DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1699
DOI Artikel:No. 53
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.30634#0292
1699.
N *.S3
170 Recueil des Machïnes
changeant le centre de mouvement , soit en faisant descen-
dre plus ou moins le bras, & le fixant à d’autres trous du
montant, soit en le raccourcilsant 3 & le fixant à d’autres
- trous du bras même. Une piece de fer LM fixée à un
autre montant, entre lequelil peut se mouvoir verticale-
ment, sert à le contenir en l’empêchant de s’écarter du
chassis.
Fig. II. Soit la pierre P proposée à être coupée suivant la cour-
be NO; après avoir placé cette pierre on cherchera le cen-
tre qui convient le mieux à la courbe3 en faisant faire au
bras FG le chemin NO; ensuite on appliquera une scie à
l’extrêmité G de ce bras, soit par une vis & son écrou ,
soit par un simple boulon, ou d’une maniere quelconque,
pourvu que la scie puisse tourner autour de ce point. On
ajüstera à la scie un feuillet fort étroit, qui au lieu de couler
àplomb, décrit en tombant la ligne courbe demandée,
la Iongueur du bras étant égale au rayon.
Lorsque le trait passe la longueur de $ à 6 pieds, c’est-à-
dire, quelapierre que l’on veut scier est de cette longueur,
l’Auteur voudroit qu’on substituât à la place du feuillet
étroit un feuillet large Ôc courbé sur son plat, suivantla
portion de cercle que l’on veut faire décrire à la scie , &
cela parce qu’il prétend que le feuillet ne sera pas si sujet à
se casîer.
On observera de charger la scie par ses extrêmités, afin
qu’elle tende à entrer dans la pierre, suivant la direèiion que
la machine lui donnera, & qu’elle ait le frottement né-
cessaire au sciage.
La troijiéme figure rfeflpas gravée comme elle devoit l’ètre :
le tambour qui porte les seuillets des scies paroit ici plein, &
il doit être évidé. Mais pour conssruire cette machine , la
michanique s en concevrasort bien , à l’aide dela description
suivante.
Pour scier des tambours de colonne , ou faire descercles
entiers, on a disposé un aibre ab mis à plomb sur la pierre
Fig. III.
6c IV.
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170 Recueil des Machïnes
changeant le centre de mouvement , soit en faisant descen-
dre plus ou moins le bras, & le fixant à d’autres trous du
montant, soit en le raccourcilsant 3 & le fixant à d’autres
- trous du bras même. Une piece de fer LM fixée à un
autre montant, entre lequelil peut se mouvoir verticale-
ment, sert à le contenir en l’empêchant de s’écarter du
chassis.
Fig. II. Soit la pierre P proposée à être coupée suivant la cour-
be NO; après avoir placé cette pierre on cherchera le cen-
tre qui convient le mieux à la courbe3 en faisant faire au
bras FG le chemin NO; ensuite on appliquera une scie à
l’extrêmité G de ce bras, soit par une vis & son écrou ,
soit par un simple boulon, ou d’une maniere quelconque,
pourvu que la scie puisse tourner autour de ce point. On
ajüstera à la scie un feuillet fort étroit, qui au lieu de couler
àplomb, décrit en tombant la ligne courbe demandée,
la Iongueur du bras étant égale au rayon.
Lorsque le trait passe la longueur de $ à 6 pieds, c’est-à-
dire, quelapierre que l’on veut scier est de cette longueur,
l’Auteur voudroit qu’on substituât à la place du feuillet
étroit un feuillet large Ôc courbé sur son plat, suivantla
portion de cercle que l’on veut faire décrire à la scie , &
cela parce qu’il prétend que le feuillet ne sera pas si sujet à
se casîer.
On observera de charger la scie par ses extrêmités, afin
qu’elle tende à entrer dans la pierre, suivant la direèiion que
la machine lui donnera, & qu’elle ait le frottement né-
cessaire au sciage.
La troijiéme figure rfeflpas gravée comme elle devoit l’ètre :
le tambour qui porte les seuillets des scies paroit ici plein, &
il doit être évidé. Mais pour conssruire cette machine , la
michanique s en concevrasort bien , à l’aide dela description
suivante.
Pour scier des tambours de colonne , ou faire descercles
entiers, on a disposé un aibre ab mis à plomb sur la pierre
Fig. III.
6c IV.