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Le charivari — 11.1842

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Août (No. 213-243)
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Trois Mois.

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itiligo ; Lupus. L'auteur de
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it suivre pour guérir les S»
■malaire; Table analytique»

yses et comptes-rendusj m
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heures, rue Riclier, 6, a"

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Oa s'aionne pour la France et l'Etranger îux bureaux do Journal,
paris, bue du croissant. 16 (hôtel colbert),

^[ spécialement pour les Départements, chez les Corres-
nondants, les Libraires, les Directeurs des Postes et ,vs
Messageries, et chez Delpech, i Bordeaux; Camoin^à
Marseille; Rev, à Toulouse; Mlles Baudier, â Lyon; Wa-
îikcr à Lille; Devi11 y, i Metz; Mainville, Watré, à Rouen;
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Pour ia Belgique, le Directeur des Postes à Bruxelles ;
i'ivqleterre, Covie, à Londres; la Hollande, les Direct.
jes postes, à La Haye, Amsterdam; la Suisse, Combe, li-
braire à Genève; l'Italie, les Direct, des Postes è Turin,
Milan 'Véronne, Venise, Florence, Rome, Naples; l'Es-
laanè Monnier, libraire à Madrid ; VAllemagne, les Di-
rect des Postes à Leipsig, Francfort, Hambourg; l'Au-
triche et la Bavière, le Direct, des Postes à Vienne,et chez
Aicjandre, à Strasbourg; la Prusse, le Direct, des Postes
d'Aii-ia-G'iaPe"e ; la Bussie, chez Bellizard, Dufour et
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Journal quotidien, publiant chaque jour un nouveau

Dessin en lithographie ou gravure, et des Vignettes sut bois.

PRINCIPALES DIVISIONS DU JOURNAL.

Politique. Polémique, personnalités, biographie, chro-
nique du jour, critique des orateurs etdes débats législatifs.

Littérature. Critique des livres.de» pièces de théâtre,
des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travauï
académiques; des missions scientifiques, et autres ; bruiti
de salons, de coulisses etde bourse ; pastichesde nos grandi
écrivains du jour ; critique de 1a critique,
ffeaux-Arts Musique, peinture, sculpture, etc.
Mœurs. Mœurs parisiennes et provinciales, contes e«
nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.

Dessins Caricatures politiques (quand la censure veut
bien le permettre), littéraires, artistiques, indust: ielles,
etc. Dessins de genre,croquis de mœurs, scènes d'intérieur,
pochades de salon, d'atelier, de tribunaux, de promenades
pub''uues. Principales scènes de pièces de théâtre ~n vo-
gue?Copie des meilleurs tableaux de l'exposilioû*et des
galeries. Portraits ou charges des célébrités contempo-
raines et personnages fameux, etc Dessins de Modes,etc.
Tout ce qui concerne le journal doit être adressé (franco) au Directeur
Les lettres non affranchie» seront ngoureuseraent refusées.

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3 du Croissant, 1C*

MÊMES AUX

Les bêtes aux hommes du Système.

Messieurs,

Jusqu'à ce jour, en France, les animaux n'avaient pas
eu trop à se plaindre du Système de leur choix.

Soussonadminislration, le sort de l'espèce animale élait
mêmedevenu, à certains égards préférable à celui de l'es-
pèce humaine .Nous avions la consnlaii 'n de pouvoir retour-
ner contre les hommes beaucoup d'anciens proverbes ima-
ginés h l'effet de donner une idée pitoyable de notre con-
dition. Par exemp'e, le dicton être traité comme un che-
val s'applique parfaitement aujourd'hui au peuple fran-
çais.

Quant aux misères qui nous sont communes avec ceux
qu'on appelait naguères les rois de la création, nous
étions heureux de penser que ce n'était pas nous à
présent qui en supportions la plus lourde part. Ainsi,
pour ne citer qu'un seul trait de ce genre, comment les
moulons pourraient-ils trouver mauvais qu'on les tonde
si près, les oisons se plaindre d'être plumés au vif, en
voyant la façon dont sont accommodés les contribuables
du régime à bon marché ?

