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La chronique des arts et de la curiosité — 1905

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Nr. 41 (30.Décembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19760#0351
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Nu 41. — 1C0Ô

BUREAUX : 8, RUE FAVART (2e Àrr.)

oO Dècembie.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

Les abonnés à la Gazette des Beaux-Arts reçoivent gratuitement la Chronique des Arts et de la Curiosité

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AVIS A MM. LES ABONNÉS

L'échéance du 31 Décembre étant la
plus importante de l'année, nous prions
les souscripteurs à la GAZETTE DES
BEAUX ARTS dont l'abonnement expire
à cette date de nous faire parvenir aus-
sitôt que possible leur ordre de renou-
vellement, afin d'éviter tout retard dans
la réception du numéro de Janvier.

PROPOS DU JOUR

'enseignement de Ehistoire de
l'art a fait depuis quelques an-
nées, dans notre pays, d'incon-
testables progrès. Il a conquis,
hors même du monde savant, un public con-
sidérable dont la curiosité désormais demeure
en éveil. Et en même temps s'est accru le
nombre des maîtres qui sont venus répondre
au vœu de ces nouveaux auditoires. De là
une floraison multiple de cours, de confé-
rences, de causeries, dans les institutions
privées, dans les Universités populaires,
dans les Sociétés d'éducation.

L'heure semble venue où il serait utile de
donner à ces cours une organisation régulière
dans les établissements publics. L'Etat,
comme les particuliers, a été attentif au goût
évident du public : il n'a cependant rien or-
donné de fixe clans l'enseignement secondaire.
Seul l'enseignement supérieur a le bénéfice
de cours d'histoire de l'art périodiques. Ils
existaient dès longtemps sous une forme
savante ; il a suffi de rendre quelques-uns

d'entre eux plus accessibles au public, et
le grand succès d'un cours général d'histoire
de l'art à l'Ecole du Louvre a démontré vic-
torieusement que ce travail de synthèse et de
vulgarisation répondait à un besoin réel des
auditeurs.

Dans les lycées et collèges, cet enseigne-
ment a encore quelque chose de facultatif et
de précaire. Il existe là où d'heureuses circon-
stances le favorisent. Ne pourrait-on lui don-
ner partout la consécration définitive qu'il
obtient seulement dans quelques établisse-
ments privilégiés? Il semble bien qu'on y
réussirait dès maintenant dans des conditions
qui ne seraient pas trop onéreuses. On trou-
verait, dans chaque ville, un professeur de
rhétorique ou d'histoire, un maître de confé-
rence frais émoulu de Rome ou d'Athènes et
enseignant à la Faculté voisine, un jeune pro-
fesseur volontairement adonné à l'étude de
l'histoire de l'art, pour faire au lycée, pen-
dant six mois de l'année au besoin, si des
subventions budgétaires même modestes no
permettaient pas plus, des cours réguliers aux
élèves des classes moyennes et à ceux
des grandes classes. Quand on voit tout ce
que l'initiative privée a pu faire à Paris, on se
persuade que l'Etat doit à son tour rassem-
bler tant de bonnes volontés et constituer un
enseignement qui est un moyen de noble
culture et qui a pour lui la faveur de tous.

NOUVELLES

*% Par arrêté en date du 18 décembre 19* 5,
M. Ed. Benoit-Lévy, président de la Société
populaire des Beaux-Arts, a été nommé mem-
bre de la commission des musées de province.
 
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