Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (3. Pér. 11.1894)

COURRIER DE L’ART ANTIQUE.

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reliefs de la grande base exhumée par M. Fougères, quoique charmants
d’invention et d’allure, ne sont pas dignes, par l’exécution, du sculpteur
auquel nous devons Y Hermès. La découverte de M. Cavvadias est intéres-
sante; on ne concevrait pas aisément un Bryaxis, même tout jeune, signant
une hase sculptée qui n’aurait pas supporté quelque grand ouvrage. Nous

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TÈTE COLOSSALE D’ARTÉMIS, PAR D AM O P H O N,
DÉCOUVERTE A LYCOSURA (ARCADIE).

voyons maintenant que la signature vaut surtout pour l’image de la Victoire
et que l'auteur attribuait sans doute à ses trois cavaliers en relief moins
d’importance qu’on ne le fait aujourd’hui.

Le sculpteur Damophon nous était connu, jusque dans ces dernierstemps,
par le seul témoignage de Pausanias. A la différence delà plupart des artistes
du Péloponnèse, qui aimaient traiter les sujets de la vie réelle, en particulier
les athlètes, ce Messénien avait surtout sculpté des dieux; et tandis que les