15 CENTIMES
LE GRELOT
A la milite de ces quelques lignes de faits di-
vers, le rédacteur ajoute :
« J'éprouve un véritable sentiment de honte,
» en songeant à cela. L'arrière-petite nièce de
» Turenne dans la misère, c'est impossible et
» révoltant 1 »
C'est gentil d'être honteux et révolté, cela
part d'un naturel très bon sans doute, mais
naïf en diable, et comme je suis sans doute
moins bon, mais assurément un peu plus grin-
cheux, j'avoue que la déconfiture de Mme de
Montarsolo me laisse absolument froid.
C-Hte dame qui doit évidemment posséder
toutes les qualités, qui peut être la plus char-
mante des femmes, n'a subi après tout que
le sort commun des gens qui boivent un
bouillon, et dans le cas présent, je ne la trouve
ui plus ni moins intéressante qu'une vieille
ouvreuse dont le directeur aurait croqué le
cautionnement. Cette dernière m'inspirerait
môme plus de pitié, car pour gagner son pain
de chaque jour, elle a été obligé de déposer
tout ce qu'elle possédait, comme gage de sa
probité future, entre les mains d'un escroc,
tandis que la descendante en ligne brisée du
grand Turenne, pouvait mettre son argent ou
bon lui semblait.
Si par hasard, au lieu de placer son argent
chez ce banquier véreux, elle l'avait placé
dans une ail'iire financière qui lui eut donné
20 0[0 de bénéfice, nous n'aurions pas eu à
nous en occuper, comme elle a fait une mau-
vaise combinaison il faudrait que j'en sup-
porte ma part '?
Je trouverais cela de mauvais goût, je ne le
dissimulerai pas plus longtemps à mes contem-
porains.
Vous faites une affaire et vous réussissez,
tant mieux pour vous, mais si vous vous trom-
pez, cela vous regarde.
S'il fallait repêcher tous les gens qui ne
réussissent pas, où irions-nous, Jeovah 1 où
irions-nous 1
Ah! maintenant je sais, c'est l'arrière-petite-
nièce de Turenne n'est-ce pas, voilà pourquoi
vous versez des pleurs.
Eh! bien je vous dirai que si je ne considère
que la femme, j'éprouverai un sentiment de
pitié, mais quant à V arrière-petite-nièce, ce qui
constitue pour vous le titre à la commiséra-
tion, c'est justement lace qui me laisse froid.
La parenté c'est joli, mais il ne faut pas la
pousser trop loin, car ça devient ridicule.
Dins le cas présent je vous demande un peu
ce que cela signifie ? Quoi, parce que le frère
ou la sœur deTurenne a eu un enfant avec un
étranger, que ledit enfant marié à un autre
étranger a eu une fille à son tour, il faudrait
parce que cette fille devenue mère et veuve se
trouve dans la débine, que j'aille lui voter
une pension 1
C'est une plaisanterie. Je ne devais qu'à Tu-
renne, comme je ne devrais aujourd'hui qu'à
un grand capitaine de mon temps, à un grand
patriote, à un bienfaiteur de mon pays, mais à
sa sœur, qui ne serait pour rien dans ses ac-
tions, je ne devrais bien rien du tout, encore
moins à la fille de cette sœur, et à plus forte
raison à la fille de la belle-fille de la sœur de
cet étranger-là.
Aussi pour mon compte je ne suis ni hon-
teux ni révolté que Varrière-petite-nièce ait
perdu sa fortune, je trouve que c'est malheu-
reux, comme je trouve malheureux les acci-
dents qui arrivent aux premiers venus, mais
entre Mme de Montarsolo qui peut encore
gagner sa vie et un maçon qui se casse les
reins en tombant d'un échafaudage, c'est encore
le maçon que je plaindrais le plus, quoiqu'il
ne descende que d'un quatrième étage au lieu
de descendro de Turenne, parce que s'il est
désormais plongé dans une affréuse misère
son malheur lui sera venu en travaillant tandis
que celui de l'arrière-petite-nièee ne lui tist
après tout arrivé qu'au milieu d'une affaire
de tripotage qui n'a pas réussi.
