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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 2.1876

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Nr. 1
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Héron de Villefosse, Antoine: L’Apollon d’Entrains
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Witte, Jean de: Hercule et les oiseaux de Stymphale
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https://doi.org/10.11588/diglit.25049#0016

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— 8 —

comme divinité des eaux, a été établi par plusieurs inscriptions. La
déesse Damona qui l’accompagne dans quelques textes paraît avoir été
assimilée à Diane par les Gallo-Romains, comme Sirona dans son as-
sociation avec Apollon Grannus.

Ant. héron de yillefosse.

HERCULE ET LES OISEAUX DE STYMPHALE.

(Planche 3.)

Si les artistes anciens ont représenté quelquefois le sixième des
douze travaux d’Hercule, la lutte contre les oiseaux stymphaiides,
les céramographes paraissent avoir rarement traité ce sujet.

Ces oiseaux malfaisants habitaient dans les marécages et les bois
touffus aux environs de la ville de Stymphale, en Arcadie. C’étaient
des oiseaux aquatiques (lUWAeç, 7vWchç) (i) ; ils détruisaient tout et
s’attaquaient même aux hommes, se nourrissant de leur chair (cbApo-
<payoi). Pausanias (2) entre dans de longs détails pour en donner la des-
cription. Ils ressemblaient aux grues et aux ibis. Derrière le temple
d’Artémis, à Stymphale, le Périégète les vit représentés sous la forme
de jeunes fdles avec des pattes d’oiseau.

D’après Pisandre de Camiros (3), Hercule les lit sortir des maré-
cages en agitant des crotales d’airain; il en tua une partie, les autres
s’enfuirent et s’envolèrent vers bile d’Arétias, dans le PontEuxin, où
les Argonautes les rencontrèrent (4).

Ges oiseaux redoutables et malfaisants se confondaient avec les Si-
rènes et avec les Harpyies (5).

La rare représentation reproduite dans la planche 3 est peinte sur

(1) Apoll. Rhod., Argon., IR '1033.

(2) VIII, 22, 4 et 5.

(3) Ap. Pausan., I. e. Cf. Apollod. II, 5, 6.

(4) Schol. ad Apoll. Rhod., Argon., II, 1034.
(3) Voy. Voss, Myth.Briefe, I, 31 et 32; Zoëga,

Bassiril., t. II, p. 68 et suiv.; Élite des mon. céra-
mograph., t. I, p. 236 et 237. Un des mythogra-
phes du Vatican (I, Fab. 111) dit formellement :
Très Harpyiae seu Stymphaiides.
 
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