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https://doi.org/10.11588/diglit.6800#0180
US «RJCLOT
CHRONIQUE THEATRALE
Folies-Drnmatfque*
Les rivalités de la Maison de LaDcisIre et de
la Maison d'York ont ensanglanté l'Angleterre
pendant plus de trente ans ; les luîtes dcspar-
tisans de la Rose Rouge et de la Rose Blanche
ont fait répandre des ilôts d'encre aux histo-
riens, aux romanciers, aux dramaturges ; on
nous a déjà montré les deux Roses sous toutes
les formes et sous toutes les faces.
Hélait hélas ! réservé à MM. Hervé, Clair-
ville et Orangé de nous en faire sentir le; épi-
nes, en l'an de grâce 1881.
Quoique dissimuléesau milieu d'un bouquet
de mélodies, les piqûres n'en ont pas été moins
cuisanles, croyez-le bien.
Il est impossible d'imaginer quelque chose
de plus lamentable que le livret de la nouvelle
opérette des Folies-Dramatiques, quelque chose
de plus insipide et de plus incolore que la
partition des Deux-Roses.
La pièce est inénarrable, il n'y a pas un
morceau de la partition qui vaille la peine
d'être «ité.
Les Deux-Roses ont, du reste, déjà quitté l'af-
fiche, complètement fanées, à l'âge de trois re-
présentations.
Où il n'y a rien, il est naturel que les auteurs
qui se posent en rois, perdent leurs droits.
L'excellente troupe des Folies-Dramatiques,
MmesSimon-Girard,Veruon, Simon Max, Luco,
Maugé, etc ,t)nt vaillamment lutté...
Honneur au courage malheureux !
*
* *
Comédie-Parisienne
La Comédie Parisienne, autre guitare, mais
même son.
Le Testament de Mac Farlane, vaudeville en
;! actes et 5 tableaux, de M. William Bus-
nach, n'a qu'à grand peine obtenu ce qu'oc
est convenu d'appeler un succès d'estime.
Il n'y a du reste aucune trace de pièce : Le
Testament de Mac-Farlane est une IVirce dans
le genre do celles que donnent les Folies-Ber-
gères, mais avec du dialogue et des calem-
bours en plus.
Y gagnons-nous quelque chos.: ?
Je n'nésite pas à me prononcor pour la né-
gative.
La Direction nouvelle de la Comédie-Pari-
sienne a, dit-on, l'intention de tâter tous les
genres de spectacle.
J'en suis charmé, et j'espère qu'elle ne tar-
dera pas à renoncer à celui par lequel elle a
débuté, c'est-à-dire au genre ennuyeux.
Amfrign
Ecce ilerum Nana et ses pustules
Après la reprise de l'Assommoir, une reprise
de Nana.
Zola, for ever 1 Hurrah ! pour Busnack !
La grosse fille a subi quelques opérations
douloureuses; on l'aampulée de quelques ta-
bleaux, on a cautérisé quelques-unes ae ses
hideuses plaies.
Tant pis pour elle 1
Malgré cela, la maladie reste cons'ilution-
nelle. et Nana mourra, quand môme, préma-
turément.
T int mieux pour nous.
J. JOE LA VERDRIE.
Grelots-F:r. ance
L'agitation de la dernière semaine dont les
rentes ont eu à souffrir, comme nous l'avons
constaté aurait pu avoir des suiles beaucoup
plus graves, tu les concours de circonstances
malencontreuses qui se présentaient en même
temps.
L'élévalion du taux d'e. compte de la Banque
et des reports en vue de la liquidation du lo,
l'appel d'un nouveau versement sur l'emprunt,
enfin les manœuvres de 1.1 spéculation et la
fureur de celle-ci à surmemr certaines valeurs
de crédit.
La crise a fini mieux qu'on ne pouvait l'es-
pérer, seulement la reprise a été trop brusque
et tout en regagnant du terrain, les rentes
baissent un peu, nous les laissens aux cours
suivants:
Le 3 0(0 à 8i 20 ; l'amort. ancien 8'd 40 : le
nouveau 81 10 ;
Le o 0i0 à 1H3 SO; la Banque de France à
6000.
Ciedes chemins de fer d'A lais au Rhône. — Les
actions et obligations du chemin de fer d'Alais
au Rhône sont très demandées en bourse.
Leur prix relativement peu élevé les met. à la
portée de l'épargne, et leur revenu assuré les
destine à des cours plus élevés. Les obligations
sont aussi bien garanties que celles de Paris à
la Méditerranée ; quant aux actions, le trafic
du chemin leur promet un rapport sérieux.