Charles Leroy.
@oarb» %* îiffimsonBFs
La Tribune catholique est un des innom-
brables petits journaux catholiques et finan-
ciers dont nous sommes inondés depuis quel-
que temps. On y lit des choses comme celle-
ci :
Les anciens Pères attestent que le signe de
la croix est de tradition apostolique.
Les chrétiens, au témoignage, de Tertullien,
le faisaient dans toutes les circonstances de la
vie, même les moins importantes : quand ils
sortaient du lit, quand ils commençaient à
s'habiller, quand ils se chaussaient ; dans cette
dernière circonstance, ils avaient probablement
l'intention de protester contre les superstitions
dont elle était accompagnée chez les païens- Ils
se signaient en sortant de la maison, en y
rentrant, en se mettant au bain, au lit, à table,
en allumant la lampe, en s'asseyant, enfin au
commencement de toutes leurs actions.
, Que pensez-vous le ces gens qui protestent
contre une superstition par une autre, non
moins grotesque ? Cela ne vaut-il pas ces im-
béciles qui se brûlent la cervelle un beau
soir, de peur d'être tués le lendemain en
duel?
X
Portrait de Labre, nouvellement sanctifié,
par un écrivain digue de collaborer au cane-
ton précité :
« II répandait une odeur fétide. Sa vue seule
donnait la nausée. Il ne se lavait point. Il
gardait les insectes qui le dévoraient ; ils pul-
lulaient sur lui. Une femme qui lui parlait eut
peur d'être envahie par la vermine qu'elle
voyait grouiller sur ses vêtements. Carevani
vit des insectes, de grosseur formidable, cou-
rir par troupe sur les habits et dans la barbe
du serviteur de Dieu, ainsi qu'à travers les
grains du chapelet passé à son col. L'horreur
que sa saleté excitait parfois, la répugnance
qu'on mettait à l'approcher dans les rues et
au sortir des églises, était pour lui une délec-
tation. Il portait un tel attachement à toute
cette vermine grouillante sur lui qu'il la ra-
massait avec soin et la faisait rentrer dans ses
manches. »
Si Benoît Labre trouvait une certaine quan-
tité d'imitateurs, les aveugles seraient vrai-
ment bien malheureux. Chaque fois qu'ils
seraient pris à la gorge par une puanteur
nauséabonde, ils ne sauraient s'ils doivent se
boucher le nez ou se signer dévotement, igno-
rant si c'est un samt ou un vulgaire tonneau
Richer qui passe 1
X
On lit, dans la France Populaire, à propos
des secours d'hospices :
Le secours est de 253 francs par an pour
les hommes, et de 195 francs pour les femmes.
Celte somme est payable par mois, à savoir:
123 francs pendant les mois d'été ; et 19 fr.
pour les mois d'été ; et pour les femmes : 19
francs pendant les premiers et 15 fr. pendant
les seconds.
Nous demandons la photographie du cor-
recteur, afin de ne jamais lui donner à relire
le Grelot, qui est déjà bien assez mal corrigé
comme cela.
X
Les journaux belges me feront toujours rire,
surtout quand, au lieu de rester solennelle-
ment bêtes, ce qui est la qualité caractéris-
tique de leur race, ils se mêlent de chercher à
faire de l'esprit, ce qui leur va comme danser
dans le cancan siérait à un rhinocéros.
L'Europe est dans ce dernier cas. Voici ce
que je relève dans un des derniers numéros
de ce journal bruxellois :
Toute chose chantée a cela de bon qu'elle se
popularise, fùt-elle banale et sotte, beaucoup
mieux que seulement dite.
Cette chose, banale et sotte, qui a cela de
bon qu'elle se popularise vaut tout un poème,
n'est-ce pas 1
X
Plus loin ces lignes s'étalent avec une ado-
rable naïveté :
Une Société des Animaliers français vient de
se constituer à Paris. Elle a pour président
Charles Jacques et compte parmi ses membres
Van Marcke, Barillot, Grandjean, de Penne,
etc.
