DOI issue:
Nr. 3
DOI article:Gruyer, Gustave: Vittore Pisano, appelé aussi le Pisanello, 2
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.24664#0208
VITTORE PISANO
APPELÉ AUSSI LE PISANELLO
(deuxième article1 2).
PISANO A ROME.
Lorsque, après avoir mis fin au
schisme, Martin Y (Otto Colonna) ramena
en 1420 la papauté à Rome devenue un
repaire de bandits, il ne se borna pas à
rétablir la sécurité, à supprimer les bou-
tiques et les écuries installées dans les
monuments, et à relever les édifices qui
tombaient en ruine ; il tint à honneur
de restaurer et d’embellir les palais et
les ég’lises, et appela auprès de lui d’éminents artistes. A Sainte-
Marie-Majeure, Masaccio représenta sous ses traits le pape Libère.
Dans l’église de Saint-Jean-de-Latran, Gentile da Fabriano, au
dire de Facio, le peignit entouré de dix cardinaux et entreprit de
retracer l’histoire de saint Jean-Bapliste. Il touchait 25 florins d’or
par mois. Dans ses Arts à la Cour clés Papes % M. Müntz a publié des
documents qui mentionnent de pareils paiements depuis le 28 janvier
1427 jusqu’au mois d’août de la même année. Gentile da Fabriano
mourut entre 1427 et 1428 sans avoir achevé la décoration dont il
s’était chargé. Ce fut à Pisano que Martin Y confia le soin de
terminer l’histoire de saint Jean-Baptiste, mais il mourut le
1. Voir Gazette, (les Beaux-Arts, 3e période, t. X, p. 333.
2. M. E. Müntz, Les Arts à la cour des papes, t. I, pp. 1, 3, 14-16, 46-47.
APPELÉ AUSSI LE PISANELLO
(deuxième article1 2).
PISANO A ROME.
Lorsque, après avoir mis fin au
schisme, Martin Y (Otto Colonna) ramena
en 1420 la papauté à Rome devenue un
repaire de bandits, il ne se borna pas à
rétablir la sécurité, à supprimer les bou-
tiques et les écuries installées dans les
monuments, et à relever les édifices qui
tombaient en ruine ; il tint à honneur
de restaurer et d’embellir les palais et
les ég’lises, et appela auprès de lui d’éminents artistes. A Sainte-
Marie-Majeure, Masaccio représenta sous ses traits le pape Libère.
Dans l’église de Saint-Jean-de-Latran, Gentile da Fabriano, au
dire de Facio, le peignit entouré de dix cardinaux et entreprit de
retracer l’histoire de saint Jean-Bapliste. Il touchait 25 florins d’or
par mois. Dans ses Arts à la Cour clés Papes % M. Müntz a publié des
documents qui mentionnent de pareils paiements depuis le 28 janvier
1427 jusqu’au mois d’août de la même année. Gentile da Fabriano
mourut entre 1427 et 1428 sans avoir achevé la décoration dont il
s’était chargé. Ce fut à Pisano que Martin Y confia le soin de
terminer l’histoire de saint Jean-Baptiste, mais il mourut le
1. Voir Gazette, (les Beaux-Arts, 3e période, t. X, p. 333.
2. M. E. Müntz, Les Arts à la cour des papes, t. I, pp. 1, 3, 14-16, 46-47.