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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 11.1881

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https://doi.org/10.11588/diglit.6800#0154
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15 CENTIMES

LE GRELOT

15 CENTIMES

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mise de M. Madré, directeur-gérant du Grelot, à
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triplera la durée de l'envoi gratuit du GRELOT.

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lement droit à la Prime pendant un temps plus ou
moins long.

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mandats ou chèques doivent être au nom de
M. MADRE, gérant du Grelot, 81, rue Neuve-des-
Petits-Champs, à Paris.

De ci, De là.

On a dit que chez; nous tout finissait par des
chansons, on pourrait ajouter qu'à notre bien-
heureuse époque les chansons out été rempla-
cées par des discours.

Jamais on n'a tant bavardé.

Ouand l'infatigable Gambetta s'est tu d'un
côté, M. Jules Ferry commence d'un autre.

Après Pont-Lévêque, llonfieur et Meuse-
St-Dié, si ça continue comme ça, la salive va
bientôt ôtre hors de prix.

Il faudra en faire venir de l'étranger.

Et pendant ce temps-là on se canarde en Al-
gérie et, si j'en crois les correspondances,
hors celles de l'agence Havas qui joue en
grand les bénisseurs, les affaires là-bas vont
de mal en pis.

Mais qu'est-ce que cela fait à nos aimables
gouvernants ?

Pourvu qu'ils fassent des discours !

Que les pompiers leur portent les armes et
que les orphéons leur cornent des Marseil-
laises !...

Ça leur suffit.

Quand donc aurons-nous à la tète de nos
affaires des hommes sérieux ot pratiques et
non des bafouilleux?

Enfin il faut espérer que la nouvelle Cham-
bre...

Allons, bon!... voilà que j'allais encore dire
une bêtise.

La nouvelle chambre fera probablement
comme l'ancienne.

Elle écoutera discrètement, applaudira con-
sidérablement et votera aveuglément... tout
ce qu'on lui donnera à voter.

Maintenants! quelqu'un des lecteurs du
Grelot veut faire avec moi un petit pari.

Mais non ! je lui volerais son argent.

* * '
Qui est-ce qui prétendait donc, que nous

étions en train de devenir de plus en plus bê-
tes?

Ceci est une pure calomnie.

Et je n'en veux pour preuve que les choses
délicieuses, fines, délicates et relevées qu'on
applaudit dans les cafés-concerts les plus
huppés.

Un soir de cette semaine, je me suishasardé
de pénétrer dans un de ces temples ^de la
gaîté gauloise. *

Eh bien, parole d'honneur, j'ai été en-
chanté.

Mais là, ce qui s'appelle enchanté!

Je m'attendais, d'après les racontages de
Mme Ganardet, une femme de ménage qui est
une particulière d'un esprit quelque peu cha-
grin, ce que j'attribue à deux ou trois cors
qui la font terriblement souffrir aux change-
ments de temps, je m'attendais, dis-je, à en-
tendre une série d'inepties du plus fort cali-
bre.

Eh bien, pas du tout!

Je n'avais pas plutôt trempé mes lèvres pur-
purines dans mon bock, que mon attention
fut attirée par l'entrée sur l'estrade d'un sé-
duisant jeune homme habillé à la dernière
mode et d'un chic épatant, lequel s'avança
vers le trou du souffleur et, la bouche en
cœur, murmura le premier couplet d'une élé-
gante chansonnette qui commençait ainsi :

Je suis ga-ga,

Je suis ga-ga,

Je suis Ga-étan,

Et je prends du quin-quin,

Du qui-qui,

Du na-na,

Du quinquina!

Là-dessus, cris, bravos, trépignements, le
public se tord.

— Ah ça, mais, fis-je en moi-même, trans-
porté par cette chaude poésie, c'est très gen-
til, ça!... et comme les spectateurs compren-
nent tout le lin de cette suave inspiration !...
Décidément ma femme de ménage n'est
qu'une vieille bête!

