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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 2.1876

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Nr. 6
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Stephani: Apollon et Artémis
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Chanot, E. de: Terre-cuite de Tanagra
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https://doi.org/10.11588/diglit.25049#0147

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139 —

Sur la gauche Apollon se tient debout, dans une attitude calme,
auprès de sa sœur, vers laquelle il se tourne. Un de ses pieds est posé
sur une élévation du terrain. Il est enveloppé d’un manteau et a la
tête ceinte d’une couronne de laurier. De la main gauche il tient une
grande branche de laurier. En face de lui, Artémis, également debout,
est clairement caractérisée par le carquois qui dépasse l’une de ses
épaules. De la main droite elle tient le plectron et de la gauche une
lyre à sept cordes, à laquelle est attachée une bandelette. Ses che-
veux sont entourés d’une large tænia. Elle est vêtue d’un long chi-
ton, et par-dessus d’une courte robe sans manches, étroite et très-
richement brodée, qui rentre dans la donnée des vêtements variés et
éclatants dont les musiciens, et en particulier les citharistes , aimaient
à se parer dans l’exercice de leur art (i). Ce sont ces diverses circon-
stances qui donnent à notre peinture une valeur toute particulière, en
ce sens qu’elles ne laissent plus la moindre incertitude sur la déesse
qui apparaît ainsi elle-même comme la /aGapoAoç par excellence.

Saint-Pétersbourg', octobre 1876.

STEPHANE

TERRE-CUITE DE TANAGRA.

(Planche 33.)

M. Henry Iioussaye a apprécié avec infiniment de tact et de goût,
dans les pages de ce recueil, les délicieuses terres-cuites de Tanagra,
si justement recherchées des connaisseurs et des collectionneurs, et
qui ont pour ainsi dire révélé une nouvelle face de l’art grec. La sta-
tuette gravée dans la planche 33, avec les dimensions de l’original, est
un des spécimens les plus exquis de cet art familier, empreint à la fois
d’une vérité si vivante et d’une grâce si délicate à laquelle se mêle
une certaine pointe d’afféterie. Après avoir passé par les mains de
MM. Rollin et Feuardent, elle constitue aujourd’hui l’une des perles
du cabinet, choisi avec un goût exceptionnel, d’un des plus fins

( I) Voy., par exemple, la peinture de vase que j’ai publiée dans le Compte-rendu de 1873, p. 245.
 
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