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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 23.1867

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Nr. 2
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Aubert, Francis: Joseph-Marie Vien, 4
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https://doi.org/10.11588/diglit.19884#0195

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JOSEPH-MARIE VIEN.

187

calqua toutes les figures et tous les détails du plafond, et fit des dessins
reproduisant le clair-obscur en même temps que les contours. Lorsque
l'enduit du ciment fut exactement remis en place, il y rétablit les lignes
des figures à l'aide de ses calques et les remplit d'après ses dessins. 11
sut si bien relier son propre travail à ce qu'il avait pu conserver de celui
de Périer, rafraîchir les masses enfumées et répandre sur les nouvelles
un voile de vétusté, harmoniser l'ensemble en un mot, que les plus fins
connaisseurs, dit-on, ne pouvaient distinguer ce qu'il avait fait de ce
qu'il avait respecté.

« Il y a plus, dit le Mercure de France, dans un style dont on appré-
ciera la magnificence, semblable à l'habile nautonier qui dirige les
diverses manœuvres des matelots avec une telle dextérité que les passa-
gers même ne s'aperçoivent pas qu'ils ont couru risque de périr, » Vien
avait su se faire des pensionnaires du roi, Lefèvre, Slonet et Godelroi,
qu'il avait choisis pour l'aider, des auxiliaires parfaitement intelligents.

Cette galerie, qui était éclairée par six grandes fenêtres cintrées »e
reflétant dans d'immenses glaces, était riche en peintures de maîtres :
Véronèse, le Guerchin, Piètre de Cortone, Carie Maratte, Valentin, Pous-
sin, le Guide, tels en étaient les principaux hôtes.

{La fin jirocltaincment.j

FRANCIS AU ISEUT.
 
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