Et puis, notre amour-propre avait lieu d'êlre flatté de l'in-
fluence de plus en plus prépondérante que nous exerçons
dans le gouvernement. Il est clair qu'on nous a pris, en
beaucoup de matières officielles, pour exemple et pour
modèles.Les éditeurs de promesseset de programmes fa-
çon-Juillet, n'ont-ils pas emprunté aux sapajous ce mode
de paiement qu'on appelle monnaie de singe?

Les singes n'ont-ils pas encore fait école parmi vos
faiseurs de protestations de fidélité éternelle et de ser-
mens à la douzaine ?

Les renards ne peuvenl-ils pas se flatter d'être les types
de la loyauté officielle, et les chacals d'avoir inventé la
modération et la conciliation guizotines?

Les pies voleuses ne sont elles pas en droil de ranger
au nombre de leurs disciples les amateurs de budgets et
autres coryphées du dévouement désintéressé?

Enfin n'est-il pas permis aux éci\ visses, aux limaces,
•k escargots de se glorifier d'avoir servi de modèle à la
marche du gouvernement ?

De plus, c'est pour nous surtout que le système cons-
titutionnel est une vérité. Il est incontestable que, vul'in-
Mil lancé contre les capacités, les bêtes sont beaucoup
P'us firliilement et plus largement représentées au Palais-
ourbon que la nation dite la plus spirituelle de l'univers.
Nous vous le répétons, messieurs, nous avions lieu,
Jusqu'à ce jour, d'être très satisfaites de la tournure des
affaires, ainsi que des confrères ou émules que nous
comptons dans les hôtels ministériels, dans les chambres,
ans les administrations, etc. Mais aujourd'hui la ques-
10u c*>ange de face : vous avez lort de vous séparer hau
tentent de nous, de vouloir nous renier, nous humilier,
Uous vexer, Vous vous retournez traîtreusement contre

les bêtes. Hélas ! nous devions nous y attendre d'après
l'antique proverbe : « On n'est jamais trahi que par les
siens. »

La preuve c'est que ceux de vous qui portent des noms
de quadrupède ou de volatile s'adressent à l'autorité afin
d'obtenir la permission d'en changer.A-t-on jamais vu !...
Les coryphées du régime actuel se montrer contrariés par-
ce qu'ils sont exposés à être confondus avec nous !
Certes il semble qu'en pareil cas, c'est plutôt notre sus-
ceptibilité qui aurait pu s'effaroucher.

Ainsi M. Barbet annonce officiellement la résolution de
se débaptiser; et pourquoi donc, nom d'un chien!

Ce monsieur s'est laissé depuis longtemps mener en
laisse par les aveugles qui marchent dans la voie gouver-
nementale: dès lors le nom de Barbet lui convient par-
faitement.

Comme aussi son attitude et ses allures vis-à-vis des
minisires étaient tout à fait en rapport avec ce que l'on
sait de la fermeté et de l'indépendance des caniches.

Un seul motif plausible peut être allégué en faveur de
ce changement, c'est que le monsieur en question aspi-
rant à se réfugier prochainement au sein de l'infirmerie
du Luxembourg, il a pu penser que le nom de Barbet,
qui rappelle des souvenirs de fidélité a toute épreuve,son-
nerait mal en la compagnie des Decazes, desPasquier, et
autres trahisseurs-omnibus.

Par exemple, il nous sera permis de trouver qu'il en a
choisi un fort singulier en échange. M. Barbet prétend se
faire désormais apppeler M. de Valmont, comme le
séducteur des Liaisons dangereuses. Or, M. Barbet n'a
jamais séduit personne, que nous sachions, par même les
électeurs de Bouen.

De même encore M. Pierrot, proviseur de Louis-le-
Grancl et beau frère de M. Persil, s'est pourvu ces jours-
ci en mutation patronymique. Le nom de Pierrot a deux
acceptions différentes. Il s'entend d'abord d< s émules de
Débureau; mais ce n'est probablement pas ce sens là qui
a déplu au proviseur ci-dessus. Dans la troupe des fu-
nambules officiels, M. Pierrot ne saurait être déplacé au
milieu de tant de paillasses, d'arlequins,de jongleurs, etc.