Pourquoi la Belgique. ce pays par excel-
lence de l'association, ne prendrait-elle pas à
la France cette saine et fortifiante tradition des
groupes constitués en société.
Et voilà des gens qui entrent dans une in-
descriptible colère quand on les accuse de pla-
giat 1
X
J'ai gardé pour la fin cette phrase du chro-
niqueur :
Au point de vue mondain, aussi bien qu'à
celui de la vogue théâtrale, il faut avouer que
j'ai grandement raison.
Je ne sais si vous êtes comme moi, mais
cette façon de s'avouer à soi-même qu'on a
pleinement raison me semble tout bonnement
délicieuse.
X
En prévision de la Noël, les journaux reli-
gieux regorgent d'annonces de magasins fai-
sant commerce d'enfants Jésus. Il y en a de
toutes les grandeurs, pour tous les goûts,
pour toutes les bourses. De plus, et voici qui
constitue une sérieuse et charmante innova-
tion :
« On se charge delà fabrication et de la four-
niture de tous les genres de crèches, quelles
qu'en soient les dimensions.
Animaux pour garnir les crèches. Depuis
1 franc jusqu'à 15 et 20 francs la pièce »
Les animaux pour garnir les crèches, me
remémorent une vieille histoire, un peu gau-
loise, connue peut-être aussi de vous, maisqui
se trouve tellement en situation qu'une nou-
velle édition s'en impose.
Deux enfants, envoyés aux champs, en
automne, pour faire paître les bestiaux, char-
maient les loisirs de cette fastidieuse occupa-
tion en se livrant à une ébauche architecturale,
les pierres leur manquant, ils y avaient sùp-
pléé à l'aide de bouses de vache sèches, dont
le sol se trouvait suffisamment émaillé.
Comme ils mettaient la dernière main à leur
édifice, passe, par le sentier voisin, le curé.
Celui-ci jouant les Bienvenu Myriel, s'appro-
cha de ses deux jeunes ouailles, et s'informa
de l'occupation à laquelle ils se livraient.
— Vous voyez, monsieur le curé, nous
bâtissons une église. Voici le chœur, la sacris-
tie, le clocher, les chapelles placées chaque
côté.
— Oui, c'est bien. Mais, mes enfants, à votre
église, il manque quelque chose.
— Quoi donc, monsieur le curé:
— Eh 1 parbleu! un curél
Les deux pâtureaux se grattèrent la tète :
— Faites excuse, nous y avons bien pensé,
mais...
— Mais?
— Nous n'avions plus de... quoi 1
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Société anonyme au capital de 20 Millions
Divisé on 40,i 00 actions de 300 francs chacune
Ces actions sont libérées de 250 fr. et au port.
Conseil d'administration :
MM.
CA.ILLETET, maître de forges, à Chàtillon-sur-
Seiae ;
GUEKMONPREZ, directeur général de la Société
du Gaz de Wazemmes, à Lille ;
Baron LEONINO, propriétaire à Paris ;
OPPENHEIM, banquier, administrateur délégué
de la Compagnie du Gaz de Bordeaux;
ROMBERO, administrateur du Gaz de Bordeaux
administrateur de la Compagnie générale
pour le Chauffage et l'Eclairage au Gaz, a
Bruxelles ;
SOMZÉE, ingénieur, inspecteur général des usi-
nes a gaz de la ■ville de Bruxelles, vice pré-
sident de la commission belge à l'Exposition
internationale d'électricité.
Directeur général : M. DELEURY, ancien régis-
seur de la Compagnie parisienne du Gaz'
ancien directeur du Gaz de Versailles.
Eo programme de la Compagnie consiste à
créer des usines a gaz dans les grandes villes,
à soumissionner le renouvellement de conces-
sions arrivées à échéance, à acheter des usines
à gaz déjà existantes, et enfin, s'intéresser aux
valeurs de gaz et à tous autres modes d'éclai-
rage.
i.a Compagnie a déjà employé une partie de
son capital à l'acquisition du Gaz de Moscou,
qui est en plein rapport et dont le développe-
ment est constant.
