraient exception, mais
partout par l’excessive minceur des parois.

Les bols, les plats, les jardinières en porcelaine
blanche décorée de bleu, étaient plus intéres-
sants. Mais encore les bleus sont-ils pour la plu-
part noirâtres et sans vibration, mal appliqués, et
ne faisant pas bien corps avec la matière mère.
Quant aux dessins qui les décorent, ils sont
déplorables : plus d’esprit du croquis, plus de
silhouettes vives, plus de fantaisie. J’ai remarqué,
comme revenant le plus souvent, des poussahs
obèses, vus de profil, marchant dans des paysages
! à saules pleureurs, et aussi une sorte d’oiseau de
proie, posé sur une branche, menaçant du bec
et battant des ailes.

Il y avait aussi quelques laques, mais épais-
ses, mal vernies. Le sujet représenté de préfé-
 
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