Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
352 Notes.

bœufs et de leurs chevaux ; ils resroient dans le mém«
endroit tant que les pâturages suffisôient à leurs trou-
peaux

(17) L'Ilvssus qui baignoït les murs d'Athènes n'a
plus forme de rivière ; il est divisé en une multitude de
rigoles qui portent l'eau dans les jardins des environs:
et le Céphise qi'i traversoit cette ville ne subsiste plus;
ou ne trouve pas même son lit.

( 18) Dès que les époux étoient arrivés dans la
chambre , des amis venoient enlever le flambeau nup-
tial , de crainte que la mariée ne le mit, après l'avoir
éteint, sous le lit , ou que le mari ne le laissât brûler
sur quelque sépulcre ; ce qui auroit pronostiqué la
mort prochaine de l'un ou de l'autre.

• ( 19 ) Cette ville , qui s^ppelle aujourd'hui Thiva ,
ou Thine , occupe la pkce où étoit jadis la citadelle ,
bâtie sur une éiuinence d'environ une lieue de circuit ;
c'est aujourd'hui peu de chose. Il y a une autre Tine,
qui est l'ancienne ile de Tenos , dont la malvoisie a
beaucoup de réputation.

(20) Les grecs n'avoient* que deux sortes d'habits
pour les hommes , comme pour les femmes; la tunique
et le manteau. La première se mettoit immédiatement
sur la chair, et le manteau par-dessus. La tunique
«toit de lin ou de coton ; celle des femmes étoit traî-
nante , attachée au sein avec une agraffe ; ils en or-
noient les bords avec des franges en forme de festons.
Chez le peuple , elles étoient en laine ; chez les gens
riches, en or ou en argent. Les femmes de qualité
portoient pardessus leur habillement un voile ou une

mante,
 
Annotationen