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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 2.1876

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Nr. 2
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Witte, Jean de: Hercule et la biche Cérynite
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Récamier Étienne: Les courses de chars à Lugdunum
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https://doi.org/10.11588/diglit.25049#0036

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— 28 —

Hercule qui, arrêtant la biche clans sa course, la saisit par les bois et
lui arrache une de ses ramures. Le fils d’Alcmène est vêtu d’une tuni-
que courte et de la peau de lion qui couvre sa tête. A droite, devant la
biche, est Artémis debout, tenant des deux mains son arc. La déesse
a la tête ceinte d’une simple bandelette; elle a pour vêtement une tu-
nique talaire sans manches, et par dessus un ampechonium (i). A
gauche , derrière Hercule, paraît sa protectrice Athéné debout, ar-
mée du casque et tenant dans la main gauche l’épée du héros. La
déesse est vêtue, comme Artémis, d’une tunique talaire sans man-
ches (2).

Ni dans les récits mythologiques , ni dans les monuments, il n’est
question des ramures de la biche arrachées par Hercule.

Au revers, on voit un hoplite debout entre deux jeunes hiles. Son
bouclier a pour épisème un serpent en saillie.

Nous reproduisons à la page précédente la forme de l’amphore avec
son couvercle, pour donner un échantillon de la richesse d’ornemen-
tation qui distingue quelques vases trouvés en Etrurie.

J. de WITTE.

LES COURSES DE CHARS A LUGDUNUM.

(planche 10.)

Les courses cle chars sont un des sujets qui sont le plus fréquemment traités sur les
sarcophages antiques. Les musées du Louvre et du Vatican en possèdent de beaux
exemples, dont le souvenir est dans la mémoire de tous les voyageurs; plusieurs
d’entre eux ont été gravés dans les grands recueils de Visconti et de Montfaucon.
Rien n’est plus gracieux que les Amours conduisant des chars dans le cirque, que l’on
admire au Louvre. Dans l’un de ces bas-reliefs, quatre biges au galop se dirigeant vers
la droite sont conduits par quatre Amours, et accompagnés par quatre autres jeunes

(1) La tache noire qu’on aperçoit près de l’arc,
entre les deux mains d’Artémis, est une goutte de
couleur tombée par accident du pinceau, quand
l’artiste peignait le vase.

(2) Une particularité qui mérite d’être signalée,
c’est la manière dont les mains des deux déesses
sont dessinées. La couleur blanche superposée sur

les autres teintes a fait oublier à l’ariiste l’arc dans
les mains d’Artémis et l’épée dans la main d’A-
théné; ni l’une ni l’autre déesse ne tiennent les
armes, les mains étant dessinées et peintes par
dessus. Cette négligence et cet oubli se remar-
quent dans quelques autres peintures à figures
noires.
 
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