Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (1.1666/1701 (1735)) [Cicognara, 917A]

l$2 Recueil des Machines
mouvoir;ces mêmes levierssonttoujoursappliqués contre
lô'pp. les montans OV, XN, par le moyen de deux lames de
N?.47. fer, telles que OT, quiysontadaptées, Ôc entre lesquelles
6c 48. ces leviers se meuvent toujours dans un plan vertical. Le

*—--robinet R sert à vuider la cuve après que la machine a tra-

vaillé.

Quand on veut se servir de cette machine on jette de
l’eau dans la cuve, 6c on agite les leviers. Or ces leviers
étant élevés Ôc abaissés ensemble , élevent 6c abaissent aussl
le piflon qui tient au point S; ainsi la pompe aspirera 6c
refoulera alternativement l’eau dans le récipient KD, ôc
de ce récipient dans la conduite F. A la compression du
piston par le moyen des leviers, se joint encore la pression
de i’air qui se trouve renfermé dans l’intérieur du récipient.
Par ces deux forces jointes l’eau sera chasfée avec impe-
tuosité, ôc montera à une grande hauteur.

Cette maçhine est montée sur quatre roues pour en ren-
dre le transport facile, d’ou l’on peut conclure qu’elle doit
ôtre d’une grandeur qui pourroit en borner l’usage ; en ce
ças elle ne sauroit etre préférée à celles dont on se sert à
Paris, qui n’ont environ que 16 pouces de haut sur 20 pou~
ces de long, ôc qui deviennent par çe moyen très-comr
modes pour être portées jusque dans des greniers.

La méchanique de celle-ci est presque la même : elie
n’en diifere qu’en ce que les maçhines ordinaires sont çom^
posées de deux corps de pompes, 6c d’un récipient entre
deux. La maniere d’y fournir de l’eau est aussi différentes
Quant à l’application des leviers, elle se trouve dans celle-ci
meilleure que dans lesautres;les leviers étant opposéstiem
nent toujours le piston à peu près parallele au corps de
pompe, ce quisupprime ici davantagele frottement obli-?
que du piston contre le paroi intérieur de la pompe.

EX PIICATION