Académie des Sciences <Paris> [Editor]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (1.1666/1701 (1735)) [Cicognara, 917A]

54 R E CU E IL DE s Mac h ines

——— le pouîain À A ne roule trop faciiement.

Avant li est évident que ia pius grande aclion ôc le plus grand
1effort des hommes qui travailieront à remuer cette machi-
N°. 7. ne, n’estque pourélever lefardeau de quatre oucinq pou-

-— ces seulement par le moyen des mouiinets, avec lesqueis

quatre hommes peuvent aisément lever quarante milliers :
ainsi le fardeau étant soulevé , le traîneau n’ayant point
d’autrepesanteurquelasienne, parce qu’alorsilnesoutient
pas le fardeau , ii sera aisé à traîner, Ôc les inégalités du
chemin ne feront point faire de cahots au fardeau qui ne
pose que sur le patin : ôc tout de même lorsque le fardeau
appuyera sur letraîneau, il pourra s’avancer sans aucun ca-
hot5 parce qu’il coulera sur le traîneau qui est fort uni, ôc
tout-à-fait immobile.

Fig. I. Pour ce qui est de faire détourner toute îa machine dans
les de'tours des chemins, cela ne sera pas disficile, n’y ayant
qu’à faire pasier les becs n n du traîneau sur les dofîiers
$$ pendant que le poulain AA est soulevé, ôcfaireglisser
le traîneau sur les dosses par le moyen des ieviers passes
dans les trous de ia dosse de devant.