Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux (12.1887)

Mais ce n’est là qu’un petit
côté de la question; suspen-
sion à usage de lampes, ou
attribut symbolique, cet ap-
pendice, dans mon opuscule,
accompagne la statuette et
fait corps avec elle. Comment
cette association a-t-elle pu
se produire ?

Il est regrettable, puisqu’il
avait le soupçon d’une super-
cherie, que M. Bazin, avant
d’en faire la confidence au
public, n’ait pas jugé bon de
me soumettre à un interro-
gatoire. J’ai longtemps habité
la ville où il réside aujour-
d’hui, j’y compte de nom-
breux amis, il avait toutes les
facilités du monde pour en-
trer en relations avec moi afin
d’éclaircir le fait grave qui
inquiétait son respect de la
vérité archéologique. Un peu
de circonspection ne messied
pas en pareille occurrence;
s’il en avait usé, voici ce qu’il
aurait appris :

Le dessin qu’il dénonce
n’est point inédit et n’a pas,
été spécialement exécuté,
comme il le pense, pour ma
publication. 11 était déjà vieux
d’au moins huit ans, pour les
mythologues, lorsque j’ai eu
sujet d’en raviver le souvenir.
Il avait déjà figuré, en 1877,
dans une notice insérée au
Musée archéologique de l’é-