L’EXPOSITION D’ART MUSULMAN
(DEUXIÈME ET D ER N IE R AR T I C L E 1.)
Les Maures ont recher-
ché les reflets métalliques
pour une série de leurs pro-
ductions exécutées à Ma-
laga et à Manissès princi-
palement, et aussi dans les
Baléares ; ils ont tout tra-
duit dans cette tonalité
brillante, tandis que les
-siculo - arabes ont plutôt
recherché l’ornementation
en camaïeu; mais, ce qu’il
est intéressant de consta-
ter, c’est un même esprit
décoratif, qu’il soit traduit
en bleu chez les siculo-
arabes, qui n’ont pas né-
gligé cependant les reflets
métalliques, ou bien en
brun et en jaune et rouge
chez les Berbères. Les deux
vases de M. Bacri nous en
fournissent des exemples.
Si nous quittons la par-
tie occidentale du monde musulman, c’est-à-dire le point où
l’influence persane n’a pas été aussi sensible, ou du moins ne l’a
L Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. X, p. 490.
(DEUXIÈME ET D ER N IE R AR T I C L E 1.)
Les Maures ont recher-
ché les reflets métalliques
pour une série de leurs pro-
ductions exécutées à Ma-
laga et à Manissès princi-
palement, et aussi dans les
Baléares ; ils ont tout tra-
duit dans cette tonalité
brillante, tandis que les
-siculo - arabes ont plutôt
recherché l’ornementation
en camaïeu; mais, ce qu’il
est intéressant de consta-
ter, c’est un même esprit
décoratif, qu’il soit traduit
en bleu chez les siculo-
arabes, qui n’ont pas né-
gligé cependant les reflets
métalliques, ou bien en
brun et en jaune et rouge
chez les Berbères. Les deux
vases de M. Bacri nous en
fournissent des exemples.
Si nous quittons la par-
tie occidentale du monde musulman, c’est-à-dire le point où
l’influence persane n’a pas été aussi sensible, ou du moins ne l’a
L Voir Gazette des Beaux-Arts, 3e pér., t. X, p. 490.