L'ORFÈVRERIE FRANÇAISE. 429
cherchait à absorber la gloire de personne, sachant que la sienne lui
suffisait, et aux expositions il indiquait loyalement les noms de ses col-
laborateurs, artisans ou artistes. »
Froment-Meurice n'est pas mort tout entier. Son fils le continue, et,
il faut l'espérer pour l'art, il suivra la voie que lui a montrée son père.
L'histoire de l'orfèvrerie nous a offert déjà plusieurs de ces familles
d'artistes chez lesquelles la flamme sacrée s'est transmise, sans s'éteindre,
de génération en génération. C'est là le meilleur héritage. M. ËmiLe Fro-
ment-Meurice le sait mieux que nous : il a associé à sa maison deux des
plus fidèles collaborateurs de son père, MM. Louis et Philibert Audouard.
Le nouvel atelier a dû terminer d'abord les pièces laissées inachevées
par Froment-Meurice, et ce pieux travail a exigé quelques années. Cette
dette acquittée, d'importants ouvrages ont pu être entrepris, tels que
deux grands services de table destinés, l'un à madame Isaac Péreire,
l'autre à madame la duchesse de Medina-Celi. D'autres travaux sérieux
sont en voie d'exécution, mais nous ne saurions en parler encore. Si té-
méraire que soit notre critique, elle ne se sent pas de force à juger le vin
avant les vendanges.
(La fin an prochain numéro.)
l'IIJI. HIVNTZ.
cherchait à absorber la gloire de personne, sachant que la sienne lui
suffisait, et aux expositions il indiquait loyalement les noms de ses col-
laborateurs, artisans ou artistes. »
Froment-Meurice n'est pas mort tout entier. Son fils le continue, et,
il faut l'espérer pour l'art, il suivra la voie que lui a montrée son père.
L'histoire de l'orfèvrerie nous a offert déjà plusieurs de ces familles
d'artistes chez lesquelles la flamme sacrée s'est transmise, sans s'éteindre,
de génération en génération. C'est là le meilleur héritage. M. ËmiLe Fro-
ment-Meurice le sait mieux que nous : il a associé à sa maison deux des
plus fidèles collaborateurs de son père, MM. Louis et Philibert Audouard.
Le nouvel atelier a dû terminer d'abord les pièces laissées inachevées
par Froment-Meurice, et ce pieux travail a exigé quelques années. Cette
dette acquittée, d'importants ouvrages ont pu être entrepris, tels que
deux grands services de table destinés, l'un à madame Isaac Péreire,
l'autre à madame la duchesse de Medina-Celi. D'autres travaux sérieux
sont en voie d'exécution, mais nous ne saurions en parler encore. Si té-
méraire que soit notre critique, elle ne se sent pas de force à juger le vin
avant les vendanges.
(La fin an prochain numéro.)
l'IIJI. HIVNTZ.