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Le charivari — 11.1842

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Juillet (No. 182-212)
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LE casAHrwAssa.

revanche, nous avons une triste scène de cancan parFou-
you et par une petite fille de son âge... Quelle profana-
tion de l'enfance!... C'est un outrage au bon goût, pour
ne pas dire plus, qu'il faut se hâter de faire disparaître.
D'ailleurs les Variétés abusent de ce genre de boléro...
Faut du Chicard, pas trop n'en faut.

Les charges dramatiques de Mme Bligny ont été fort
applaudies.

En somme, les Fables de Lafontaine sont l'erreur d'un
directeur d'esprit qui prendra plusieurs revanches.

Dans certains collèges, le ministère fait courir le bruit
que les candidats de l'opposition n'ont pas l'iDtention de
se représenter. Il est dit que le syslème-Guizot fera plus
de mensonges qu'il n'est petit.

— Un journal remarque que les centriers les plus ven-
trus ne veulent pas s'avouer ministériels aux yeux de leurs
commettans. Nouvelle preuve de la vérité : « Tout mau-
vais cas est reniable. »

— On voit bien, comme le disait M. Jacqueminot, que
M. Guizot n'est pas môme une maîtresse. On se cache
pour le courtiser.

— M. Jacqueminol, malgré son dire, n'en a pas moins
de fréquentes conférences avec M. Guizot. Quoique l'hom-
me de Gand ne soit pas une maîtresse pour lui, il paraît
que le digne général n'est pas fâché de l'entretenir.

— L'autorité vient de défendre une réunion électorale
dans la salle du théâtre Saint-Antoine. Pour traiter des
élections, rien n'était plus convenable pourtant qu'une
salle de comédie.

— La salle Saint-Antoine, après tout, n'était pas le lo-
cal le plus convenable. On aurait peut-être mieux fait de
choisir la salle des prestidigitations de M. Philippe, ou
la scène des Funambules.

— Le Messager annonce avec une certaine emphase
« que le grand jour approche. » Les patrons du Messager
ne seront déjà pas si charmés de voir arriver le grand
jour, eux qui ne travaillent que dans l'ombre.

— On n'entend parler dans la Gironde que des belles
promesses de M. Lacave-LaplagLe. Par malheur, on sait
ce que valent les paroles dans le pays de la Gascogne.

— Le ministre des finances se flatte d'être très aimé
de tous ses compatriotes. On voit que ce n'est pas seule-
ment sous le rapport des gasconnades que M. Lacave est
bien de son pays.

fil. Decazes a dit aujourd'hui à A1. Pasquier : « Savez-
vous Quand un arbrisseau est bon à boire ? »

QUESTIONS POLITIQUES.

29 juin.

Le marquis Decazes a renoncé h deviner « Quels sont
les Suisses qui sont le plus étourdis ?» — Eh bien, lui
a dit A1. Lannes, «ce sont ceux qui sont à Uri (ahuris.)»

21TIG-2C3.

Lnc voyelle, une consonne,

Composent toute ma personne;

Souvent, si petit que je sois, „

Je suis plus iort que tous les rois.

Mots du dernier logogriphe : Fusil, suif.

Aujourd'hui vendredi, à l'Opéra-Comique, les Diamants de
la couronne et le Chalet, pour les débuts de M. et Mme Hé-
oerl-Massy.

— Dimanche prochain, indépendamment du jeu des gran-
des eaux du parc de Versailles, les jardius de Trianon seront
ouverts au public.

izmtàmt.

opéra. — Guérillero, — la Jolie Fille de Gand.
français. — Un Veuvage, — Le Verre d'eau.
opéra-comique. — Les Diamans de la Couronne,— Châlet.

odéon. —

vaudeville. — Mémoires du Diable, — Mérovée.

(A louer, trois entrées semestrielles au Vaudeville.^— A ven-
dre, deux entrées à vie au même théâtre. S'adresser au cais
sier du Charivari.)

gymnase. — Claudia, — Édouard et Clémentine, — une Jeu-
nesse orageuse.
variétés.— Nourrison, — les Fables de La Fontaine,
palais-royal. — Deux Couronnes.
forte-saint-martin.— Simon,— les Marocains.
ambigu. — Paris la nuit.
gaité. — Stephen.

cirque des ciiamps-elysées. — Exercices d'équitatîon
danse et voltige à cheval.