Le jeune homme, disparu dans la coulisse,
un autre le remplace, lequel, un sourire en-
chanteur sur les lèvres, murmure :

Titine a de la flanelle,
Tant mieux pour elle!
Guguste a de longs gants gris,
Tant mieux pour lui !

On se roule, on casse deux ou trois ban-
quettes.
Le monsieur continue :

Titine file à Bruxelles,
Tant mieux pour elle!
Guguste Philadelphie,
Tant mieux pour lui!

A cette strophe puissante, l'enthousiasme
touche au délire.

Un spectateur, pris d'un accès de folie fu-
rieuse, casse sa chope sur la tête d'un consens
mateur chauve qui tombe évanoui.

Bravo!... bravo !... bis!... ter !..

Les dames lancent des bouquets à l'artiste,
lequel salue en mettant la main sur son cœur

Tout le monde s'embrasse.

Tableau !

*

* #

Et vous dites que l'auteur, le musicien, le
directeur et les auditeurs ne sont que des
goitreux et de scandaleux crétins à fourrer
chez le docteur Blanche !

Ah! madame Ganardet, vous êtes sévère!

Moi, je trouve ça exquis!

Continuez, mes enfants, continuez !

L'avenir est à vous.

Vive la France!

NICOLAS FLAMMÈCHE.

BLAGUES ET GNONS

assez grièvement blessé, n'a pas hésité à trans-
porter tous les sacs, sans s'inquiéter du dan-
ger.

Espérons que ce brave homme ne tardera
pas a ôtre récompensé de sa belle conduite...
par la décoration de son chef de division.

X

M. Camille Sée, le concurrent malheureux
de M. Delattre, va être pourvu d'un poste
administratif,

Si pourtant il n'était absolument propre à
remplir aucun emploi dans aucun ministère,
il resterait toujours la ressource d'en faire un
Sénateur.

X

Marne Pichu assistait dimanche, à Palaiseau,
l'inauguration du monument élevé à la
mémoire de Bara.

Tout ce qui l'a frappé, dans la conduite de
l'héroïque enfant, c'est qu'il avait été tué à
treize ans.

— Voyez-vous, Manie Barbançon, disait-elle
â une de ses amies, si j'avais des enfants,
j'aimerais mieux qu'ils meurent tout de suite
après leur première communion. J'aurais trop
peur qu'il ne leur arrive malheur à leur
treizième anniversaire I

M. Cazeaux, député bonapartiste, à la suite
d'un déjeuner chez Gambetta, a annoncé qu'à
sa rentrée, il se ferait inscrire à l'Union répu-
blicaine.

Il va sans dire que, le 21 août, ce monsieur
s'est bien gardé de prévenir ses électeurs de
cette conversion à gauche, qui est surtout une
conversion adroite.

X

Lors de l'accident de Gharenton, on signala
la conduite digne d'éloges de M. Layton,
courrier convoyeur des postes, qui, quoique

X

la

M. Bonnet, sénateur de l'Ain, étant a
chasse, s'est rompue les deuxjambes.

Pour un seul membre, physiquement cul-
de jatte, combien cette assemblée en compte-
t-elle d'autres qui le sont moralement?

X

La souscription pour offrir une épée d'hon-
neur au colonel Négrieroblient tant de succès
qu'on a décidé de limiter à 0 fr. 25 cent, le
chiffre de chaque souscription.

Sans quoi ce n'eût plus été une épée, c'eût
été un arsenal dont aurait été gratifié le vail-
lant destructeur du tombeau du marabout
El Aliod Sidi Chelckh.

X

M. Gambetta part en villégiature au château
des Crêtes.

Il en a besoin, car la sienne, de crête, com-
mence à pendre bien flasque sur sa tête, qui
se dépouille de plus en plus de l'auréole du
prestige.

Il y a quatre ans, Le Petit le représentait
sous les traits d'un coq gaulois.
Bientôt, ce ne sera plus qu'un chapon.

X

Rochefort demande à entrer à la Société des
gens de Lettres.

Gageons qu'il se trouvera là des Montépins
pour voter contre lui.