On peut évaluer le bénéfice de la Compagnie
pour cet exercice à 7 l\2 OpO du capital verse.
Ces actions sont inscrites à la cote
officielle de la Bourse de Paris.
Le prix de vente est fixé à 600 fr. (250 versés
Soit, 350 francs nets à payer, comme suit :
£0 fr. en faisant la demande ;
100 » au 1" février,
100 » au 1" mars,
100 » au 1" avril,
350 francs.
Une bonification de 3 francs sera faite sur tout
achat qui sera entièrement soldé en faisant la
demande.
Les actions au porteur libérées de 2H0 francs
sont dès maintenant à la disposition; des ache-
teurs.
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CHRONIQUE THÉÂTRALE
La Grande Revue représentée cette semaine
aux Variétés est le résultat, dit-on, d'un
caprice d'artiste gâtée, — par le public, bien
entendu, — et du travail opiniâtre de deux
hommes d'esprit.
Mmo Théo qui a encore sur l'estomac son gros
insuccès de la Soirée Parisienne, se fait porter
malade et voilà le Tour du Cadran arrêtél
Que fait M. Bertrand ? Sous le vain prétexte
de leur faire visiter les travaux du carretour
Montmartre, il attire sournoisement au foyer
des Variétés MM.Blum et Toché, les attache so-
lidement, puis leur déclare qu'il ne sortiront
pas de là sans lui avoir confectionné une
revue.
Huit jours plus tard la Grande Revue était
écrite, signée, contre-signée, mise à la scène,
répétée et représentée à la grande satisfaction
du directeur et au grand plaisir des specta-
teurs, ce qui ne gâte rien .
La pièce dure à peine une heure: il est
donc superflu d'ajouter qu'il n'y a point de
longueurs.
Le premier tableau se passe dans la salle et
se résume en un dialogue entre Lassouche et
Mme Angèle. L'idée en est, ma loi, fort drôle.
LE GRELOT
A la milite de ces quelques lignes de faits di-
vers, le rédacteur ajoute :
« J'éprouve un véritable sentiment de honte,
» en songeant à cela. L'arrière-petite nièce de
» Turenne dans la misère, c'est impossible et
» révoltant 1 »
C'est gentil d'être honteux et révolté, cela
part d'un naturel très bon sans doute, mais
naïf en diable, et comme je suis sans doute
moins bon, mais assurément un peu plus grin-
cheux, j'avoue que la déconfiture de Mme de
Montarsolo me laisse absolument froid.
C-Hte dame qui doit évidemment posséder
toutes les qualités, qui peut être la plus char-
mante des femmes, n'a subi après tout que
le sort commun des gens qui boivent un
bouillon, et dans le cas présent, je ne la trouve
ui plus ni moins intéressante qu'une vieille
ouvreuse dont le directeur aurait croqué le
cautionnement. Cette dernière m'inspirerait
môme plus de pitié, car pour gagner son pain
de chaque jour, elle a été obligé de déposer
tout ce qu'elle possédait, comme gage de sa
probité future, entre les mains d'un escroc,
tandis que la descendante en ligne brisée du
grand Turenne, pouvait mettre son argent ou
bon lui semblait.
Si par hasard, au lieu de placer son argent
chez ce banquier véreux, elle l'avait placé
dans une ail'iire financière qui lui eut donné
20 0[0 de bénéfice, nous n'aurions pas eu à
nous en occuper, comme elle a fait une mau-
vaise combinaison il faudrait que j'en sup-
porte ma part '?
Je trouverais cela de mauvais goût, je ne le
dissimulerai pas plus longtemps à mes contem-
porains.
Vous faites une affaire et vous réussissez,
tant mieux pour vous, mais si vous vous trom-
pez, cela vous regarde.
S'il fallait repêcher tous les gens qui ne
réussissent pas, où irions-nous, Jeovah 1 où
irions-nous 1
Ah! maintenant je sais, c'est l'arrière-petite-
nièce de Turenne n'est-ce pas, voilà pourquoi
vous versez des pleurs.