Banque de Prêts. — Nous rappelons a nos
lecteur* que dans sa séance du 6 octobre, le
conseil d'administration de la Banque de
Prêts à l'Industrie a décidé la di-tribution
d'un à-compte de dividende de l!j fr. par ac-
tion. Cette mesure confirme les donne s que
nous avions déjà fournies sur l'exe. lente
situation de la Banque de Prêts à l'i (latrie.
COMPAGNIE AUXILIAIRE
DES CHEMINS DE FER
ET TRAVAUX PUBLICS
Le Conseil d'administration a l'honneur d'in-
former MM. les porteurs des 60,000 oblgations
de la Compagnie que le coupon d'intérêt n° 1,
à échéance du Vr novembre 1881, sera payé à
partir du dit jour, aux conditions suivantes :
Obligations au porteur. '. . net 9 fr. ".I
— nominatives . , — 9 70
A Paris, chez :•
M. HENRI DE LAMONTA, banquier, S9:, rue
Taitbout.
SOCIETE NOUVELLE de Banque et de Crédit,
52, ruo de Châteaudun.
Le 1er tirage d'amortissement aura lieu le
8 novembre 1881, à 10 heures du matin, au
siège social.
COMPAGNIE NATIONALE
des
CANAUX AGRICOLES
Le Conseil d'administration a l'honneur de
prévenir MM. les porteurs des 6b,000 obliga-
tions de la Compagnie que le Coupon n° 8,
échéant le 1er novembre 1881, sera payé à par-
tir du dit jour, aux conditions suivantes:
Obligations au porteur.
— nominative.
net
îr. 10
27b
Chez M. HENRI DE LAMONTA
Banquier, à Paris, 59; rue Taitbout.
Dans les départements, chez les banquiers
correspondants de M. Henri de Lamonta.
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constitutionnelle ou accidentelle, complètement dé-
truite par le traitement de madame LÀCHAPELLE
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heures, rue Mont-Thabor, 27, près les Tuileries.
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doré, illustré, Xi grav.50 pages avec supplém. V. le
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pense do24 mille fr. — trait' rapide, agréable, innoffen
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Khiimatinnie», Cioutte, Scrofule», Obésité.etc.,
«ont avantageusement modifiées par l'usage du BAOi
qui est ta médication la plus
timple «t la plus naturelle pour prévenir et guérir Rhumes,
Voryma, les affections entharralcs, des Bronches,
du Larynx, des Rein*, de la Vessie, la Diarrhée;
etc. , dus à l'influence dn froid, de l'humidité et aux brusques
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1Jiu£ju 1 lUiv trois jours les rraladies eon'agieuses, ré-
centes ou invétérées, 3 fr le flacon. — Pharmacie l-'ourquct,
19, ru* des Lombards. À LA BARBE D'OR__Kipédie.
ïltff A NTIrTFiVPi? d'urine, organes faibles, maladies de
lUllUil llUflflllL femme», guérison par les Daioiis
riRBO-MOOTHEs de Grimaud. Poitiers, c. Phar. Lauréat des hos-
pitaliers d'Afrique, 15 novembre 1S78 ; médaille d'honneur de 1"
classe. Voltri (Italie), 14 janvier 1879. — Paris, méd. d'or, 1879
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Dit Cosmétique Falaise.
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Honoré ; nombreux certificats et attestations à
l'appui. —Prix du flacon et accessoires : 8 rr.
chez tous les pharmaciens ; dépôt principal,
chez M. Delmas, 17, rue Clignancoart, Paris.
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29, rue des Lombards, A LA BARBE D'OR. — 3 fr,
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Le Directeur-Gérant : J. MADRE.
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cuisanles, croyez-le bien.
Il est impossible d'imaginer quelque chose
de plus lamentable que le livret de la nouvelle
opérette des Folies-Dramatiques, quelque chose
de plus insipide et de plus incolore que la
partition des Deux-Roses.
La pièce est inénarrable, il n'y a pas un
morceau de la partition qui vaille la peine
d'être «ité.
Les Deux-Roses ont, du reste, déjà quitté l'af-
fiche, complètement fanées, à l'âge de trois re-
présentations.
Où il n'y a rien, il est naturel que les auteurs
qui se posent en rois, perdent leurs droits.
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MmesSimon-Girard,Veruon, Simon Max, Luco,
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*
* *
Comédie-Parisienne
La Comédie Parisienne, autre guitare, mais
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Le Testament de Mac Farlane, vaudeville en
;! actes et 5 tableaux, de M. William Bus-
nach, n'a qu'à grand peine obtenu ce qu'oc
est convenu d'appeler un succès d'estime.
