DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:Darcel, Alfred: Le bronze dans les salles de l'Histoire du travail: Exposition Universelle
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GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
Mme Alfred Ramé. Le voilà encore à cheval, mais au galop et renversant
un groupe de vaincus. — Ici le roi est à pied, se faisant pendant à lui-
même; regardant de droite combien il est majestueux, portant sur la
jambe gauche, la main appuyée au bâton de commandement posé sur la
hanche droite, et regardant de gauche combien lui sied la pose abso-
lument symétrique.
A côté de ces bronzes qui appartiennent à M. le B™ Roger, le roi est
encore représenté assis, mais toujours cuira'':/.'; à l'antique et coiffé de la
perruque in-folio. Dans ce dernier, exposé par M. Nadault de Buffon, le
métal est revêtu d'or moulu.
Deux figures de Bacchus et d'Amphitrite sur des socles quadrangu-
laires ornés de médaillons, dans le style de Lepautre, appartenant à
M. E. Dutuit, et deux cassolettes sur des socles triangulaires composés
des mêmes élémens, à M. Groult, bronzes dorés d'ameublement, nous
indiquent quel était le style français vers la fin du xvnB siècle.
Avec le \vine siècle le bronze cesse d'être statuette ou statue, du
moins à l'Exposition, pour ne plus devenir que l'accessoire d'un meuble,
quand il n'est pas meuble lui-même : pendule, chenet ou candélabre,
ou bien garniture de commode ou de bureau. C'est ainsi qu'il se pré-
sente à nous dans les belles expositions de M. L. Double, de MM. E.
Dutuit et Lafaulotte, de M. le Gte de la Béraudière, de M. le Glede Beaus-
sier ou de M. le Ve Clerc.
Nous ne parlerons point de toutes ces belles choses que Saint-Germain.
Caffiéri ou Gouthière ont exécutées et parfois signées. Un ami de ces
époques gaiement tourmentées et qui en sait beaucoup plus long que
nous sur elles, comme sur beaucoup d'autres choses, en a entretenu les
lecteurs de la Gazette des Beaux-Arts à propos de l'Exposition rétrospec-
tive, et nous lui laissons très-volontiers la place libre, afin qu'il puisse
recommencer ses aimables études à l'aide de monuments nouveaux.
Nous nous arrêterons sur la Diane de Houdon, réplique de l'exem-
plaire du Louvre, possédée par M. Aguado, pour nous occuper, dans
un prochain numéro, de l'industrie moderne.
ALFRED DARCEL.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
Mme Alfred Ramé. Le voilà encore à cheval, mais au galop et renversant
un groupe de vaincus. — Ici le roi est à pied, se faisant pendant à lui-
même; regardant de droite combien il est majestueux, portant sur la
jambe gauche, la main appuyée au bâton de commandement posé sur la
hanche droite, et regardant de gauche combien lui sied la pose abso-
lument symétrique.
A côté de ces bronzes qui appartiennent à M. le B™ Roger, le roi est
encore représenté assis, mais toujours cuira'':/.'; à l'antique et coiffé de la
perruque in-folio. Dans ce dernier, exposé par M. Nadault de Buffon, le
métal est revêtu d'or moulu.
Deux figures de Bacchus et d'Amphitrite sur des socles quadrangu-
laires ornés de médaillons, dans le style de Lepautre, appartenant à
M. E. Dutuit, et deux cassolettes sur des socles triangulaires composés
des mêmes élémens, à M. Groult, bronzes dorés d'ameublement, nous
indiquent quel était le style français vers la fin du xvnB siècle.
Avec le \vine siècle le bronze cesse d'être statuette ou statue, du
moins à l'Exposition, pour ne plus devenir que l'accessoire d'un meuble,
quand il n'est pas meuble lui-même : pendule, chenet ou candélabre,
ou bien garniture de commode ou de bureau. C'est ainsi qu'il se pré-
sente à nous dans les belles expositions de M. L. Double, de MM. E.
Dutuit et Lafaulotte, de M. le Gte de la Béraudière, de M. le Glede Beaus-
sier ou de M. le Ve Clerc.
Nous ne parlerons point de toutes ces belles choses que Saint-Germain.
Caffiéri ou Gouthière ont exécutées et parfois signées. Un ami de ces
époques gaiement tourmentées et qui en sait beaucoup plus long que
nous sur elles, comme sur beaucoup d'autres choses, en a entretenu les
lecteurs de la Gazette des Beaux-Arts à propos de l'Exposition rétrospec-
tive, et nous lui laissons très-volontiers la place libre, afin qu'il puisse
recommencer ses aimables études à l'aide de monuments nouveaux.
Nous nous arrêterons sur la Diane de Houdon, réplique de l'exem-
plaire du Louvre, possédée par M. Aguado, pour nous occuper, dans
un prochain numéro, de l'industrie moderne.
ALFRED DARCEL.