Eh! bien je vous dirai que si je ne considère
que la femme, j'éprouverai un sentiment de
pitié, mais quant à V arrière-petite-nièce, ce qui
constitue pour vous le titre à la commiséra-
tion, c'est justement lace qui me laisse froid.
La parenté c'est joli, mais il ne faut pas la
pousser trop loin, car ça devient ridicule.
Dins le cas présent je vous demande un peu
ce que cela signifie ? Quoi, parce que le frère
ou la sœur deTurenne a eu un enfant avec un
étranger, que ledit enfant marié à un autre
étranger a eu une fille à son tour, il faudrait
parce que cette fille devenue mère et veuve se
trouve dans la débine, que j'aille lui voter
une pension 1
C'est une plaisanterie. Je ne devais qu'à Tu-
renne, comme je ne devrais aujourd'hui qu'à
un grand capitaine de mon temps, à un grand
patriote, à un bienfaiteur de mon pays, mais à
sa sœur, qui ne serait pour rien dans ses ac-
tions, je ne devrais bien rien du tout, encore
moins à la fille de cette sœur, et à plus forte
raison à la fille de la belle-fille de la sœur de
cet étranger-là.
Aussi pour mon compte je ne suis ni hon-
teux ni révolté que Varrière-petite-nièce ait
perdu sa fortune, je trouve que c'est malheu-
reux, comme je trouve malheureux les acci-
dents qui arrivent aux premiers venus, mais
entre Mme de Montarsolo qui peut encore
gagner sa vie et un maçon qui se casse les
reins en tombant d'un échafaudage, c'est encore
le maçon que je plaindrais le plus, quoiqu'il
ne descende que d'un quatrième étage au lieu
de descendro de Turenne, parce que s'il est
désormais plongé dans une affréuse misère
son malheur lui sera venu en travaillant tandis
que celui de l'arrière-petite-nièee ne lui tist
après tout arrivé qu'au milieu d'une affaire
de tripotage qui n'a pas réussi.
Charles Leroy.
@oarb» %* îiffimsonBFs
La Tribune catholique est un des innom-
brables petits journaux catholiques et finan-
ciers dont nous sommes inondés depuis quel-
que temps. On y lit des choses comme celle-
ci :
Les anciens Pères attestent que le signe de
la croix est de tradition apostolique.
Les chrétiens, au témoignage, de Tertullien,
le faisaient dans toutes les circonstances de la
vie, même les moins importantes : quand ils
sortaient du lit, quand ils commençaient à
s'habiller, quand ils se chaussaient ; dans cette
dernière circonstance, ils avaient probablement
l'intention de protester contre les superstitions
dont elle était accompagnée chez les païens- Ils
se signaient en sortant de la maison, en y
rentrant, en se mettant au bain, au lit, à table,
en allumant la lampe, en s'asseyant, enfin au
commencement de toutes leurs actions.
, Que pensez-vous le ces gens qui protestent
contre une superstition par une autre, non
moins grotesque ? Cela ne vaut-il pas ces im-
béciles qui se brûlent la cervelle un beau
soir, de peur d'être tués le lendemain en
duel?
X
Portrait de Labre, nouvellement sanctifié,
par un écrivain digue de collaborer au cane-
ton précité :
« II répandait une odeur fétide. Sa vue seule
donnait la nausée. Il ne se lavait point. Il
gardait les insectes qui le dévoraient ; ils pul-
lulaient sur lui. Une femme qui lui parlait eut
peur d'être envahie par la vermine qu'elle
voyait grouiller sur ses vêtements. Carevani
vit des insectes, de grosseur formidable, cou-
rir par troupe sur les habits et dans la barbe
du serviteur de Dieu, ainsi qu'à travers les
grains du chapelet passé à son col. L'horreur
que sa saleté excitait parfois, la répugnance
qu'on mettait à l'approcher dans les rues et
au sortir des églises, était pour lui une délec-
tation. Il portait un tel attachement à toute
cette vermine grouillante sur lui qu'il la ra-
massait avec soin et la faisait rentrer dans ses
manches. »
Si Benoît Labre trouvait une certaine quan-
tité d'imitateurs, les aveugles seraient vrai-
ment bien malheureux. Chaque fois qu'ils
seraient pris à la gorge par une puanteur
nauséabonde, ils ne sauraient s'ils doivent se
boucher le nez ou se signer dévotement, igno-
rant si c'est un samt ou un vulgaire tonneau
Richer qui passe 1
X
On lit, dans la France Populaire, à propos
des secours d'hospices :
Le secours est de 253 francs par an pour
les hommes, et de 195 francs pour les femmes.
