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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 18.1865

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Nr. 2
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Goncourt, Edmond de; Goncourt, Jules de: Fragonard, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.18742#0142

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FRAGONARD

(s DITE ET FIN ).

IV.

n dépit de tout ce travail, de tout cet art
qu’il semait là-bas, des mille dessins de
« ses crayons flatteurs, » le jeune artiste
n’était guère connu au delà de l'Italie, au
delà de cette patrie d’adoption où il s’ou-
bliait presque douze ans b Son nom, Paris
le connaissait à peine. Mais Fragonard ne
lui donnait pas le temps de l’apprendre.
Il enlevait le succès et la célébrité d’un
coup, avec son tableau de Callirhoè, le
tableau « d’agrément » qui le faisait recevoir à l’Académie par acclama-
tion 2, ce tableau qui, au Salon du mois d’août, enthousiasmait tout le
public et avait l’honneur d’une commande royale de reproduction en
tapisserie des Gobelins.

-1. Mariette écrit dans son Abecec/ario que Fragonard revenait d’Italie en 176-1,
ramené par Saint-Non. Mais Diderot assure d’un autre côté qu’il ne revint que quelques
mois avant la présentation de son tableau. Il y a tout lieu de croire ici Diderot; car
sa version a pour elle la date de plusieurs eaux-fortes de Fragonard d’après des
tableaux italiens, une entre autres datée à Venise du 24 février 1764.

2. Voici la liste des envois de Fragonard, aux deux seuls salons où il a exposé :

1765.

Le grand prêtre Corésus se sacrifie pour sauver Callirhoè.

Ce tableau est au Roi et est destiné à être exécuté en tapisserie dans la manufac-
 
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