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https://doi.org/10.11588/diglit.1080#0328
en Grèce et en Asie. 5a3
sur cette base sont représentés , en relief,
Cerès, Proserpine, Pluton; à leur suite les
Parques et les Heures. Après elles on voit
Vénus, Minerve, Diane, qui enlèvent au ciel
Hyacinte avec sa sœur Poliboée, morte vierge
à ce qu'on dit. Le jour de la solemnité, les
piètres, avant de sacrifier à Apollon, ouvrent
une petite porte d'airain, qui est du coté gau-
che de cet autel. Tous les lacédémoniens ac-
courent à cette fête ; Sparte est déserte. On
fait des sacrifices pendant trois jours à Hya-
cinte : le premier est un jour de deuil et de
tristesse, on pleure la mort de ce bel enfant
de Clio ; on bannit les couronnes des repas ;
on mange des gâteaux au lieu de pain ; point
de chants , point d'hymnes en l'honneur
d'Apollon ; on supprime toutes les cérémonies
d'usage, tout ce qui peut rappeler l'allégresse
des beaux jours ; les repas sont modestes et
silencieux ; après quoi, dans le même silence,
chacun rentre chez soi.
Le second jour, la joie et les plaisirs re-
naissent avec la lumière. On présente divers
spectacles, où assistent les personnages les
plus distingués. Je visparoitre des enfans d'une
figure agréable, vêtus de blanc, couronnés de
roses et de myrthe, qui chantoient en accom-
pagnant leurs voix de la flûte ou de la cy-
X. 2
sur cette base sont représentés , en relief,
Cerès, Proserpine, Pluton; à leur suite les
Parques et les Heures. Après elles on voit
Vénus, Minerve, Diane, qui enlèvent au ciel
Hyacinte avec sa sœur Poliboée, morte vierge
à ce qu'on dit. Le jour de la solemnité, les
piètres, avant de sacrifier à Apollon, ouvrent
une petite porte d'airain, qui est du coté gau-
che de cet autel. Tous les lacédémoniens ac-
courent à cette fête ; Sparte est déserte. On
fait des sacrifices pendant trois jours à Hya-
cinte : le premier est un jour de deuil et de
tristesse, on pleure la mort de ce bel enfant
de Clio ; on bannit les couronnes des repas ;
on mange des gâteaux au lieu de pain ; point
de chants , point d'hymnes en l'honneur
d'Apollon ; on supprime toutes les cérémonies
d'usage, tout ce qui peut rappeler l'allégresse
des beaux jours ; les repas sont modestes et
silencieux ; après quoi, dans le même silence,
chacun rentre chez soi.
Le second jour, la joie et les plaisirs re-
naissent avec la lumière. On présente divers
spectacles, où assistent les personnages les
plus distingués. Je visparoitre des enfans d'une
figure agréable, vêtus de blanc, couronnés de
roses et de myrthe, qui chantoient en accom-
pagnant leurs voix de la flûte ou de la cy-
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