X

Il parait qu'on a offert le gouvernement de
l'Algérie au général Chanzy, qui l'a refusé.

C'est tant pis... qu'on lui ait fait cet offre.

Car lo vaincu du Mans est un des plus anti-
pathiques médiocrités sournoises que compte
notre armée.

X

584 juifs ont été expulsés adminislrative-
ment de la manufacture de tabac de Kiew.

Qu'en penso Arthur Meyer, le Sémite du
Clairon, qui ne trouve rien de beau comme
les gouvernements arbitraires et autocrati-
ques ?

X

Deux officiers s'étant battus au nistolet,
à 30 pas, se sont mutuellement mis dans un
état que les héritiers eux-mêmes qualifie-
raient— hypocritement, il est vrai, de déses-
péré.

Notre confrère Pichenette a cette fois, raison
contre nous, qui blaguons les duels à 30 pas.
Libre à lui de se baser sur ce lugubre résultat
pour continuer à considérer MM. Gambetta et
de Fourtou comme deux héros.

X i

Il y a, dans la nouvelle Chambre, quatre
saint :

Saint-Martin (Vaucluse .
De Saint-Martin (Indre).
De Saint-l'rix (Ardèche).
Saint-Rommc ( Isère).

Extrême gauche.
Conservateur.
Gauche.

Union - Républi-
caine.

Comme on le voit, aucun des grands grou-
pes de la nouvelle Chambre ne pourra dire
qu'il ne sait à quel saint se vouer.

X

Le Corsaire dit :

« Il n'y a pas eu de tamponnement sur la
ligne de Ncubourg et d'Honfleur.
C'est regrettable. »

Le Corsaire a raison. Le moindre accroc à
M. Gambetta eût fait plus d'effet sur les gran-
des Compagnies que 22 personnes écharpées.

X

M. de Mae-Mahon chasse avec ardeur à La
Forêt, en compagnie de plusieurs amis. Au
lieu dose borner à chasser les lapins — comme
M. Grévy à Mont-sous-Vaudrey, — le Bayard
des temps modernes court le eerf et le che-
vreuil.

Profitons-en pour lui dédier ce vieux re-
frain de chasse :

C'est très amusant de chasser!
Tayaut ! tayaut I c'est jour de fêle 1
Vous qui chassez la grosse bête,
Prenez garde de vous blesser !

Buridan.

GAZETTE DE MONTRETOUT

Suçages de trompettes royales.

Je viens de rencontrer M. Trembleur de
Sainte-Panique, son Figaro à la main.

— Huml me dit-il, c'est très grave, excessi-
vement grave !

— Quoi donc?

— Chut 1 Je ne veux effrayer personne, mais,
entre nous, la France est foutue.

— Encore I

— Plus que jamais. Cette entrevue de Dant-
zig...

— Ah ! c'est du meeting du czar et du kaiser
que vous voulez parler... Et moi qui croyais
que vous vous lamentiez sur le triomphe de
Tony-Révillon et la déconfiture de l'opportu-
nisme.

— Il s'agit bien de celai Ah! pauvre France,
pauvre France! Sans protecteurs, sans alliés...
Voilà où nous a conduits cette gredine de
République... L'Angleterre se moque de nous
en Egypte; la Prusse et l'Allemagne se font
des mamours, l'Italie nous exècre, la Turquie
nous berne...

