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ulée la fontaine::
t tarie, et que
moins élevés,
:op faibles, ou
nps où la
maux naturels t.
e de sable, et è:
; plus de quaE
ut de la chaîne
aperçoit à envi
ie nous occupa
A P P E N D I X, &e
MÉMOIRE SUR LE COMMERCE DES NEGRES AU KAIRE, ET SUR LES
MALADIES AUXQUELLES ILS SONT SUJETS EN Y ARRIVANT,
Par Louis Frank, Ex-Médecin de VArmée d'Egypte.
L'histoire de tous les peuples démontre que pour rendre l'esclavage utile, il faut du moins le rendre
doux ; que la force ne prévient point les révoltes de l'ame ; qu'il est de l'intérêt du maître que
l'esclave aime à vivre ; et qu'il n'en faut plus rien attendre dès qu'il ne craint plus de mourir.
i out ce qui appartient au commerce des Nègres, que différentes nations Européennes
ont entrepris au commencement du XVI. siècle, sur la côte de Guinée, est géné-
ralement connu ; mais il est étonnant que parmi tant de célèbres voyageurs qui ont
visité l'Egypte, aucun n'ait parlé, dans ses relations, du commerce des Nègres qui se
fait au Kaire, et qui, selon toute apparence, est très-ancien. Comme cet objet m'a
paru curieux, et avoir quelque mérite pour ceux qui s'intéressent à l'histoire des peuples,
je me suis donné des peines particulières pour rassembler tout ce qui appartient à la
traite des Nègres, dans la plus grande ville connue de l'Afrique, où j'ai séjourné près de
cinq années.
Les voyageurs ont avancé une quantité des choses, souvent révoltantes, sur les
causes qui forcent les Nègres, dans leur pays natal, à tomber dans l'esclavage ; j'ai, à
mon tour, tâché de faire des recherches exactes sur cet objet. Quatre différentes causes
paraissent être les plus fréquentes.
1? La guerre, qui, d'après tous les renseignemens que j'ai obtenus par des Nègres
même, provient des fréquentes dissentions entre leurs rois, ou leurs sultans, lesquelles
ne se terminent que par le sort des armes. Tout alors appartient au vainqueur ; les
H h 3 sujets
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MÉMOIRE SUR LE COMMERCE DES NEGRES AU KAIRE, ET SUR LES
MALADIES AUXQUELLES ILS SONT SUJETS EN Y ARRIVANT,
Par Louis Frank, Ex-Médecin de VArmée d'Egypte.
L'histoire de tous les peuples démontre que pour rendre l'esclavage utile, il faut du moins le rendre
doux ; que la force ne prévient point les révoltes de l'ame ; qu'il est de l'intérêt du maître que
l'esclave aime à vivre ; et qu'il n'en faut plus rien attendre dès qu'il ne craint plus de mourir.
i out ce qui appartient au commerce des Nègres, que différentes nations Européennes
ont entrepris au commencement du XVI. siècle, sur la côte de Guinée, est géné-
ralement connu ; mais il est étonnant que parmi tant de célèbres voyageurs qui ont
visité l'Egypte, aucun n'ait parlé, dans ses relations, du commerce des Nègres qui se
fait au Kaire, et qui, selon toute apparence, est très-ancien. Comme cet objet m'a
paru curieux, et avoir quelque mérite pour ceux qui s'intéressent à l'histoire des peuples,
je me suis donné des peines particulières pour rassembler tout ce qui appartient à la
traite des Nègres, dans la plus grande ville connue de l'Afrique, où j'ai séjourné près de
cinq années.
Les voyageurs ont avancé une quantité des choses, souvent révoltantes, sur les
causes qui forcent les Nègres, dans leur pays natal, à tomber dans l'esclavage ; j'ai, à
mon tour, tâché de faire des recherches exactes sur cet objet. Quatre différentes causes
paraissent être les plus fréquentes.
1? La guerre, qui, d'après tous les renseignemens que j'ai obtenus par des Nègres
même, provient des fréquentes dissentions entre leurs rois, ou leurs sultans, lesquelles
ne se terminent que par le sort des armes. Tout alors appartient au vainqueur ; les
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