kk Grèce et în Asie. G t.
pénétroit ; nous sentions la présence de la
divinité.
Ce temple magnifique est étincelant d'or
et d'azur ; on y voit cent autels , sur les-
quels l'encens fume sans cesse ; mais les
clief-d'oeuvres de l'art, tracés par des mains
immortelles , fixèrent notre attention. Dans
un grand et superbe tableau, Gypris est repré-
sentée sur un char , conduit par les Amours
et traîné par des cygnes et des colombes ; on
ne peut la regarder sans brûler du feu des
désirs : on voit la déesse, vivifiant tous les
êtres , et fécondant la nature ; nombre de
statues qui la reproduisent , du plus beau
marbre de Paros, ornent cette enceinte. Mais
le tableau d'Adonis mourant étoit, sur-tout »
ce qui attachoit nos regards et nous frappoit
d'admiration. Adonis, blessé , pâle , languis-
5ant, mais beau encoi'e comme l'amour, étoit
étendu sur la prairie, le sang qui couloit
de sa plaie coloroit la verdure et les fleurs
qui l'émailloient. Vénus, le sein découvert,
les bras nus, sans couronne, elle venoit de
se détacher, aussi pâle que son amant, dans
le délire du désespoir, le couvroit de baisers,
l'appeloit, l'arrosoit de ses pleurs, l'appeloit
encore, l'entouroit, le pressoit de ses bras
d'albâtre ; ellu fc'tfforçoit avec ses beaux che-
pénétroit ; nous sentions la présence de la
divinité.
Ce temple magnifique est étincelant d'or
et d'azur ; on y voit cent autels , sur les-
quels l'encens fume sans cesse ; mais les
clief-d'oeuvres de l'art, tracés par des mains
immortelles , fixèrent notre attention. Dans
un grand et superbe tableau, Gypris est repré-
sentée sur un char , conduit par les Amours
et traîné par des cygnes et des colombes ; on
ne peut la regarder sans brûler du feu des
désirs : on voit la déesse, vivifiant tous les
êtres , et fécondant la nature ; nombre de
statues qui la reproduisent , du plus beau
marbre de Paros, ornent cette enceinte. Mais
le tableau d'Adonis mourant étoit, sur-tout »
ce qui attachoit nos regards et nous frappoit
d'admiration. Adonis, blessé , pâle , languis-
5ant, mais beau encoi'e comme l'amour, étoit
étendu sur la prairie, le sang qui couloit
de sa plaie coloroit la verdure et les fleurs
qui l'émailloient. Vénus, le sein découvert,
les bras nus, sans couronne, elle venoit de
se détacher, aussi pâle que son amant, dans
le délire du désespoir, le couvroit de baisers,
l'appeloit, l'arrosoit de ses pleurs, l'appeloit
encore, l'entouroit, le pressoit de ses bras
d'albâtre ; ellu fc'tfforçoit avec ses beaux che-