DOI issue:
Nr. 5
DOI article:Maskell, Alfred: La sculpture en ivoire, [2]: au commencement de l'ère chrétienne et de l'époque byzantine
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.24872#0422
LA SCULPTURE EN IVOIRE
AU COMMENCEMENT DE L’ËRE CHRÉTIENNE
ET DE L’ÉPOQUE BYZANTINE
(deuxième et dernier article1)
La célèbre chaire
épiscopale de saint Maxi-
mien, à Ravenne, est,
pour ainsi dire, une
pièce type parmi les
autres ivoires primitifs
chrétiens, et, pour cette
raison, est du plus haut
intérêt. Si le mono-
gramme qu’elle porte de
l’évêque qui occupait le
siège de Ravenne entre
545 et 556 peut être re-
gardé comme une preuve
que cet évêque la fit
exécuter telle que nous la voyons aujourd’hui, la date en est prati-
quement déterminée. La différence d’opinion au sujet des plaques
qui la décorent se résume dans la question de leur origine orientale
ou occidentale. Certainement toutes ces plaques n’ont pas le même
mérite artistique et il est à supposer que plusieurs artistes y ont
travaillé sous la surveillance d’un sculpteur grec qui lui-même en
a exécuté les plus belles parties : tout ceci, à supposer que les plaques
ne sont pas simplement un assemblage hétéroclite et fortuit. Car
on pourrait observer, non sans raison, qu’il y a quelque chose
d’étrange et de peu artistique dans la manière dont ces plaques
JOSEPH VENDU PAR SES FRÈRES
PLAQUE DE LA CHAIRE DE SAINT MAXIMIBN
VI 0 SIÈCLE
l'Église Saint-Vital, Ravenne.)
d. V. Gazette des Beaux-Arts, 1909, t. Il, p. 301.
AU COMMENCEMENT DE L’ËRE CHRÉTIENNE
ET DE L’ÉPOQUE BYZANTINE
(deuxième et dernier article1)
La célèbre chaire
épiscopale de saint Maxi-
mien, à Ravenne, est,
pour ainsi dire, une
pièce type parmi les
autres ivoires primitifs
chrétiens, et, pour cette
raison, est du plus haut
intérêt. Si le mono-
gramme qu’elle porte de
l’évêque qui occupait le
siège de Ravenne entre
545 et 556 peut être re-
gardé comme une preuve
que cet évêque la fit
exécuter telle que nous la voyons aujourd’hui, la date en est prati-
quement déterminée. La différence d’opinion au sujet des plaques
qui la décorent se résume dans la question de leur origine orientale
ou occidentale. Certainement toutes ces plaques n’ont pas le même
mérite artistique et il est à supposer que plusieurs artistes y ont
travaillé sous la surveillance d’un sculpteur grec qui lui-même en
a exécuté les plus belles parties : tout ceci, à supposer que les plaques
ne sont pas simplement un assemblage hétéroclite et fortuit. Car
on pourrait observer, non sans raison, qu’il y a quelque chose
d’étrange et de peu artistique dans la manière dont ces plaques
JOSEPH VENDU PAR SES FRÈRES
PLAQUE DE LA CHAIRE DE SAINT MAXIMIBN
VI 0 SIÈCLE
l'Église Saint-Vital, Ravenne.)
d. V. Gazette des Beaux-Arts, 1909, t. Il, p. 301.