LA PART DE L’ART ITALIEN
DANS QUELQUES MONUMENTS DE SCULPTURE
DE LA PREMIÈRE RENAISSANCE FRANÇAISE
(deuxième et dernier article*,)
II.
On a vu précédemment à l'œuvre deux
des^principaux ateliers d’artistes italiens qui
fonctionnèrent en France pendant la première
période de la Renaissance. D’un autre côté,
ce n’est pas en vain qu’un roi de France,
dès 1497, payait les « gaiges et entretene-
ments des ouvriers et gens de métier qu il a
fait de son royaume de Sicille venir pour
édiffier et faire ouvraiges à son devis et plai-
sir à la mode dé Ylallie1 2. » Jean Joconde,
Andrea Solari, Guido Paganino, Jérôme délia
Robia, Dominique de Cortone, etc., n’étaient
pas venus accomplir sur les bords de la Seine
un simple voyage d’agrément. 11 résulte de
tous ces faits que des artistes italiens consi-
dérables ont travaillé chez nous, et c’est, par
conséquent, un devoir pour nous de recher-
cher les témoignages de leur activité dans
notre pays.
J’ai déjà montré que les médaillons en marbre du château de Gail-
lon, d’un goût si italien, avaient été livrés par Guido Mazzone. L’artiste,
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, t. XXIX, 2e période, p. 377.
2. Archives de l’art français, t. Ier, p. 94 et suiv.
DANS QUELQUES MONUMENTS DE SCULPTURE
DE LA PREMIÈRE RENAISSANCE FRANÇAISE
(deuxième et dernier article*,)
II.
On a vu précédemment à l'œuvre deux
des^principaux ateliers d’artistes italiens qui
fonctionnèrent en France pendant la première
période de la Renaissance. D’un autre côté,
ce n’est pas en vain qu’un roi de France,
dès 1497, payait les « gaiges et entretene-
ments des ouvriers et gens de métier qu il a
fait de son royaume de Sicille venir pour
édiffier et faire ouvraiges à son devis et plai-
sir à la mode dé Ylallie1 2. » Jean Joconde,
Andrea Solari, Guido Paganino, Jérôme délia
Robia, Dominique de Cortone, etc., n’étaient
pas venus accomplir sur les bords de la Seine
un simple voyage d’agrément. 11 résulte de
tous ces faits que des artistes italiens consi-
dérables ont travaillé chez nous, et c’est, par
conséquent, un devoir pour nous de recher-
cher les témoignages de leur activité dans
notre pays.
J’ai déjà montré que les médaillons en marbre du château de Gail-
lon, d’un goût si italien, avaient été livrés par Guido Mazzone. L’artiste,
1. Voir Gazette des Beaux-Arts, t. XXIX, 2e période, p. 377.
2. Archives de l’art français, t. Ier, p. 94 et suiv.