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bn Grèce et es Asie. 3%
pide des esprits vitaux et du sang leur donne
cette mobilité physique et ce feu qui précipite
la pensée. Un observateur prétend qu'à Athè-
nes on parle plus dans un jour , qu'à Sparte
dans toute une année.

Pour entretenir leur santé et leur agilité ;
ils font grand usage des étuves, dont nous de-
vons l'invention à la fameuse Médée. L'appa-
reil du feu et des chaudières fit imaginer au
peuple qu'elle rajeunissoit les hommes en les
fesant bouillir : il le crut d'autant plus aisément,
que Médée, pour dérouter les médecins, garda
strictement le secret de sa méthode. Le genre
de mort de Pélias n'est qu'un conte populaire:
il fut étouffé par la vapeur du bain (i3).

A l'âge de dix-huit ans, les athéniens se
font inscrire et prêtent le serment de servir la
république jusqu'à celui de soixante (i4)- Les
citoyens seuls sont admis au serment.On compte
aujourd'hui dans cette ville vingt mille citoyens,
dix mille étrangers, et environ quarante mille
domestiques ou esclaves («).Le gouvernement
veille sur l'éducation de la jeunesse. Les gym-

f a ) Les athéniens avoienf, des domestiques à gage ,
de condition libre , et des esclaves faits prisonniers à
la guerre , ou achetés des marchands d'esclaves , qui
les tiroient presque tous de la Phrygie et de la Mysie.

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