— Et le Figaro nous rase. Ah! cher mon-
sieur Trembleur de Sainte-Panique vous serez
donc toujours le même? Parce que deux sou-
verains se suemt la trompette à Dantzig (ville
respectable pour sa vieille eau-de-vie) vous
criez que la France est flambée, Finis Galliœ!
Voyons! réfléchissez, raisonnez. Il y a aujour-
d'hui onze années que la France es-t en répu-
blique et en paix. Avez-vous jamais vu «notre
pauvre pays » — de Pharamond à Napoléon
dernier — rester plus d'une année, sans faire
la guerre? Ouvrez l'histoire que diable! En
dépit des censeurs et des jaloux notre situa-
tion agricole, financière et industrielle n'*
jamais, entendez-vous bien, jamais été plus
prospère. Depuis onze ans nos capitaux ont
travaillé de leur côlé et les intérêts se sont
accumulés dans nos caisses. Seule, parmi
toutes les nations du monde, et je n'en excepte
pas même les Etats-Unis d'Amérique,laFrance
dégrève ses contribuables. Partout ailleurs, en
Angleterre, en Russie, en Allemagne, on lève
impôts sur impôts. Notre armée, notre marine
qu'il est de mode devilipenderdans les feuilles
bien pensantes, ne le cèdent en rien à celles
de nos voisins...

— Mais nous n'avons pas d'alliances...

— Tant mieux, mordiou! je préfère laFrance
isolée, indépendante et même, tranchons le
mot, en suspicion à l'Europe, que de la voir
enchevêtrée dans un tas de salamalecs diplo-
matiques. Save me from my friends, dit le pro-
verbe anglais, and 1 shall take care of my
enemies. » Sauvez-moi de mes amis et je saurai
me protéger contre mes ennemis! »

Lu mascarade germano-russe.

Jusqu'à présent les journaux bien informés
nous racontent en ces termes l'entrevue des
deux empereurs à bord du Hokenzollern :

« On dit qu'Alexandre et Guillaume ont dû,
causer de questions intérieures et extérieures
pte tout fait supposer de la plus haute impor-
tance. Mais on ne sait rien de leur entretien. »

O comble de l'information!

Le reporter du Grelot, déguisé en généra-
lissime russe était caché dans une cabine atte-
nante au royal saloou ; à l'aide d'un puissant
téléphone Edison notre collaborateur a pu en-
tendre sans en perdre une syllabe la conver-
sation des deux monarques.

Alexandre. —Compliments, mon cher oncle,
l'uniforme russe vous va comme un gant!

Guillaume. — Et vous, cher neveu, vous
portez comme Bismark en personne l'uniforme
de colonel des uhlans...

— Je crois qu'il manque un bouton à ma
tunique ..

— C'est l'émotion! Maintenant que nous
nous sommes montrés aux populations vous
l'empereur de toutes les Russies, travesti en
colonel Prussien, et moi l'empereur de teutes
les Allemagues, costumé en général russe,
personne ne doutera de notre entente cor-
diale.

— Pourquoi n'avez-vous pas invité le cousin
François-Joseph?

— Oh I c'est un gêneur. li eût jeté uû froid
sur notre petite fête de famille.

— Oui, mais nous eussions épaté l'Europe
au suprême degré.

— Au fait quel est le but pratique de notre
entrevue?

— J'allais vous le demander.

— Vous venez sans doute consulter votre
vieil oncle Guillaume sur les moyens de vous
débarrasser de vos nihilistes.

— Ma foi, puisque vous voilà si vous me
donniez votre avis.

— Ohl c'est trop compliqué. Fumez-Vous?

— Gomme un C03aque.

— Garçon 1 des cigares et des bocks... Là,
très bien!... Maintenant faisons une petite
partie de dominos pour tuer le temps.

— A vos ordres. A propos faites-vous des
combles à Berlin.

— Ohl très peu.

— A Pétersbourg on en fait des tas. Ainsi
savez-vous quel est le comble de l'impéria-
lisme?

— C'est moi.

— Mais non, gros bètal C'est d'avoir de
l'Empire... même sur ses passions !

— Ah ! ah ! ah 1 fameux !.. Comprends pasl.
Vous avez du six?

— Non. Je boude,

— Moi aussi; comptons. J'ai neuf points.

— Moi, de même. Inutile de continuer,
Sortons maintenant, bras dessus, la main dans
la main et allons nous donner le baiser d'adieu
sur le pont du Ilohenzollern... Et demain les
journaux du monde entier diront que nous
venons de faire une nouvelle carte d'Europe.
Adieu ma vieille branche.

— Au revoir excellent zig!
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