Celte somme est payable par mois, à savoir:
123 francs pendant les mois d'été ; et 19 fr.
pour les mois d'été ; et pour les femmes : 19
francs pendant les premiers et 15 fr. pendant
les seconds.
Nous demandons la photographie du cor-
recteur, afin de ne jamais lui donner à relire
le Grelot, qui est déjà bien assez mal corrigé
comme cela.
X
Les journaux belges me feront toujours rire,
surtout quand, au lieu de rester solennelle-
ment bêtes, ce qui est la qualité caractéris-
tique de leur race, ils se mêlent de chercher à
faire de l'esprit, ce qui leur va comme danser
dans le cancan siérait à un rhinocéros.
L'Europe est dans ce dernier cas. Voici ce
que je relève dans un des derniers numéros
de ce journal bruxellois :
Toute chose chantée a cela de bon qu'elle se
popularise, fùt-elle banale et sotte, beaucoup
mieux que seulement dite.
Cette chose, banale et sotte, qui a cela de
bon qu'elle se popularise vaut tout un poème,
n'est-ce pas 1
X
Plus loin ces lignes s'étalent avec une ado-
rable naïveté :
Une Société des Animaliers français vient de
se constituer à Paris. Elle a pour président
Charles Jacques et compte parmi ses membres
Van Marcke, Barillot, Grandjean, de Penne,
etc.
Pourquoi la Belgique. ce pays par excel-
lence de l'association, ne prendrait-elle pas à
la France cette saine et fortifiante tradition des
groupes constitués en société.
Et voilà des gens qui entrent dans une in-
descriptible colère quand on les accuse de pla-
giat 1
X
J'ai gardé pour la fin cette phrase du chro-
niqueur :
Au point de vue mondain, aussi bien qu'à
celui de la vogue théâtrale, il faut avouer que
j'ai grandement raison.
Je ne sais si vous êtes comme moi, mais
cette façon de s'avouer à soi-même qu'on a
pleinement raison me semble tout bonnement
délicieuse.
X
En prévision de la Noël, les journaux reli-
gieux regorgent d'annonces de magasins fai-
sant commerce d'enfants Jésus. Il y en a de
toutes les grandeurs, pour tous les goûts,
pour toutes les bourses. De plus, et voici qui
constitue une sérieuse et charmante innova-
tion :
« On se charge delà fabrication et de la four-
niture de tous les genres de crèches, quelles
qu'en soient les dimensions.
Animaux pour garnir les crèches. Depuis
1 franc jusqu'à 15 et 20 francs la pièce »
Les animaux pour garnir les crèches, me
remémorent une vieille histoire, un peu gau-
loise, connue peut-être aussi de vous, maisqui
se trouve tellement en situation qu'une nou-
velle édition s'en impose.
Deux enfants, envoyés aux champs, en
automne, pour faire paître les bestiaux, char-
maient les loisirs de cette fastidieuse occupa-
tion en se livrant à une ébauche architecturale,
les pierres leur manquant, ils y avaient sùp-
pléé à l'aide de bouses de vache sèches, dont
le sol se trouvait suffisamment émaillé.
Comme ils mettaient la dernière main à leur
édifice, passe, par le sentier voisin, le curé.
Celui-ci jouant les Bienvenu Myriel, s'appro-
cha de ses deux jeunes ouailles, et s'informa
de l'occupation à laquelle ils se livraient.