Il n'y a du reste aucune trace de pièce : Le
Testament de Mac-Farlane est une IVirce dans
le genre do celles que donnent les Folies-Ber-
gères, mais avec du dialogue et des calem-
bours en plus.
Y gagnons-nous quelque chos.: ?
Je n'nésite pas à me prononcor pour la né-
gative.
La Direction nouvelle de la Comédie-Pari-
sienne a, dit-on, l'intention de tâter tous les
genres de spectacle.
J'en suis charmé, et j'espère qu'elle ne tar-
dera pas à renoncer à celui par lequel elle a
débuté, c'est-à-dire au genre ennuyeux.
Amfrign
Ecce ilerum Nana et ses pustules
Après la reprise de l'Assommoir, une reprise
de Nana.
Zola, for ever 1 Hurrah ! pour Busnack !
La grosse fille a subi quelques opérations
douloureuses; on l'aampulée de quelques ta-
bleaux, on a cautérisé quelques-unes ae ses
hideuses plaies.
Tant pis pour elle 1
Malgré cela, la maladie reste cons'ilution-
nelle. et Nana mourra, quand môme, préma-
turément.
T int mieux pour nous.
J. JOE LA VERDRIE.
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L'agitation de la dernière semaine dont les
rentes ont eu à souffrir, comme nous l'avons
constaté aurait pu avoir des suiles beaucoup
plus graves, tu les concours de circonstances
malencontreuses qui se présentaient en même
temps.
L'élévalion du taux d'e. compte de la Banque
et des reports en vue de la liquidation du lo,
l'appel d'un nouveau versement sur l'emprunt,
enfin les manœuvres de 1.1 spéculation et la
fureur de celle-ci à surmemr certaines valeurs
de crédit.
La crise a fini mieux qu'on ne pouvait l'es-
pérer, seulement la reprise a été trop brusque
et tout en regagnant du terrain, les rentes
baissent un peu, nous les laissens aux cours
suivants:
Le 3 0(0 à 8i 20 ; l'amort. ancien 8'd 40 : le
nouveau 81 10 ;
Le o 0i0 à 1H3 SO; la Banque de France à
6000.
Ciedes chemins de fer d'A lais au Rhône. — Les
actions et obligations du chemin de fer d'Alais
au Rhône sont très demandées en bourse.
Leur prix relativement peu élevé les met. à la
portée de l'épargne, et leur revenu assuré les
destine à des cours plus élevés. Les obligations
sont aussi bien garanties que celles de Paris à
la Méditerranée ; quant aux actions, le trafic
du chemin leur promet un rapport sérieux.
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Prêts à l'Industrie a décidé la di-tribution
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former MM. les porteurs des 60,000 oblgations
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à échéance du Vr novembre 1881, sera payé à
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M. HENRI DE LAMONTA, banquier, S9:, rue
Taitbout.
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52, ruo de Châteaudun.
Le 1er tirage d'amortissement aura lieu le
8 novembre 1881, à 10 heures du matin, au
siège social.
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lUllUil llUflflllL femme», guérison par les Daioiis
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pitaliers d'Afrique, 15 novembre 1S78 ; médaille d'honneur de 1"
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Dit Cosmétique Falaise.
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PARIS, rue Hanteleuille, 10, anloin de la rne Serpente (près tle l'École de médecine)
Fauteuil «:< ni;mivCllo>, AM*-\cv .uliculé. A rouca nmin* Cfi'.rafilcs. Appareil s'adaptant « tous les lits.
OUVERT. FF RM K
Fauteuil à txploruttons.
A manivelles. Se dlrifreanf
avec une on deux mains.
Ch;ii i; ;i roues.
Garde-robe* Plates-formes à explorations
avec dus icr JH'tu'ulc ou [i,\u, pour chni-jucs et liospices.
Ot'VERT. FEK11È.
Fauteuil à exploratieus.
AuloiiKiti-.ià
Torloirs de «JilTcrent'î sydtèmos. avec \>oi le-pieds ù i a? icui iUons.
lïratic.iiit articule
Itljif.i ...vue por:t'-jumbe^ - -'rtitulalions.
8.RUE LABRUYERL-PARIS
itiil!l<illHMJi;f=" DEPURATIF-
Tous les Jours de lhà4-h et de8ha9h du Soir, les Mardis Vendredis - CORRESPONDANCE-ENVOI delà NOTICE FRANCO
GUÉRISON
RADICALE DES
Parts. — Imprimerie L. ï UGONIS «t C«, 6, rut Martel.
Le Directeur-Gérant : J. MADRE.