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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 12.1887

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Reinach, Salomon: Observations sur L’Apothéose d’Homère: bas-relief en marbre du musée britannique
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https://doi.org/10.11588/diglit.25011#0156

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OBSERVATIONS SUR L’APOTHÉOSE D’HOMÈRE

BAS-RELIEF EN MARBRE DU MUSEE BRITANNIQUE 1

(Planche 18.)

L’œuvre d’art sur laquelle je voudrais présenter quelques observations n’est pas iné-
dite : découverte dès le milieu du xvne siècle à Bovilles, au même endroit que la célèbre
Table Iliaque, elle fut publiée en 1671 par Kircher et a depuis été gravée et décrite
dans un grand nombre d’ouvrages2. Cependant il n’en existe pas encore de reproduc-
tion satisfaisante, à l’exception des moulages et des photographies directes qui sont peu
répandus : les gravures qui se succèdent dans les ouvrages d’archéologie, et qui se
copient le plus souvent les unes les autres, sont extrêmement inexactes. Les planches
de Creuzer, de Muller-Wieseler et d’Overbeck, pour ne citer que des guides autorisés,
sont mauvaises, et si les inscriptions ont été correctement lues, la forme des lettres,
très importante pour dater le marbre, n’a jamais été fidèlement reproduite.

Nous ne voulons pas aborder tous les problèmes que soulève ce monument et nous
laisserons de côté toute la rangée inférieure, représentant l’Apothéose proprement dite,
où les personnages sont identifiés par des inscriptions. Contentons-nous de considérer
les trois registres supérieurs, en particulier le second et le troisième.

Tous les critiques modernes sont d’accord sur les points suivants : Jupiter est étendu
sur le sommet de la montagne, probablement le Parnasse; à sa gauche est Melpomène,
la Muse de la tragédie, chaussée de cothurnes et plus grande que les autres person-
nages. A gauche de Melpomène, Tlialie, la Muse de la comédie, descend de la montagne
à grandes enjambées. Le second et le troisième registre sont d’abord occupés par des
Muses. On reconnaît sur la gauche Clio, la Muse de l’histoire, tenant des tablettes;
puis Euterpe, assise et tenant la double flûte. Au troisième registre, à gauche,
la Muse assise est appelée Terpsichore ; la seconde, debout à côté d’elle et la

1 Notice lue à l'Académie des Inscriptions, séance du
15 avril 1887.

2. Greuzer-Guigniaut, Relir/ions de l’antiquité, t. XI,
pl. 220, p. 344; Mus. Pio Clern., I, B; Overbeck, Ges-
chichte der griechischen Plastik, t. H, p. 405; Müller-
Wieseler, Derikmaeler, t. II, pl. 58, n° 742; Baumeister,
Denlmaeler, t. I, fig. 118 Cf. Newton, Graeco-roman
sculptures, 2e éd., 1879, p. 73-80; Kortigarn, De Tabula
Arche lai, Bonn, 1862; Brunn, Geschichte der griech.

Künsller, t. I. p. 584-592; Wolters, Gipsabgüsse antiker
Bildwerke,n° 1629; Braun, Bullettino dell’ Inst., 1 844, p.
199 ; Schmidt, Annali, 1849 , p. 119-130 , Lucy Mitchell, A
history of ancient sculpture, p. 668; Trendelenburg, Der
Musenchor, p 12; Michaelis, Griechische Bilderchronikcn,
1873, p. 81. Une bibliographie complété a été donnée par
Kortigarn ; cf. Overbeck, Kunstarchæologische Vorlesun-
g en, p. 214.
 
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