Le gérant, léopold pannier.

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DES AFFECTIONS DE LA PEAU

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Cet ouvrage contient un
million 472,000 lettres et
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Le Docteur traite par

Si puo scrivere o parla- ou étude comparée de toutes les méthodes qui ont correspondance sans rece-
re al Dottore in italiano. été mises en usage pour guérir ces affections ; voir d'honoraires.

Suivi de Réflexions pratiques sur les dangers du mercure et sur l'insuffisance des antiphlogistiques
terminé far des considérations hygiéniques et morales sur la prostitution ;

PAR GIllAUDEAU DE SA1NT-GERVAIS,

Docteur-Médecin de la Faculté de Paris, ex-interne des hôpitaux, ancien membre de l'Ecole pratique, membre de la So-
ciété de Géographie, de la Société de Statistique universelle, de la Société pour l'Instruction élémentaire, membre
de la Société des Sciences physiques et chimiques de France, etc. — rue richer, G, a paris.

a paris, chez :
TRABL1T , rue. J. - J.
Rousseau,21 ;AYMES,bou-
lev. des Capucines, 29, et
rue du Bac, 104; au Maga-
sin de Provence, rue St-
Honoré, 121); et chez Po-
t.et et Chatiaud, rue iSeu-
ve-Vivienne. 28, et boule-
vard talien, 24.

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DE BARRY,

LIQUEUR

DE TABLE.

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France et l'étranger.—On
peut se procurer cette li-
queur par l'intermédiaire
de tans les négociai» qw!
sont en correspondance
avec Paris.

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avec café, billard, etc.

Ce ronds, situé à4 myriamètres et demi de Paris, au milieu d'une commune
et sur la place de l'église, est très bien achalandé pour les différentes branches
de commerce qu'il embrasse. La maison dans laquelle il s'exploite contient
des appartemens au premier étage, et des dépendances, telles que caves, écu-
ries, jardin, etc. On traitera de l'immeuble en même temps que du fonds, on
consentira un bail a l'acquéreur, le tout a son gré.— Cette maison de commerce
qui a quarante ans d'existence, fait environ 30,Oui) fr. d'affaires, chaque année,
et est scsceptible d'augmentation, — un accordera des facilités pour le paie-
ment; et si l'acquéreur le désire, les vendeurs resteront a«ec lui letemps néces-
saire pour le mettre au courant de la vente.

S'adresser pour lt s conditions, à Mme Royer, rue des Postes, 7, à Paris, tous
es jours de » heures du matin à 3 heures.

GRANDE CARTE D'EUROPE,

Cette carte est dressée sur une
échelle qui a permis de n'omettre
aucune position importante par les
événemens anciens ou signalés à l'at-
tention publique par les événemens
politiques de nos jours. L'orthographe
do noms a été révisée avec le plus
grand soin. — Prix : 1 fr. 50 e., et
franco sous bahdes par la poste, l f.
60 c. A Paris, chez B. Dusillion, édi-
teur, rue Laffitte, 40.

Chez BMïGiiii, rue «lu Croissant, 14».

PANTHÉON CHAMVARIQIIE,

|Jar Benjamin.

L'Elixir de Barry occupe le premier rang pariwi les liqueurs de table, son goût
délicieux est aussi suave que son arôme, et tous les estomacs intelligent savent eu
apprécier les qualités cordiales. Il est fort recherché par les personnes qui ont
une tendance à l'obésité, car, en peu de temps, l'embonpoint diminue et la vi-
gueur se rétablit, surtout quand on associe à l'emploi de cet Elixir un régime
convenable, indiqué dans l'instruction.

On recommande la liqueur de Barry aux individus pâles, faibles, à ceux qui|oni
des gastrites chroniques ou qui sont épuisés par des fatigues et d> s excès. L'em-
ploi journalier de la liqueur de Barry dissipe en peu de semaines la mélancolie el
l'hypocondrie nerveuse, donne du ton et des forces aux vieillards et convient
spécialement à tous ceux qui font de longs voyages en mer et qui craignent le
scorbut.

