CORRESPONDANCE D’ANGLETERRE.
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avec Roxane, qui compte parmi les trésors de l’Albertine, paraît sous le nom de
Raphaël, qu’il a sans doute porté longtemps avec la pleine approbation de Passavant,
mais que des critiques, tels que MM. Morelli {Die werke Italienischer Meister...,
p. 471) et Thausing (Wiener Kunstbriefe, p. 261-263) donnent maintenant sans
hésiter à Antonio Bazzi, dit le Sodoma. A l’Albertine même il est maintenant exposé
sous le nom de ce dernier maître. C’est, selon ces écrivains, une étude pour sa
fameuse fresque de la Farnésine, laquelle étude aurait été plus tard copiée par le
peintre de la fresque représentant le même sujet, qui provient de l’ancienne villa
DESSIN DE L’ALBUM DE VENISE ATTRIBUÉ A RAPHAE
L.
Raffaello, et se trouvo actuellement dans la dernière salle de la galerie Borghèse : on
sait que cette fresque y est encore attribuée à Raphaël, quoique l’exécution inférieure
en soit tout à fait indigne de lui. L’hypothèse que cette fresque est une adaptation du
dessin en question est, en quelque sorte, confirmée par le fait qu’une autre fresque
qui lui servait de pendant à cette même villa, et qui se trouve également à la galerie
Borghèse, n’est autre chose qu’une adaptation d’un célèbre dessin de Michel-Ange à
Windsor. Entre les dessins donnés à Raphaël se trouve aussi celui du Louvre, repré-
sentant ce même sujet des Noces d'Alexandre, avec cette différence que les person-
nages, au lieu d’être complètement nus, sont à moitié drapés. Il y aurait peut-être,
pour ce dessin aussi, la même rectification à faire.
Parmi les gravures d’après Raphaël, il s’en trouve une qui reproduit le célèbre
portrait de la collection Czartoryski, portant la souscription : « Portrait de Raphaël
XXX. — 2e PERIODE. 36
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avec Roxane, qui compte parmi les trésors de l’Albertine, paraît sous le nom de
Raphaël, qu’il a sans doute porté longtemps avec la pleine approbation de Passavant,
mais que des critiques, tels que MM. Morelli {Die werke Italienischer Meister...,
p. 471) et Thausing (Wiener Kunstbriefe, p. 261-263) donnent maintenant sans
hésiter à Antonio Bazzi, dit le Sodoma. A l’Albertine même il est maintenant exposé
sous le nom de ce dernier maître. C’est, selon ces écrivains, une étude pour sa
fameuse fresque de la Farnésine, laquelle étude aurait été plus tard copiée par le
peintre de la fresque représentant le même sujet, qui provient de l’ancienne villa
DESSIN DE L’ALBUM DE VENISE ATTRIBUÉ A RAPHAE
L.
Raffaello, et se trouvo actuellement dans la dernière salle de la galerie Borghèse : on
sait que cette fresque y est encore attribuée à Raphaël, quoique l’exécution inférieure
en soit tout à fait indigne de lui. L’hypothèse que cette fresque est une adaptation du
dessin en question est, en quelque sorte, confirmée par le fait qu’une autre fresque
qui lui servait de pendant à cette même villa, et qui se trouve également à la galerie
Borghèse, n’est autre chose qu’une adaptation d’un célèbre dessin de Michel-Ange à
Windsor. Entre les dessins donnés à Raphaël se trouve aussi celui du Louvre, repré-
sentant ce même sujet des Noces d'Alexandre, avec cette différence que les person-
nages, au lieu d’être complètement nus, sont à moitié drapés. Il y aurait peut-être,
pour ce dessin aussi, la même rectification à faire.
Parmi les gravures d’après Raphaël, il s’en trouve une qui reproduit le célèbre
portrait de la collection Czartoryski, portant la souscription : « Portrait de Raphaël
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