DOI issue:
Nr. 4
DOI article:Campori, Giuseppe: Sébastien del Piombo et Ferrante de Gonzague
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.18742#0356
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GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
et, avec elle, l’histoire de cette peinture, objet de tant de discussions et
si longtemps désirée. Gonzague avait d’autant plus de hâte de la voir
retirer de l’atelier du peintre, que, depuis longtemps déjà, il avait fait
connaître au commandeur son intention delà lui donner. Une autre œuvre
de Sébastien, inconnue jusqu’ici, nous est encore indiquée en passant
par la dernière lettre de l’agent: je veux parler d’un portrait de don Fer-
rante lui-même, entrepris plusieurs années auparavant. Yasari n’en dit
rien, mais il parle d’un portrait, de grandeur naturelle, de Piero Gon-
zaga, peint à l’huile sur une pierre. Cet auteur aurait-il écrit ici Piero
pour Ferrante? Le portrait peint par Sébastien fut précisément copié
avec beaucoup de talent en l’année 1539, par un jeune peintre de Prato,
Dominique Giunti, qui, l’année suivante, entra au service de don Fer-
rante, en la double qualité d’architecte militaire et civil, et de peintre.
Nous ne pouvons fournir d’autres renseignements relatifs à ces deux
ouvrages de Sébastien del Piombo qui sont vraisemblablement perdus
ou attribués à un autre maître.
GIUSEPPE C A 31P O RI.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
et, avec elle, l’histoire de cette peinture, objet de tant de discussions et
si longtemps désirée. Gonzague avait d’autant plus de hâte de la voir
retirer de l’atelier du peintre, que, depuis longtemps déjà, il avait fait
connaître au commandeur son intention delà lui donner. Une autre œuvre
de Sébastien, inconnue jusqu’ici, nous est encore indiquée en passant
par la dernière lettre de l’agent: je veux parler d’un portrait de don Fer-
rante lui-même, entrepris plusieurs années auparavant. Yasari n’en dit
rien, mais il parle d’un portrait, de grandeur naturelle, de Piero Gon-
zaga, peint à l’huile sur une pierre. Cet auteur aurait-il écrit ici Piero
pour Ferrante? Le portrait peint par Sébastien fut précisément copié
avec beaucoup de talent en l’année 1539, par un jeune peintre de Prato,
Dominique Giunti, qui, l’année suivante, entra au service de don Fer-
rante, en la double qualité d’architecte militaire et civil, et de peintre.
Nous ne pouvons fournir d’autres renseignements relatifs à ces deux
ouvrages de Sébastien del Piombo qui sont vraisemblablement perdus
ou attribués à un autre maître.
GIUSEPPE C A 31P O RI.