GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
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ment familiarisé avec les proportions du corps humain, et, clans une cer-
taine mesure aussi, avec le jeu des muscles ; la précision des détails
n’exclut d’ailleurs pas l’élégance de l’ensemble (voy. ci-contre la planche
représentant le Dévouement de Curtius). 11 y a plus de puissance dans
SAINT CHRISTOPHE.
Fragment d’une des feuilles du Recueil de J. Bellini (Musée du Louvre).
le dessin à la fois admirable et horrible représentant un cadavre en décom-
position (fol. 13). Cette page magistrale est digne de prendre place à côté
d’un des chefs-d’œuvre de Ilolbein, le Christ mort, du musée de Bâle.
Citons aussi les différentes compositions où le Christ apparaît cloué sur
la croix ou étendu sur un linceul ; le corps du divin supplicié y est par-
tout traité avec une parfaite entente de l’anatomie.
L’étude des animaux a presque autant préoccupé Jacopo Bellini que
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ment familiarisé avec les proportions du corps humain, et, clans une cer-
taine mesure aussi, avec le jeu des muscles ; la précision des détails
n’exclut d’ailleurs pas l’élégance de l’ensemble (voy. ci-contre la planche
représentant le Dévouement de Curtius). 11 y a plus de puissance dans
SAINT CHRISTOPHE.
Fragment d’une des feuilles du Recueil de J. Bellini (Musée du Louvre).
le dessin à la fois admirable et horrible représentant un cadavre en décom-
position (fol. 13). Cette page magistrale est digne de prendre place à côté
d’un des chefs-d’œuvre de Ilolbein, le Christ mort, du musée de Bâle.
Citons aussi les différentes compositions où le Christ apparaît cloué sur
la croix ou étendu sur un linceul ; le corps du divin supplicié y est par-
tout traité avec une parfaite entente de l’anatomie.
L’étude des animaux a presque autant préoccupé Jacopo Bellini que