DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Witte, Jean de: Hercule et les oiseaux de Stymphale
DOI Artikel:Chanot, E. de: Artémis Nanæa
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.25049#0018
— 10 —
sur la base du groupe de bronze du Musée de Naples, qui montre
H ercule enfant en lutte avec les serpents (i), dans une peinture d’Her-
eulanum (2), sur une lampe de terre cuite, encore inédite, de la col-
lection Blacas, sur quelques pierres gravées (3) et sur un certain
nombre de monnaies, par exemple sur celles de Stymphale (4), de
Lamia (5), de Nicée de Bithynie (6), de Périnthe de Thrace (7), d’A-
lexandrie d’Egypte (8), peut-être de Baris de Pisidie (9), au revers d’un
aureus de Postume (10), etc.
Surp resque tous les monuments, les oiseaux ne sont qu’au nombre de
deux ou de trois. Hercule les combat soit avec la massue, soit, et bien
plus souvent, avec l’arc. La multitude d’oiseaux qu’offre notre pein-
ture ne se retrouve de la même manière que dans celle qui a été décrite
plus haut pour servir de comparaison. On pourrait peut-être expliquer
ce nombre indéterminé cl’oiseaux en pensant à l’hydre de Lerne dont
les têtes renaissaient et se multipliaient à mesure qu’Hercule les abat-
tait. Dans les textes anciens, il n’est jamais fait mention de la fronde au
moyen de laquelle le héros extermine ici les redoutables oiseaux qui
inquiétaient les habitants de Stymphale.
J. de WITTE.
ARTÉMIS
(Planches
Le Musée du Louvre a fait, il y a une
tion formée par M. Delaporte, lorsqu’il ét
une des armoires de la salle asiatique de
tion est surtout remarquable par une rie’
(1) Mus. Borbt. I, pl. vjii et ix.
(2) Pitt. d’Ercolcino, t. V, pl. xxiv.
(3) Gori, Mus. Florent., t. II, pl. xxxviu, 1;
Millin, Gciler. myth., exx, 440; Winckelmarm,
Cat. de Stosch, class, II, nos 1717-1720.
(4) Eckhel, Doct. num., II, p. 297; Mionnet,
II, p. 254, n° 62.
(5) Mionnet, II, p. 13, n° 97, et III, Supplém.,
p. 286, n° 251.
(6) Mionnet, V, Suppl., p. 121, n° 671.
NANÆA.
4, 5 et 6.)
dizaine d’années, l’acquisition de lacollcc-
ait consul général à Bagdad. Exposée dans
l’ancien Musée Napoléon III, cette collec-
te série de statuettes d’albâtre ou do terre
(7) Mionnet, I, p. 412, n° 326.
(8) Au revers d’Antonin le Pieux. Mionnet, VI,
p. 250, n° 1704.
(9) Mionnet, VII, Suppl., p. 111, n° 131. La
description de cette médaille est donnée d’après
Sestini [Descrizione dette medaglie ant. del Museo
Hederv., t. II, p. 368, pl. xxn, 5), qui peut bien
s’être trompé.
(10) Revue numism., 1844, pl. vin, n° 6.
sur la base du groupe de bronze du Musée de Naples, qui montre
H ercule enfant en lutte avec les serpents (i), dans une peinture d’Her-
eulanum (2), sur une lampe de terre cuite, encore inédite, de la col-
lection Blacas, sur quelques pierres gravées (3) et sur un certain
nombre de monnaies, par exemple sur celles de Stymphale (4), de
Lamia (5), de Nicée de Bithynie (6), de Périnthe de Thrace (7), d’A-
lexandrie d’Egypte (8), peut-être de Baris de Pisidie (9), au revers d’un
aureus de Postume (10), etc.
Surp resque tous les monuments, les oiseaux ne sont qu’au nombre de
deux ou de trois. Hercule les combat soit avec la massue, soit, et bien
plus souvent, avec l’arc. La multitude d’oiseaux qu’offre notre pein-
ture ne se retrouve de la même manière que dans celle qui a été décrite
plus haut pour servir de comparaison. On pourrait peut-être expliquer
ce nombre indéterminé cl’oiseaux en pensant à l’hydre de Lerne dont
les têtes renaissaient et se multipliaient à mesure qu’Hercule les abat-
tait. Dans les textes anciens, il n’est jamais fait mention de la fronde au
moyen de laquelle le héros extermine ici les redoutables oiseaux qui
inquiétaient les habitants de Stymphale.
J. de WITTE.
ARTÉMIS
(Planches
Le Musée du Louvre a fait, il y a une
tion formée par M. Delaporte, lorsqu’il ét
une des armoires de la salle asiatique de
tion est surtout remarquable par une rie’
(1) Mus. Borbt. I, pl. vjii et ix.
(2) Pitt. d’Ercolcino, t. V, pl. xxiv.
(3) Gori, Mus. Florent., t. II, pl. xxxviu, 1;
Millin, Gciler. myth., exx, 440; Winckelmarm,
Cat. de Stosch, class, II, nos 1717-1720.
(4) Eckhel, Doct. num., II, p. 297; Mionnet,
II, p. 254, n° 62.
(5) Mionnet, II, p. 13, n° 97, et III, Supplém.,
p. 286, n° 251.
(6) Mionnet, V, Suppl., p. 121, n° 671.
NANÆA.
4, 5 et 6.)
dizaine d’années, l’acquisition de lacollcc-
ait consul général à Bagdad. Exposée dans
l’ancien Musée Napoléon III, cette collec-
te série de statuettes d’albâtre ou do terre
(7) Mionnet, I, p. 412, n° 326.
(8) Au revers d’Antonin le Pieux. Mionnet, VI,
p. 250, n° 1704.
(9) Mionnet, VII, Suppl., p. 111, n° 131. La
description de cette médaille est donnée d’après
Sestini [Descrizione dette medaglie ant. del Museo
Hederv., t. II, p. 368, pl. xxn, 5), qui peut bien
s’être trompé.
(10) Revue numism., 1844, pl. vin, n° 6.