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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 2.1876

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Nr. 1
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Witte, Jean de: Hercule et les oiseaux de Stymphale
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https://doi.org/10.11588/diglit.25049#0017

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— 9 —

une amphore à figures noires du Musée Britannique (i). Hercule, vêtu
d’une tunique courte et de la peau de lion, combat les oiseaux au moyen
d’une fronde (cr<pev&6vn, funcla). Un carquois est suspendu sur son dos.
Les oiseaux qui volent dans tous les sens, effrayés de l’attaque du
héros, sont au nombre de seize; leur plumage est varié et distingué
par diverses couleurs.

Le revers de cette amphore montre deux Satyres et deux Ménades.

Je connais une seconde représentation à peu près semblable, tracée
sur une amphore plus grande, également à figures noires, de la collec-
tion Panckoucke, aujourd’hui au Musée de Boulogne-sur-Mer. Hercule
y combat de même les oiseaux de Stymphale avec une fronde, mais
les oiseaux ne sont qu’au nombre de douze. Le revers représente le
combat d’Hercule contre le lion, en présence de Minerve et d’Iolas.

Gerhard (2) a publié un petit aryballe à figures noires de la collec-
tion Candelori, aujourd’hui à la Pinacothèque de Munich (3). On y
voit H ercule perçant d’un dard un des Stymphalides. Un homme, de
petite taille, sans doute lolas, attaque un autre oiseau aussi au moyen
d’un javelot ou d’un dard, tandis que deux autres oiseaux voltigent
autour d’eux. On connaît encore une amphore à figures noires de la
collection de Canino, citée par Gerhard (4) et qui montre le même fait
mythologique. Dans le recueil de Tischbein (5) on trouve une peinture
à figures rouges, qui montre Hercule combattant contre trois Stym-
phalides. Enfin, il y a des peintures de vases, où Hercule, sous la
forme d’un nain, lutte contre d’énormes oiseaux (6).

La destruction des Stymphalides figurait dans les sculptures du
temple de Jupiter à Olympie (7); ce travail d’Hercule se voit aussi sur
plusieurs sarcophages romains (8), sur la célèbre coupe Albani (9),

(1) Catal. of vases in British Muséum, n° 580.

(2) Vasenbilder, t. II, pl. cv et cvi.

(3) Otto Jahn, Beschreibung der Vcisensamml.,

n° Mil.

(4) Rapp. vole., nos 191 et 365, clans les Ann.
de l’Inst. arch., 1831, t. III, p. 134 et 150.

(5) II, pl. xvm, éd. de Florence, et t. II, pl. xm,
éd. de Paris; Millin, Galer. myth., exxm, 442.

(6) Millin, Vases peints, t. I, pl. lxiii, et Galer.
myth., exx, 441 ; Cat. Durand, n° 278.

(7) Pausan., V, 10, 2.

(8) Visconti, Mus. P. Clem., t. IV, pl. xLetxLii;
Gai. Giustin., t. II, pl. cxxxv.

(9) Winckelmann, Mon. ined., 65 ; Zoëga, Bassi-
ril., t. II, pl. lxii; Millin, Galer. myth., cxiu, 434.
Cf. aussi le bas-relief du Musée Borgia au Musée,
de Naples. Millin, Galer. mythol., cxvii, 463.
Quelques autres monuments sont cités dans les
Ann. de l’ïnst. arch., 1844, t. XVI, p. 179, note. Cf.
aussi Élite des mon. céramogr., t. I, p. 236 et 237.
 
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