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La chronique des arts et de la curiosité — 1875

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No. 26 (17 juillet)
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https://doi.org/10.11588/diglit.26613#0242
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234

LA CHRONIQUE DES ARTS

CONCOURS ET EXPOSITIONS

L’exposition générale des beaux-arts de la
Société Arti et Amicitiæ, à Amsterdam, ou-
verte aux productions des artistes vivants hol-
landais et étrangers, commencera le 24 oc-
tobre.

La Société des Amis des Arts, de Seine-et-
Oise, ouvrira sa 22e exposition le 22 août, dans
la salle de distribution des prix du Lycée, à

Versailles.

L’exposition organisée par la Société des
arts réunis de la- Mayenne, ouvrira à Laval,
le b septembre.

Le comité nommé parle gouvernement pour
surveiller et garantir les intérêts des natio-
naux français à l’exposition de Philadelphie,
a tenu dernièrement sa première séance, sous
la présidence de M. le vicomte de Meaux, mi-
nistre de l’agriculture et du commerce.

Après un discours d’ouverture prononcé par
M. le ministre, le comité s’est occupé des prin-
cipales questions pouvant assurer le succès de
l’exposition. Celle des transports a été spécia-
lement examinée, et il ressort dès à présent
des propositions faites par la Compagnie trans-
atlantique, que le prix d’envoi de Paris à
Philadelphie serait inférieur de deux tiers à
celui payé pour Vienne, et de moitié à celui
payé pour Londres.

MM. 1 es commissaires généraux Ozenne et
Du Sommerard ont communiqué au comité
tous les renseignements relatifs aux diverses
questions agitées, entre autres celles touchant
la garantie pour les brevets pendant l’exposi-
tion, la nomination et l’envoi des jurés, les
expositions collectives et le mode de représen-
tation des exposants. Ils ont en outre commu-
niqué des détails précis sur des résolutions
prises par les propriétaires des principaux
hôtels de Philadelphie au sujet du prix à adop-
ter pour la durée de l’exposition, et qui pro-
mettent d’assurer à nos nationaux une exis-
tence facile à Philadelphie.

L'Académie des beaux-arts de Vienne
fêtera, d'une manière solennelle, le jour de
son transfèrement au nouvel édifice qui lui est
assigné, par une exposition historique-artisti-
que, comprenant toutes les branches des
beaux-arts et du dessin. Cette exposition, qui
durera du 15 octobre au 31 décembre 1870,
doit présenter un ensemble des travaux artis-
tiques de cette institution depuis sa fondation,
sous l’empereur Léopold Ier, jusqu’au temps
présent.

Elle réunira les œuvres de ses membres an-
ciens et actuels, des maîtres et des élèves,
c’est-à-dire à peu près tout ce que l’art autri-
chien de notre siècle et du siècle précédent a
produit de remarquable

En nous faisant cette communication, M. le
directeur de l’Académie nous prie de nous
joindre à lui pour engager les artistes et les
amateurs à participer à cette grosse et difficile
entreprise, en envoyant ou indiquant des œu-
vres d’art qui pourraient se rattacher à cette
exposition; nous serions heureux que cet
appel fût entendu, et, dans ce but, nous ac-
cueillerons avec empressement toutes les com-
munications que Ton voudra bien nous faire.

Le tableau de Gleyre, la Pentecôte, qui se
trouvait jusqu’ici dans l’église Sainte-Margue-
rite, est exposé à l’Ecole des beaux-arts, par
la Ville de Paris.

Les commissaires de la reine pour les expo-
sitions internationales de Londres viennent
de faire parvenir au gouvernement français
les médailles destinées aux artistes et produc-
teurs industriels qui ont pris part à l'Exposi-
tion de 1874. Ces médailles seront délivrées
aux ayant droit ou à leurs fondés de pou-
voir, à partir de ce jour, au commissariat gé-
néral des expositions internationales, hôtel de
Cluny, rue du Sommerard, à Paris.

EXPOSITION DE TROYES

L’Exposition organisée par la Société des Amis
des Arts de l’Aube vient d’être close, et les ta-
bleaux, dessins, gravures et statues, vont se dis-
perser dans toutes les directions. Cette exposition,
qui a été réussie, avait réuni six cent soixante-
douze objets d’art, parmi lesquels les tableaux
étaient en majorité. Elle était divisée en neuf
salons, dont les principaux, éclairés par le haut,
répandaient un jour favorable sur les tableaux.
Sauf les portraits qui faisaient défaut, elle com-
prenait les peintures de la plupart des artistes
qu'on eèt accoutumé de rencontrer au Salon de
Paris. Si la quantité était différente, la qualité
était à peu près la même. Ainsi M. Antigna avait
envoyé deux tableaux, dont un Départ pour la
pêche, d’un coloris brillant. M. Armand Duma-
resq, un Conseil de guerre au bivouac très-mouve-
menté et très-juste de ton. M. Auguin, trois
paysages d’une belle couleur. M. de Baerdemaec-
kor, une vue de la Meuse et' une vue de la Lys,
aux environs de Gand, d’une grande vérité d’as-
pect. M. Baron avait donné deux petites scènes
intimes, peintes avec son esprit et son éclat
habituels. MUc Bernaert de Bruxelles, un grand
paysage d’un dessin excellent et d’une étonnante
fermeté 3e touche. M. Beyle, la Part du maître,
tableau exposé à Paris, du ton le plus lin et le
plus chatoyant. M. Brissot de Warville, ses mou-
tons qu’il peint si bien, mais dans un paysage un
peu vert et sentant trop Taquarelle. M. J.-L. Brown,
un Hussard à cheval et un Maquignon supérieure-
ment traités. M. Brunet-Debaines, un joli fusain
représentant un Moulin près de Vendôme, touché
de la façon la plus spirituelle. M. Victor Cliavet,
une Femme à sa toilette, ayant toute la finesse et le
charme des miniaturistes à l'huile qui imitent
 
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