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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 12.1887

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Choisy, Auguste: Les fouilles de Suse et l’art antique de la Perse, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.25011#0212

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184

LES FOUILLES DE SUSE ET L’ART ANTIQUE 1)E LA PERSE.

mais aussi la coupole. Une coupole, pour se construire sans cintrage, n’exige aucun
artifice spécial : chacun sait que la grande coupole de Florence fut élevée dans l’espace
sans appui auxiliaire ; et cette extrême facilité qu’a la coupole de se bâtir sans cintres,
fut pour les Perses un des motifs de son adoption. Mais les Perses ne se bornèrent pas à
la coupole sur tambour : ils surent faire reposer la coupole sur plan carré, et ils y par-
vinrent par l’emploi de ces ingénieux raccords connus sous le nom de pendentifs, qui ont
été jusqu’à nos jours considérés comme d’invention byzantine. M. Dieulafoy trouve, en

Fig. I. — Construction d’une voûte sans cintrage (L'Art antique de la Perse, tome IV, p. 16).

même temps que la voûte en berceau sans cintrage, la coupole sur pendentifs dans deux
palais antiques de la Perse méridionale, Sarvistan et Firouz-Abad; il la retrouve égale-
ment dans un édicule dont on lui doit la découverte, le kiosque de Ferachbad.

Reste à savoir quelle date il convient d’assigner à ces palais voûtés : cette date tran-
chera la question des influences mutuelles de la Perse et de Byzance. — Jusqu’à présent
 
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