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La chronique des arts et de la curiosité — 1905

DOI issue:
Nr. 32 (21 Octobre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19760#0275
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N° 32. - 1905 BUREAUX : 8, RUE FAVART (20 Arr.) 21 Octobre.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT LE SAMEDI MATIN

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5)

PROPOS DU JOUR

est désormais une tradition bien
établie que l'Ecole des Beaux-
Arts donne chaque année l'hospi-
talité à de nombreuses expositions.
Elle offre, avec le prestige de son nom, une
organisation facile et sûre ; elle paraît l'asile
naturel de ces ensembles rétrospectifs si diffi-
ciles à reconstituer et si nécessaires à l'étude,
qui nous ont mieux fait connaître au public
l'œuvre d'un Delacroix, d'un Daumier, d'un
Whistler. Il n'est pas douteux que l'année qui
s'ouvre ne voie, elle aussi, nombre de ces
expositions, et c'est l'heure encore où Ton
peut utilement former un vœu.

On voudrait voir ces expositions consa-
crées avec méthode à certaines époques de
l'art français. Après l'instructif et méritoire
effort fait l'année dernière pour révéler au
public l'art de nos Primitifs, n'y aurait-il pas
lieu de montrer ce que devint la peinture de
leurs successeurs? n'y aurait-il pas lieu même
de pousser plus avant et d'accorder aux
œuvres trop délaissées du xvne siècle un peu
de f attention que nous donnons si généreuse-
ment aujourd'hui à celles du xvme ? Entre
les premiers maîtres, naïfs et vigoureux, de
notre école française, et les artistes malicieux
et parés du siècle de Louis XV, notre art na-
tional a eu une floraison dont il conviendrait
bien à l'Ecole des Beaux-Arts de nous rendre
la vision.

Il faut ajouter que ces expositions histo-
riques ne seraient pas difficiles à organiser.
Si l'on songe au nombre des œuvres, il paraît
bien que le choix se pourrait faire en n'ad-
mettant que les pièces caractéristiques, et

l'on n'aurait pas de peine à éviter la présence
de ces morceaux d'étude, de ces ébauches plus
curieuses qu'instructives devenues si fré-
quentes dans les expositions consacrées à un
seul maître. A une époque où l'on se plaît à
favoriser renseignement de l'histoire de l'art,
et où les plus grands musées même n'ont
pu achever un classement méthodique, ce se-
rait une heureuse initiative que de nous
donner la suite de cette histoire de la pein-
ture française, si brillamment commencée
par l'Exposition des Primitifs.

NOUVELLES

*** Dimanche dernier a été inaugurée à
Vans (Ardèche) une statue du professeur
Ollier, réplique de celle inaugurée à Lyon
l'an dernier, œuvre du sculpteur Alfred
Boucher.

Le sous-secrétaire d'Etat des Beaux-
Arts s'est rendu au musée du Louvre pour
étudier, avec M. Homolle, les transforma-
tions que le prochain transfert du ministère
des Colonies va permettre de réaliser en
donnant à nos collections nationales non
seulement la sécurité nécessaire, mais l'espace
et la lumière qui leur ont trop longtemps
manqué.

Les étages supérieurs occupés par les cabi-
nets des conservateurs, les ateliers de restau-
ration et les magasins de dépôt seront entiè-
rement viciés et rendus disponibles pour
l'aménagement des galeries nouvelles.

De nombreuses œuvres, qui gisent ou-
bliées dans les greniers du musée vont rece-
voir une destination plus conforme à leur
valeur. Un classement nouveau des écoles
françaises sera prochainement entrepris.

Enfin, M. Dujardin-Beaumetz doit présenter
 
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