Overview
Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

La chronique des arts et de la curiosité — 1905

DOI Heft:
Nr. 5 (4 Février)
DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.19760#0043
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
tf- 5. — Ï(J05

BUREAUX : 8, RUE FAVART (2e Arr.)

4 Février.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

paraissant le samedi matin

L.es abonnés à la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement la Chronique des Arts et de la Curiosité

Prix de l'abonnement pour un an

Pari», Seine et Seine-et-Oise. ... 10 fr.
Départements........... 12 fr.

Étranger (Etats faisant partie de
l'Union postale)......... 15 fr.

Le ISTiiraéro : O fr. 25

PROPOS DU JOUR

q>£5RJPl convient de signaler tout de suite
3^T?ijW ^ l'administration nouvelle des
^fÇ^I^QT Beaux-Arts un frappant exemple
(&*£jrJ&\ des ingérences politiques dans les
affaires de nos musées, hur l'injonction ex-
presse du précédent ministre, le Louvre a dû
accueillir un collaborateur dont la personna-
lité est ici hors de cause, mais dont les com-
pétences ont paru, dès le premier examen,
absolument nulles. Les personnes optimistes
s'en vont répétant : « Ce n'est rien, c'est un
attaché libre ». Mais on sait ce qu'il advient
de ces fonctionnaires adjoints, qui commen-
cent en volontaires et qui réclament bientôt
des grades. A défaut d'autres titres, ils font
valoir à la longue leur assiduité, et il ne reste
plus qu'à s'estimer très heureux si, d'aven-
ture, ces années de stage ont fait d'un amateur
ignorant un amateur demi-savant.

Ces mœurs administratives ont le grave
défaut de substituer ouvertement la faveur
au mérite personnel, et de mettre au-dessus
(les règlements ceux que le hasard de la poli-
tique protège. Elles sont, en outre, un péril
permanent pour nos musées, qu'elles rem-
plissent à l'étourdie de travailleurs improvisés
et au-dessous de leur tâche. Le personnel des
musées n'est pas, cependant, livré, de par la
loi, aux fantaisies gouvernementales. Il est
même protégé par des décrets, par des tra-
ditions anciennes, par le simple bon sens,
qui réclament ensemble des hommes appelés
au soin de veiller sur nos collections publi-
ques une science spéciale, de longues études,
l'amour de leur métier, et cette autorité

qu'assure seule un commerce assidu avec les
œuvres d'art. L'École du Louvre n'a pas
d'autre destination que d'offrir cette éducation
première. Par quelle paradoxale contradiction
impose-t-on au Louvre même des collabora-
teurs qui se sont délibérément dispensés de
cet apprentissage ?

NOUVELLES

*** Par arrêté en date du 28 janvier,
M. Henry Marcel est nommé membre du Con-
seil supérieur des Beaux-Arts, en remplace-
ment de M. Dujarclin-Beaumetz, député,
nommé sous-secrétaire d'Etat des Beaux-Arts.

**# Avant d'être remplacé à la direction
des Beaux-Arts, M. Henry Marcel avait fait
signer à M. Chaumié les commandes sui-
vantes :

A la Sorbonne, pour le salon des Autorités:
huit panneaux se faisant face, commandés à
Mlle Dufau et à M. Ernest Laurent ; — dans
la galerie continuant le pourtour de la grande
cour : deux grands panneaux à diviser en
triptyques, à M. Henri Martin ; — à l'amphi-
théâtre de physiologie, le panneau du mur du
fond, au-dessus de la chaire, à M. Aman-
Jean ; — dans la salle de travail de l'Ecole
des Hautes-Etudes, une grande frise sur trois
côtés, à M. René Ménard; — dans la salle du
Conseil de l'Université, un grand panneau en
hauteur, à M. Devambez (sujet moderne) ;

Au Collège de France, une peinture allégo-
rique, à M. Koos ;

A l'Elysée, un grand panneau: Fête de nuit,
ii M. Gaston La Touche ;

A l'Ecole vétérinaire cle Lyon, deux pan-
neaux, ligures et animaux, à M. Lucien
Simon ;

A l'Ecole des Arts et Métiers de Lille, l'achè-
 
Annotationen