Mais Pierrot est encore synonime de friquet et de moi-
neau. Voilà, dit-on, ce qui a choqué M. le proviseur. Un
nom d'oiseau convient pourtant assez bien à un homme
de plume.

M. Pierrot aspire donc à s'appeler M. de Sciligay, nom
de comédie aussi burlesque que celui de Valmont. Bien-
tôt sans doute ces exemples seront suivis par les autres
comédiens de quinze ans ; M. Martin (l'ours) prendra
nom Ergaste, M. Poulie s'intitulera Valère, M. Lebœuf
Florvtlle, etc., etc.

Tels sont, messieurs., les procédés dont nous nous
croyons en droit d'être scandalisés et que nous vous re-
prochons comme un manque de confraternité. Mais vous
avez beau dépouiller vos noms de volatile et de quadru-
pède, vous ne ferez pas pour cela disparaître tout ce qu'il
y a de bête dans le régime actuel.

(Suivent les signatures de plusieurs griffes ou pattes.)

"J1T KAIPvS

EU COUPE DERÉCiLÉE.

Avez-vous vu jouer les Baigneuses, — au Palais-Royal,
vous, abonné de Paris, — au théâtre qu'embellit ou sub-
ventionne la munificence de votre municipalité, vous,
abonné de la province ? — Non, dites-vous?.... Eh bien !
je n'ai rien à vous dire, sinon que vous ferez bien d'aller
les voir à la première occasion. Cela vous distraira, par
le changement, de la plupart des choses que le Système
nous fait voir tous les jours, en ce sens que c'est amusant
et gentil. /^'4-f

Vous dites, vous, que vous avez vu jouer les Bad40Urffi^
ses?... Eh bien! c'est à vous que j'ai affaire. VouKjou^y^
souvenez que, dans ce vaudeville, M. Calois, mair^ r?P>
du chauve par l'âge, mais vert galant encore par hS
de, rend une ordonnance qui enjoint à tous les jeîtë{pK.&
gens de la commune de se tenir à distance d'une certain
partie de la rivière, de telle heure à telle heure, attendu
que les jeunes filles ont coutume d'y venir prendre le dé-
lassement du bain. L'exécution de celte ordonnance est
confiée au garde champêtre, à qui Alcide Tousez prête le
poids et l'autorité de son nez.

Mais le vieux renard de maire s'excepte lui-même en
tapinois de son arrêté. Il se glisse adroitement dans l'en-
droit réservé et repaît ses yeux de l'émouvant spectacle
des peignoirs de ses administrées.Les peignoirs flottent au
milieu des ondes, le cœur de M. Catois flotte au mi-
lieu des beautés.

Nous ne savons si M. Remillv, maire de Versailles et
député conservateur, a vu jouer les Baigneuses ; mais,
ce qu'il y a de certain, c'est qu'il vient d'en reproduire,
non par le même motif, la scène principale. M. de Re-
milly est devenu le Catois de Seine-et-Oise.

11 y a à Versailles, comme dans le vaudeville, un esr
pace réservé, à certaines heures, pour le bain des dames;
et toujours comme dans le vaudeville, les arrêtés muni-
cipaux en interdisent l'approche à la partie mâle de la
commune. Comme sanction vivante de ces réglemens de
police, 1 autorité a planté en faction un gendarme qui
remplit avec autant de vigilance, mais avec beaucoup
moins de distinction, le rôle confié par les auteurs des
Baigneuses au talent d'Alcide Tousez.

Ce gendarme a pour consigne expresse d'empêcher les
jeunes gens de grimper sur les arbres, habitude qu'ils
avaient prise pour dominer l'enclos et s'en procurer le
coup d œil. Il parait que la population masculine de
Versailles est fort gaillarde, bien qu'elle ne l'ait guère
prouvé en se faisant représenter par M. de Remillv.

Ce respectable maire conduisit, il y a quelques jours,
sa femme au bain. Jusque là c'est bien.— Mais madame
étant entrée, il voulut s'introduire à la suite. C'était mal,
elle préposé s'y opposa sous prétexte qu'il est chargé
de garder a la fois les ombrelles et la décence, les cane-
zous et les mœurs.

Mais que peut un gardien contre le maire, son supé-
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