DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1699
DOI Artikel:No. 52
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.30634#0286
166 Recueil des Machines
celui que Fon fait faire aux scies , au moyen de la queue
16^9. V x , dont le bout x tient un chassis a assemblage mobile
N°. 5” 2. sur des roulettes qui roulent toujours danslesmêmes ornie-
--res , de sorte que les scies sont poussées ôc tirées suivant
la même diredion. L’on a le soin d’isoler la queue V x
dans une séparation de terre, que l'on couvre ensuite
d’une planche qui sert pour ie passage du cheval. Le chas-
sis de ion extrêmité x est construit d’autant de montans que
l’on veut faire travaiiler de sçies ; ces montans sont fendus
dans toute ieur longueur, pour y porter les scies au
moyen de deux bouions à chaque scie ; ces bouions en-
trent dans les raînures de leurs montans, & s’y meuvent
assez Übrement pour permettre aux scies de descendre par
leur propre poids. Cette machine est faite pour en faire
mouvoir six ou sept, ainsi qu’on le peut voir par le plan.
Le mouvement aiternatif des scies se fait de ia maniere
suivante.
La roue C faisant un mouvement circulaire de droite à
gauche, & ie mentonnet Q étant poufîe par la dent Y, le ba-
lancier IK fera autour de son centre N le chemin I a d’un
côté & W b de stautre : & ayant d’abord supposé le balan-
cierTV perpendiculaire suivant laligneT d, la piece QS
en C, ilrésulte de i’impulsïon de la dent Y sur le menton-
net G, que i’extrêmité K du balancier LNK faisant le
chemin W b, tire avec lui ia piece QS de C en S, d’ou il
suit que i’autre baiancier TV étant pareillement tiré par
son extrêmité T, son autre bout V poufîe les scies sui-,
vant l’arc dV de dix pouces. Les scies étant donc avan-
çées de cette quantité , le balancier KNI dans la direc-
tion ba à Féchappement de la dent Y , dans le même
instant U dent Z rencontre ie mentonnet H, ôt le pousse de
droite à gauche ; ce mentonnet pousse aussi de la même ma-*
niere l'extrêmité M du balancier MOL, ce qui ne se peut
fair > sans que son autre extrêmité L ne se meuve de gau-
ciie à droite ? en poussànt la çourbe LPW, qui fait avan*
celui que Fon fait faire aux scies , au moyen de la queue
16^9. V x , dont le bout x tient un chassis a assemblage mobile
N°. 5” 2. sur des roulettes qui roulent toujours danslesmêmes ornie-
--res , de sorte que les scies sont poussées ôc tirées suivant
la même diredion. L’on a le soin d’isoler la queue V x
dans une séparation de terre, que l'on couvre ensuite
d’une planche qui sert pour ie passage du cheval. Le chas-
sis de ion extrêmité x est construit d’autant de montans que
l’on veut faire travaiiler de sçies ; ces montans sont fendus
dans toute ieur longueur, pour y porter les scies au
moyen de deux bouions à chaque scie ; ces bouions en-
trent dans les raînures de leurs montans, & s’y meuvent
assez Übrement pour permettre aux scies de descendre par
leur propre poids. Cette machine est faite pour en faire
mouvoir six ou sept, ainsi qu’on le peut voir par le plan.
Le mouvement aiternatif des scies se fait de ia maniere
suivante.
La roue C faisant un mouvement circulaire de droite à
gauche, & ie mentonnet Q étant poufîe par la dent Y, le ba-
lancier IK fera autour de son centre N le chemin I a d’un
côté & W b de stautre : & ayant d’abord supposé le balan-
cierTV perpendiculaire suivant laligneT d, la piece QS
en C, ilrésulte de i’impulsïon de la dent Y sur le menton-
net G, que i’extrêmité K du balancier LNK faisant le
chemin W b, tire avec lui ia piece QS de C en S, d’ou il
suit que i’autre baiancier TV étant pareillement tiré par
son extrêmité T, son autre bout V poufîe les scies sui-,
vant l’arc dV de dix pouces. Les scies étant donc avan-
çées de cette quantité , le balancier KNI dans la direc-
tion ba à Féchappement de la dent Y , dans le même
instant U dent Z rencontre ie mentonnet H, ôt le pousse de
droite à gauche ; ce mentonnet pousse aussi de la même ma-*
niere l'extrêmité M du balancier MOL, ce qui ne se peut
fair > sans que son autre extrêmité L ne se meuve de gau-
ciie à droite ? en poussànt la çourbe LPW, qui fait avan*