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ïs fin
encore
On
élance avec
auser aucune
le Plus haut
Passe chaque
-es indivis
ment, si Ton
■voir extraits
malade. I
bois et qu'ils
bois une par
talementjle
r.vations faites
le tabac daœ
plâtre merci!' I
iniment vob
iladie de leoi
n de prévenir |
: des relations
:n Egypte,
A P P E N D I X, &c.
.4
LW»'!
DE LA CARAVANE DÉ DARFOUR,
Par P. J. G. Membre de VInstitut d'Egypte,
JLa ville de Darfour passe pour être plus grande et moins peuplée que celle du Kaire ;
c'est un entrepôt où se réunissent à certaines époques les marchands de l'intérieur de
l'Afrique : ils y apportent de l'ivoire, des cornes de rhinocéros, des plumes d'autruche,
de la gomme, du tamarin, de l'alun, et du natron, objets qui sont ensuite transportés
de Darfour en Egypte parles caravanes qui y viennent chaque année vendre des esclaves
noirs des deux sexes. Ces esclaves sont pour ia plupart enlevés de leurs villages dans les
guerres que se font continuellement les nations voisines de Darfour: le roi prélevé à son
profit le cinquième de ceux qui y sont amenés pour être vendus ; les habitants du pays en
achètent une partie qu'ils emploient à la garde des chameaux, et aux travaux de l'agri-
culture ; les autres sont envoyés dans une espèce de colonie appelée Karrantinn-dar-êl-Sdid^
distante de Darfour de vingt journées de chemin. On leur donne des terres à cultiver;
ils s'y marient, et payent au roi, dont cette contrée est le domaine, un tribut annuel, qui
consiste en un certain nombre d'enfants nés de leurs mariages, et en grain de millet ou
de doura provenant de leurs récoltes.
Les importations de Darfour en Egypte sont plus ou moins considérables, suivant
l'état de paix ou de guerre où vivent entre elles les peuplades voisines de ce royaume :
plus la guerre est active, plus le nombre des prisonniers est grand, et plus aussi il y a de
jeunes esclaves à transporter. L'état politique de l'Egypte influe aussi sur l'arrivée des
caravanes: elles ont été tant de rois pillées lors des révolutions que le pays a éprouvées,
que dans l'incertitude où elles sont de s'y défaire avantageusement des objets dont elles
pourraient se charger, elles ont coutume d'y envoyer une espèce d'avant-garde, dont les
k k conducteurs
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Par P. J. G. Membre de VInstitut d'Egypte,
JLa ville de Darfour passe pour être plus grande et moins peuplée que celle du Kaire ;
c'est un entrepôt où se réunissent à certaines époques les marchands de l'intérieur de
l'Afrique : ils y apportent de l'ivoire, des cornes de rhinocéros, des plumes d'autruche,
de la gomme, du tamarin, de l'alun, et du natron, objets qui sont ensuite transportés
de Darfour en Egypte parles caravanes qui y viennent chaque année vendre des esclaves
noirs des deux sexes. Ces esclaves sont pour ia plupart enlevés de leurs villages dans les
guerres que se font continuellement les nations voisines de Darfour: le roi prélevé à son
profit le cinquième de ceux qui y sont amenés pour être vendus ; les habitants du pays en
achètent une partie qu'ils emploient à la garde des chameaux, et aux travaux de l'agri-
culture ; les autres sont envoyés dans une espèce de colonie appelée Karrantinn-dar-êl-Sdid^
distante de Darfour de vingt journées de chemin. On leur donne des terres à cultiver;
ils s'y marient, et payent au roi, dont cette contrée est le domaine, un tribut annuel, qui
consiste en un certain nombre d'enfants nés de leurs mariages, et en grain de millet ou
de doura provenant de leurs récoltes.
Les importations de Darfour en Egypte sont plus ou moins considérables, suivant
l'état de paix ou de guerre où vivent entre elles les peuplades voisines de ce royaume :
plus la guerre est active, plus le nombre des prisonniers est grand, et plus aussi il y a de
jeunes esclaves à transporter. L'état politique de l'Egypte influe aussi sur l'arrivée des
caravanes: elles ont été tant de rois pillées lors des révolutions que le pays a éprouvées,
que dans l'incertitude où elles sont de s'y défaire avantageusement des objets dont elles
pourraient se charger, elles ont coutume d'y envoyer une espèce d'avant-garde, dont les
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