Rue Montorgucil, 53, chez ALLAIZE, pharmacien.

PILULES PURGATIVES OFFICINALES ?

Recommandées par le docteur LAVOLLEY.

Ces pilules, recouvertes d'argent, sont fort agréables à prendre ; elles exci-
tent l'appétit, favorisent les digestions et ne causent pas de coliques. Afin de
faciliter les évacuations bilieuses et glaireuses qui se succèdent, on devra
prendre quelques tasses de thé léger ou du bouillon coupé. Comme digesti-
ves, à la dose d'une ou deux, quelque temps avant le repas, elles facilitent
les digestions pénibles. Deux le soir, en se couchant, sullisent pour com-
battre la constipation : elles agissent de la manière la plus efficace dans
les obstructions et les engorgemens des viscères du bas-ventre, étant prises
à petites doses pendant un certain laps de temps. Ces pilules, ainsi que
l'élixir purgatif du docteur Lavolley, peuvent être conservées fort longtemps
sans s'altérer ; on peut même les transporter au delà des mers, sans craindre
de leur faire perdre leurs propriétés. Ce sont les seuls médicamens qui
jouissent de cct avantage.

JOURNALISTES. — Jules Janin, llolle, Eugène Guinot,
Altaroche, Louis Desnoyers (Derville), Louis Viardot,
Thoré, Albérie Second, Albert Cler, Taxile Delord, Gra-
nier deCassagnac, Laurent Jan, Louis Huart, D...., Ca-
vaignac, Marast, Marco de Saint-Hilaire.

CRITIQUES. — Gustave Planche, Old-Nick.

POETES. — Casimir Delavigne, Victor Ilugo, Bcrthaud,
Théophile Gautier.

AUTEURS DRAMATIQUES.—Félix Pyat, Rosier, E. Arago,
Lauzanne, Duvert, Dumersan, Arnould, Varin, Méles-
irille.

ROMANCIERS.—De Balzac, Alexandre Dumas, Léon Goz-
lan, Frédéric Soulié, Alphonse Karr, Roger de Beauvoir,
Hippolyte Lucas, Michel Masson, Nodier, Paul de Kock,
Eugène Sue.

PEINTRES.— Eugène Delacroix, Ziégler, Gigoux, Roque-
plan, Decamps, Horace Vernet, Paul Delaroche, Biard,
Benjamin, Ingres.

DESSINATEURS.—Daumier, Grandville, Gavarni, Phili-
pon, Traviès.

SCULPTEURS.—Barre, David (d'Angers), Baryc, Dantan,
Paul Gayrard.

COMPOSITEURS ET MUSICIENS—Rossini, Julien, Mou-
pou, Auber, Panseron, Adolphe Adam, Donizetti.

CHANTEURS.—Lablache, Tamburini, Mario de Candia,
Lafont, Duprez, Levasseur,Rubini, Barroilhet, Poultier.

ACTEURS.—Beauvallet, Bocage, Ligier, Geffroy, Mon-
rose, Bardou, Levassor, Ravel, Lepeintre ainé, Ferville,
Odry, Frédérick Lemaitre, Lepeintre jeune, Achard,
Vernet, Hyacinthe, Arnal, Alcide Tousez, Bouffé.

Prix : Chaque liv. contenant un portrait-charge. » 50 c.

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tine Alger et ses environs, avec une des hommes célèbres qui les ont fait
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et la statistique de sa superficie en hec-
tares et en kilomètres carrés; sa popu-
lation indigène et étrangère, l'indus-
trie commerciale et agricole, ses res-
sources d'avenir; indication des races
d'animaux, des arbres et des plantes
qui y croissent naturellement. Cette
carte est la seule qui rappelle les mo-
numens et les antiquitésromainesqu'on
rencontre en Algérie. Celte magnifique
carte, format grand colombier, se vend
I fr. 50 c.; par la poste, 10 c. en sus
p:ir carte (écrire franco). Cette carte
fait partie du grand allas Dusillion des
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