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iid toïAéls 1>'À N T k Tf d lî

iâ caverne : j'ajoutai que la' seule fois de lùst
Tie, où j'avoîs désiré des richesses, c'étoit ert
quittant ces honnêtes gens, dont j'aurois Voulu
feconnoitre les bienfaits. Ce généreux prïftce s&
Conduisit ici de la même maniéré que daM
l'affaire du cabinet: il lit compter sécrettement
à Smyrne , en mon nom , une somme d'argent
à mon hôte et à son ami. Je l'igriorôis parfaite-
ment. Un beau jour je vis eritrer ici ces trois
personnages, le pêcheur, sa femme et leur
ami. Ils se répandent en rehiercîmens, me
parlent de bienfaits et de reconnoissance.—•
«Eh , nies amis , leur disois-je, c'est moi qui
vous suis redevable, et qui suis assez malheu-
reux pour ne pouvoir encore m'âcquitter ». lié
me répondent : «Lasomme est irés-eonsidéra-
ble, vous noiis avez enrichi. — Mais quelle"
somme ? quel argent ? — Celui que vous nous
avez envoyé ». -— Je m'étorinois de plus eri
plus. Enfin, à force de les, faire parler, dé nous
expliquer, je commençai à soupçonner que
c'étoit un tour de Cyrus. Je lui écrivis sur-le-
champ qu'il m'dvoit endossé un fardeau qui
m'aecabloit ; que trois citoyens dé Smyrné
venoient de tomber chez moi pour dévorer
mes provisions , sous prétexte de reconnois-
sance d'un service que je ne leur avois paà
rendu ; que je "ri'avois ni boa fin , ni grands
 
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