L’ARCHITECTURE MODERNE A VIENNE. 1,83
manque de franchise. Puisque l’architecte avait besoin de pleins aux
étages supérieurs, autant valait les accuser franchement par des tru-
meaux. 11 y a là manque d’harmonie entre les distributions intérieures
et les façades. D’autre part, la lourdeur des masses carrées et un peu
plates du monument est plutôt augmentée qu’atténuée par des détails
beaucoup trop fins et secs d’exécution. A l’intérieur, les salles et les
galeries qui renferment les collections manquent d’ampleur et de lumière.
Aussi, tout en voulant mettre dans son œuvre la pureté de style qui con-
vient assurément à une école, M. Hansen a-t-il plutôt rencontré, malgré
ses essais de coloration1, une sorte de froideur qui est, certes, éloignée
des grâces nobles et souples de l’art grec dont il enseigne le culte dans
cette école.
Si entières que soient ses préférences, M. Hansen s’en est cependant
1. Sur la façade postérieure, certains panneaux ou fausses baies sont ornés de
figures peintes dans le style pompéien. Mais la brutalité du climat ne les a pas épar-
gnées, malgré la saillie de la corniche, et dans quelques années il ne restera de ces
décorations que des taches indécises,
fa'çade dtî l’opéra, a vienne.
(MM. Vandernüll et Siccardsburg, arch tecles. )
manque de franchise. Puisque l’architecte avait besoin de pleins aux
étages supérieurs, autant valait les accuser franchement par des tru-
meaux. 11 y a là manque d’harmonie entre les distributions intérieures
et les façades. D’autre part, la lourdeur des masses carrées et un peu
plates du monument est plutôt augmentée qu’atténuée par des détails
beaucoup trop fins et secs d’exécution. A l’intérieur, les salles et les
galeries qui renferment les collections manquent d’ampleur et de lumière.
Aussi, tout en voulant mettre dans son œuvre la pureté de style qui con-
vient assurément à une école, M. Hansen a-t-il plutôt rencontré, malgré
ses essais de coloration1, une sorte de froideur qui est, certes, éloignée
des grâces nobles et souples de l’art grec dont il enseigne le culte dans
cette école.
Si entières que soient ses préférences, M. Hansen s’en est cependant
1. Sur la façade postérieure, certains panneaux ou fausses baies sont ornés de
figures peintes dans le style pompéien. Mais la brutalité du climat ne les a pas épar-
gnées, malgré la saillie de la corniche, et dans quelques années il ne restera de ces
décorations que des taches indécises,
fa'çade dtî l’opéra, a vienne.
(MM. Vandernüll et Siccardsburg, arch tecles. )