DOI Heft:
Nr. 1
DOI Artikel:Jamot, Paul: Le salon d'Automne, [2]: l'Exposition
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24864#0061
LE SALON D’AUTOMNE
53
lointain n’ait surgi de ITolman Hunt ou de Burne-Jones? Il n’y a pas
de bon paysagiste russe entre SylvestreChtchédrine et Lévitan, c’est-
à-dire entre un disciple de Joseph Yernet et un émule de Gazin. Les
exemples du grand Constable n’ont touché personne.
Les œuvres rassemblées à Paris nous furent présentées par
M. Serge Diaguilew avec un goût et un sens pittoresque qui pour-
raient servir de modèles. C’est aux Russes que nous devons de
savoir que, si l’on n’y plaint ni le soin ni la dépense, notre Grand
Palais peut offrir aux manifestations diverses de l’art des salles
appropriées par les dimensions comme par l’éclairage.
CONVERSATION GALANTE, PAR M. C. SOMOFF
Malgré des lacunes, dont plusieurs étaient inévitables, les Fran-
çais et les Russes accorderont aux organisateurs de cette exposition
des remerciements presque pareils. Elle est pour les artistes russes
une consécration méritée. Que leur originalité soit plus ou moins
nationale, les noms des sculpteurs Chtchédrine et Choubine, des
peintres Lévitski et Borovikovski, auxquels il semble permis, pour
les temps plus rapprochés de nous, d’ajouter ceux de Lévitan, de
M. Rüh rich, de M. Somoff, ont désormais leur place dans l’histoire
de l’art européen.
p a u L J A m o T
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lointain n’ait surgi de ITolman Hunt ou de Burne-Jones? Il n’y a pas
de bon paysagiste russe entre SylvestreChtchédrine et Lévitan, c’est-
à-dire entre un disciple de Joseph Yernet et un émule de Gazin. Les
exemples du grand Constable n’ont touché personne.
Les œuvres rassemblées à Paris nous furent présentées par
M. Serge Diaguilew avec un goût et un sens pittoresque qui pour-
raient servir de modèles. C’est aux Russes que nous devons de
savoir que, si l’on n’y plaint ni le soin ni la dépense, notre Grand
Palais peut offrir aux manifestations diverses de l’art des salles
appropriées par les dimensions comme par l’éclairage.
CONVERSATION GALANTE, PAR M. C. SOMOFF
Malgré des lacunes, dont plusieurs étaient inévitables, les Fran-
çais et les Russes accorderont aux organisateurs de cette exposition
des remerciements presque pareils. Elle est pour les artistes russes
une consécration méritée. Que leur originalité soit plus ou moins
nationale, les noms des sculpteurs Chtchédrine et Choubine, des
peintres Lévitski et Borovikovski, auxquels il semble permis, pour
les temps plus rapprochés de nous, d’ajouter ceux de Lévitan, de
M. Rüh rich, de M. Somoff, ont désormais leur place dans l’histoire
de l’art européen.
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