DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:Castel, Louis: Histoire générale de l'architecture par Daniel Ramée, architecte
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1 12 GAZETTE DES BEA I X-ARTS.
L'architecture est l'expression la plus vraie du caractère des peuples1. »
On ne saurait contester la Légitimité des principes énoncés dans le
passage que nous venons de citer. Les conséquences inévitables qui en
HYFOGÉES DE BENI II A S S A X
découlent sont que la connaissance de l'architecture ne peut être complète
qu'avec celle de l'histoire, de l'ethnologie, de la philosophie, de la
géographie, de l'histoire naturelle. Rien n'est isolé ; tout tient à tout: et
c'est un funeste défaut de notre époque, particulièrement de notre pays,
de vouloir spécialiser chaque sphère d'activité et parquer chaque homme
dans une spécialité. L'analyse et la division du travail ont sans doute
leur raison d'être pour la perfection des détails; mais la synthèse et la
généralisation peuvent seules constituer un ensemble satisfaisant. Des
esprits synthétiques seuls viennent les grandes découvertes, les hautes
\ ues, les créations hardies, les glorieuses étapes accomplies sur le chemin
de la science.
M. Daniel Ramée l'a merveilleusement compris. Aussi son introduc-
tion presque tout entière se compose-t-elle de trois chapitres intitulés :
Histoire primitive des hommes ; Migrations des peuples ; Religions des
temps primitifs. Et l'histoire de l'architecture égyptienne, qui ouvre le
livre consacré à l'antiquité, est précédée de considérations générales et
de données toutes nouvelles sur la religion des Égyptiens.
11 y avait la un écueil à éviter: il fallait se garder de faire de i'acces-
I. T. I, Introduction, ch. IV, p. 81 el <s;>.
L'architecture est l'expression la plus vraie du caractère des peuples1. »
On ne saurait contester la Légitimité des principes énoncés dans le
passage que nous venons de citer. Les conséquences inévitables qui en
HYFOGÉES DE BENI II A S S A X
découlent sont que la connaissance de l'architecture ne peut être complète
qu'avec celle de l'histoire, de l'ethnologie, de la philosophie, de la
géographie, de l'histoire naturelle. Rien n'est isolé ; tout tient à tout: et
c'est un funeste défaut de notre époque, particulièrement de notre pays,
de vouloir spécialiser chaque sphère d'activité et parquer chaque homme
dans une spécialité. L'analyse et la division du travail ont sans doute
leur raison d'être pour la perfection des détails; mais la synthèse et la
généralisation peuvent seules constituer un ensemble satisfaisant. Des
esprits synthétiques seuls viennent les grandes découvertes, les hautes
\ ues, les créations hardies, les glorieuses étapes accomplies sur le chemin
de la science.
M. Daniel Ramée l'a merveilleusement compris. Aussi son introduc-
tion presque tout entière se compose-t-elle de trois chapitres intitulés :
Histoire primitive des hommes ; Migrations des peuples ; Religions des
temps primitifs. Et l'histoire de l'architecture égyptienne, qui ouvre le
livre consacré à l'antiquité, est précédée de considérations générales et
de données toutes nouvelles sur la religion des Égyptiens.
11 y avait la un écueil à éviter: il fallait se garder de faire de i'acces-
I. T. I, Introduction, ch. IV, p. 81 el <s;>.