DOI issue:
Nr. 5
DOI article:Garnier, Édouard: L' ancienne porcelaine de Vincennes et de Sèvres: 8e exposition de l'Union Centrale des Arts Décoratifs
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.24584#0495
L’ANCIENNE PORCELAINE UE VINCENNES ET DE SÈVRES. /*59
tête-à-tête. (n° 496) à fond bleu avec bordure blanche en réserve, prêté
par M. Fournier.
A Sèvres on chercha moins qu’à Vincennes de nouvelles formes et on
n’entreprit que le plus rarement possible, et en reprenant surtout les
anciens modèles, la fabrication des pièces importantes et des vases d’ap-
parat que le public n’achetait pas et qui étaient seulement réservés pour
les cadeaux à faire aux souverains et aux ambassadeurs; on s’attacha
principalement à tout ce qui était d’une vente facile et journalière, ser-
vices de table, cabarets, tête-à-tête ou solitaires, jardinières, cache-pots,
petites garnitures de vases, pots-pourris, etc., etc., dont l’exposition
actuelle renferme un grand nombre d’échantillons qui portent tous ce
cachet de distinction et d’élégance un peu maniérée qui caractérise géné-
ralement les productions artistiques et industrielles de cette époque,
mais qui, en réalité, et à part quelques exceptions, ne se distinguent que
par le charme irrésistible que communique aux moindres objets cette
merveilleuse pâte, si douce et si chatoyante au regard, et qui restera une
des découvertes les plus glorieuses de l'industrie française.
EDOUARD GARNIER
tête-à-tête. (n° 496) à fond bleu avec bordure blanche en réserve, prêté
par M. Fournier.
A Sèvres on chercha moins qu’à Vincennes de nouvelles formes et on
n’entreprit que le plus rarement possible, et en reprenant surtout les
anciens modèles, la fabrication des pièces importantes et des vases d’ap-
parat que le public n’achetait pas et qui étaient seulement réservés pour
les cadeaux à faire aux souverains et aux ambassadeurs; on s’attacha
principalement à tout ce qui était d’une vente facile et journalière, ser-
vices de table, cabarets, tête-à-tête ou solitaires, jardinières, cache-pots,
petites garnitures de vases, pots-pourris, etc., etc., dont l’exposition
actuelle renferme un grand nombre d’échantillons qui portent tous ce
cachet de distinction et d’élégance un peu maniérée qui caractérise géné-
ralement les productions artistiques et industrielles de cette époque,
mais qui, en réalité, et à part quelques exceptions, ne se distinguent que
par le charme irrésistible que communique aux moindres objets cette
merveilleuse pâte, si douce et si chatoyante au regard, et qui restera une
des découvertes les plus glorieuses de l'industrie française.
EDOUARD GARNIER