SCULPTURES ITALIENNES EN FRANCE.
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lecture dans les Annales archéologiques 2 et dans son ouvrage sur les
Inscriptions de la France 3. Nous ne saurions mieux faire que d’y ren-
voyer. Voici les conclusions deM. de Guilhermy dans les Annales archéo-
logiques : « Jeanne de Commynes mourut en 151A et fut inhumée auprès
de ses parents dans l’église des Grands-Augustins. Sa statue, sculptée en
albâtre, a été recueillie par M. Lenoir; elle se trouve aujourd’hui déposée
dans un magasin du Louvre et nous regrettons bien qu’on n’ait pas
ÉCUSSON DE MARBRE AUX ARMES DE FRANCE ET DE BRETAGNE.
(Provenant du tombeau de Renée d’Orléans-Longueville, aux. Célestins. — Musée du Louvre.)
replacé l’image de la fille, comme elle était autrefois, au pied du tombeau
de son père. Mais ce qui nous semble plus fâcheux encore, c’est que la
décoration tout entière de la chapelle de Commynes ait été laissée dans
la cour de l’École des Beaux-Arts, décoration d’autant plus précieuse
quelle a été exécutée en 1506, du vivant de Philippe de Commynes, et
probablement sous sa direction. C’est, en effet, l’œuvre d’un lettré appar-
tenant moitié au moyen âge et moitié à la Renaissance, encore chrétien,
mais déjà épris des fables et des allégories de la mythologie païenne...
Le moment est venu de sauver ces débris. D’après les dégradations
qu’ils ont déjà éprouvées depuis qu’ils ont ôté appliqués aux murs de la
4. T. III, p. 557, avec une planche dessinée par Labrouste représentant quelques
parties de la chapelle de Commynes.
2. T. XII, p. 93 et suiv.
3. T. I<* p. 405.
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lecture dans les Annales archéologiques 2 et dans son ouvrage sur les
Inscriptions de la France 3. Nous ne saurions mieux faire que d’y ren-
voyer. Voici les conclusions deM. de Guilhermy dans les Annales archéo-
logiques : « Jeanne de Commynes mourut en 151A et fut inhumée auprès
de ses parents dans l’église des Grands-Augustins. Sa statue, sculptée en
albâtre, a été recueillie par M. Lenoir; elle se trouve aujourd’hui déposée
dans un magasin du Louvre et nous regrettons bien qu’on n’ait pas
ÉCUSSON DE MARBRE AUX ARMES DE FRANCE ET DE BRETAGNE.
(Provenant du tombeau de Renée d’Orléans-Longueville, aux. Célestins. — Musée du Louvre.)
replacé l’image de la fille, comme elle était autrefois, au pied du tombeau
de son père. Mais ce qui nous semble plus fâcheux encore, c’est que la
décoration tout entière de la chapelle de Commynes ait été laissée dans
la cour de l’École des Beaux-Arts, décoration d’autant plus précieuse
quelle a été exécutée en 1506, du vivant de Philippe de Commynes, et
probablement sous sa direction. C’est, en effet, l’œuvre d’un lettré appar-
tenant moitié au moyen âge et moitié à la Renaissance, encore chrétien,
mais déjà épris des fables et des allégories de la mythologie païenne...
Le moment est venu de sauver ces débris. D’après les dégradations
qu’ils ont déjà éprouvées depuis qu’ils ont ôté appliqués aux murs de la
4. T. III, p. 557, avec une planche dessinée par Labrouste représentant quelques
parties de la chapelle de Commynes.
2. T. XII, p. 93 et suiv.
3. T. I<* p. 405.