— Vous voyez, monsieur le curé, nous
bâtissons une église. Voici le chœur, la sacris-
tie, le clocher, les chapelles placées chaque
côté.
— Oui, c'est bien. Mais, mes enfants, à votre
église, il manque quelque chose.
— Quoi donc, monsieur le curé:
— Eh 1 parbleu! un curél
Les deux pâtureaux se grattèrent la tète :
— Faites excuse, nous y avons bien pensé,
mais...
— Mais?
— Nous n'avions plus de... quoi 1
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Société anonyme au capital de 20 Millions
Divisé on 40,i 00 actions de 300 francs chacune
Ces actions sont libérées de 250 fr. et au port.
Conseil d'administration :
MM.
CA.ILLETET, maître de forges, à Chàtillon-sur-
Seiae ;
GUEKMONPREZ, directeur général de la Société
du Gaz de Wazemmes, à Lille ;
Baron LEONINO, propriétaire à Paris ;
OPPENHEIM, banquier, administrateur délégué
de la Compagnie du Gaz de Bordeaux;
ROMBERO, administrateur du Gaz de Bordeaux
administrateur de la Compagnie générale
pour le Chauffage et l'Eclairage au Gaz, a
Bruxelles ;
SOMZÉE, ingénieur, inspecteur général des usi-
nes a gaz de la ■ville de Bruxelles, vice pré-
sident de la commission belge à l'Exposition
internationale d'électricité.
Directeur général : M. DELEURY, ancien régis-
seur de la Compagnie parisienne du Gaz'
ancien directeur du Gaz de Versailles.
Eo programme de la Compagnie consiste à
créer des usines a gaz dans les grandes villes,
à soumissionner le renouvellement de conces-
sions arrivées à échéance, à acheter des usines
à gaz déjà existantes, et enfin, s'intéresser aux
valeurs de gaz et à tous autres modes d'éclai-
rage.
i.a Compagnie a déjà employé une partie de
son capital à l'acquisition du Gaz de Moscou,
qui est en plein rapport et dont le développe-
ment est constant.
On peut évaluer le bénéfice de la Compagnie
pour cet exercice à 7 l\2 OpO du capital verse.
Ces actions sont inscrites à la cote
officielle de la Bourse de Paris.
Le prix de vente est fixé à 600 fr. (250 versés
Soit, 350 francs nets à payer, comme suit :
£0 fr. en faisant la demande ;
100 » au 1" février,
100 » au 1" mars,
100 » au 1" avril,
350 francs.
Une bonification de 3 francs sera faite sur tout
achat qui sera entièrement soldé en faisant la
demande.
Les actions au porteur libérées de 2H0 francs
sont dès maintenant à la disposition; des ache-
teurs.
On. peut adresser les demandes d'aetions
Dès à présent et jusqu'au
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CHRONIQUE THÉÂTRALE
La Grande Revue représentée cette semaine
aux Variétés est le résultat, dit-on, d'un
caprice d'artiste gâtée, — par le public, bien
entendu, — et du travail opiniâtre de deux
hommes d'esprit.
Mmo Théo qui a encore sur l'estomac son gros
insuccès de la Soirée Parisienne, se fait porter
malade et voilà le Tour du Cadran arrêtél
Que fait M. Bertrand ? Sous le vain prétexte
de leur faire visiter les travaux du carretour
Montmartre, il attire sournoisement au foyer
des Variétés MM.Blum et Toché, les attache so-
lidement, puis leur déclare qu'il ne sortiront
pas de là sans lui avoir confectionné une
revue.
Huit jours plus tard la Grande Revue était
écrite, signée, contre-signée, mise à la scène,
répétée et représentée à la grande satisfaction
du directeur et au grand plaisir des specta-
teurs, ce qui ne gâte rien .
La pièce dure à peine une heure: il est
donc superflu d'ajouter qu'il n'y a point de
longueurs.
Le premier tableau se passe dans la salle et
se résume en un dialogue entre Lassouche et
Mme Angèle. L'idée en est, ma loi, fort drôle.